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20 locaux commerciaux fermés depuis 10 ans
Bouchaoui, Chéraga
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 02 - 2010

La colère ne cesse de gronder au sein de la frange juvénile de la commune de Bouchaoui. Cette localité, souffrant de plusieurs manques, s'est en effet vu attribué le projet de 20 locaux commerciaux au profit de ses jeunes chômeurs, mais voilà... depuis dix longues années ces locaux n'ont toujours pas été attribués, et cela sans que les autorités ne daignent en communiquer les raisons.
La colère ne cesse de gronder au sein de la frange juvénile de la commune de Bouchaoui. Cette localité, souffrant de plusieurs manques, s'est en effet vu attribué le projet de 20 locaux commerciaux au profit de ses jeunes chômeurs, mais voilà... depuis dix longues années ces locaux n'ont toujours pas été attribués, et cela sans que les autorités ne daignent en communiquer les raisons.
Le refus, incompréhensible, des responsables locaux de la commune de Cheraga d'attribuer aux jeunes artisans la vingtaine de locaux fermés depuis déjà dix longues années, ne cesse d'intriguer et surtout générer un climat de mécontentement général dans la localité de Bouchaoui. Les premiers pénalisés par cette situation, en l'occurence les jeunes ne cachent pas leur ire. Abordés à proximité de ces locaux de la discorde soigneusement cadenassés, les jeunes en colère nous ont confiés qu'ils ne comprennent pas l'utilité de garder des locaux fermés et inexploités depuis 10 ans déjà. On nous explique la genèse de cette affaire pas comme les autres. Vers la fin de l'année 1990 l'APC de Cheraga, pour tenter de résorber, un tant soit peu, le chômage dans sa commune a programmé la réalisation de 20 locaux commerciaux. Opération rondement menée puisque les locaux achévés ont été réceptionnés par les services de l'APC au cours de l'année 2000. Mais, nous explique-t-on, inexplicablement ces locaux n'ont jamais été attribués et sont voués depuis à une lente et criminelle détérioration. «À l'annonce de la réception, de ces locaux, nous avons continué à espèrer, du moins durant quelques mois que ce projet allait contribuer à mettre fin à la précarité pour quelques uns d'entre nous. Mais nous avons vite déchanté. Le plus frustrant c'est que personne ne peut nous expliquer le pourquoi de cette situation», dira avec amertume l'un de ces jeunes contestataires. Pourtant de nombreux dossiers ont été déposés auprès des services des affaires sociales de l'APC, mais aucune suite ne leur a été donnée jusque-là. Dix ans déjà et personne pour apporter une solution au désarroi de ces jeunes rongés par la précarité. «Nous sommes marginalisés par les autorités communales. Il n'y a pas uniquement ce problème de locaux, la liste de nos déboires est bien bien trop longue pour pouvoir être énumérée», nous dira un autre jeune, avant d'ajouter d'un ton désabusé : «On en a marre de cette politique des deux poids deux mesures». Faut-il le rappeler... la localité de Bouchaoui, située à une dizaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la commune de Cheraga, souffre de plusieurs manques sur les plans aussi bien social qu'infrastructurel. Les plus pénalisés par ces manques, restent comme signalés plus haut, sans conteste, les jeunes mal encadrés et livrés à eux-mêmes.
Y. B.
Le refus, incompréhensible, des responsables locaux de la commune de Cheraga d'attribuer aux jeunes artisans la vingtaine de locaux fermés depuis déjà dix longues années, ne cesse d'intriguer et surtout générer un climat de mécontentement général dans la localité de Bouchaoui. Les premiers pénalisés par cette situation, en l'occurence les jeunes ne cachent pas leur ire. Abordés à proximité de ces locaux de la discorde soigneusement cadenassés, les jeunes en colère nous ont confiés qu'ils ne comprennent pas l'utilité de garder des locaux fermés et inexploités depuis 10 ans déjà. On nous explique la genèse de cette affaire pas comme les autres. Vers la fin de l'année 1990 l'APC de Cheraga, pour tenter de résorber, un tant soit peu, le chômage dans sa commune a programmé la réalisation de 20 locaux commerciaux. Opération rondement menée puisque les locaux achévés ont été réceptionnés par les services de l'APC au cours de l'année 2000. Mais, nous explique-t-on, inexplicablement ces locaux n'ont jamais été attribués et sont voués depuis à une lente et criminelle détérioration. «À l'annonce de la réception, de ces locaux, nous avons continué à espèrer, du moins durant quelques mois que ce projet allait contribuer à mettre fin à la précarité pour quelques uns d'entre nous. Mais nous avons vite déchanté. Le plus frustrant c'est que personne ne peut nous expliquer le pourquoi de cette situation», dira avec amertume l'un de ces jeunes contestataires. Pourtant de nombreux dossiers ont été déposés auprès des services des affaires sociales de l'APC, mais aucune suite ne leur a été donnée jusque-là. Dix ans déjà et personne pour apporter une solution au désarroi de ces jeunes rongés par la précarité. «Nous sommes marginalisés par les autorités communales. Il n'y a pas uniquement ce problème de locaux, la liste de nos déboires est bien bien trop longue pour pouvoir être énumérée», nous dira un autre jeune, avant d'ajouter d'un ton désabusé : «On en a marre de cette politique des deux poids deux mesures». Faut-il le rappeler... la localité de Bouchaoui, située à une dizaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la commune de Cheraga, souffre de plusieurs manques sur les plans aussi bien social qu'infrastructurel. Les plus pénalisés par ces manques, restent comme signalés plus haut, sans conteste, les jeunes mal encadrés et livrés à eux-mêmes.
Y. B.


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