Dans la région de Aïn Zitoun (commune de Maâdhid), un archéologue a mis au jour des monuments funéraires qui dateraient d'environ 5 mille ans. Selon Nadir Kouadria, universitaire spécialisé en archéologie rurale et saharienne à l'université Mohamed-Boudiaf, il s'agirait de dix sépultures protohistoriques de forme cylindrique construites en pierres plates. De 6 mètres de diamètre et de 2,5 mètres de haut, chaque sépulture contient une chambre funéraire ou deux chambres superposées. Cet archéologue a expliqué que les techniques d'enterrement caractéristiques à la période protohistorique se retrouvent au sein de ces monuments funéraires. M. Kouadria se base sur la mise en terre des ossements après la dégénérescence du cadavre, pour le premier rituel, et sur la mise en terre du défunt en position verticale, pour le second procédé, dans une posture semblable à celle du foetus avec, à ses côtés, des objets en poterie. L'archéologue a fait également état de la découverte d'un site préhistorique "vraisemblablement plus important que le premier", ayant servi d'atelier de production d'outillages en pierre, dont des bifaces, des pioches et des pointes de flèche. M. Kouadria a souligné avoir fait part de ces découvertes à la Direction de la culture et a émis "l'espoir de voir ces sites bénéficier de l'intérêt qui leur est dû". A. T. Dans la région de Aïn Zitoun (commune de Maâdhid), un archéologue a mis au jour des monuments funéraires qui dateraient d'environ 5 mille ans. Selon Nadir Kouadria, universitaire spécialisé en archéologie rurale et saharienne à l'université Mohamed-Boudiaf, il s'agirait de dix sépultures protohistoriques de forme cylindrique construites en pierres plates. De 6 mètres de diamètre et de 2,5 mètres de haut, chaque sépulture contient une chambre funéraire ou deux chambres superposées. Cet archéologue a expliqué que les techniques d'enterrement caractéristiques à la période protohistorique se retrouvent au sein de ces monuments funéraires. M. Kouadria se base sur la mise en terre des ossements après la dégénérescence du cadavre, pour le premier rituel, et sur la mise en terre du défunt en position verticale, pour le second procédé, dans une posture semblable à celle du foetus avec, à ses côtés, des objets en poterie. L'archéologue a fait également état de la découverte d'un site préhistorique "vraisemblablement plus important que le premier", ayant servi d'atelier de production d'outillages en pierre, dont des bifaces, des pioches et des pointes de flèche. M. Kouadria a souligné avoir fait part de ces découvertes à la Direction de la culture et a émis "l'espoir de voir ces sites bénéficier de l'intérêt qui leur est dû". A. T.