Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN est dans une inconfortable position. A une dizaine de jours de la tenue des assises du 9e congrès du parti, Abdelaziz Belkhadem subit de grandes pressions, notamment de certains cadres du parti. Ces derniers, particulièrement ceux qui habitent loin d'Alger, n'ont pas hésité à faire le déplacement jusqu'au siège national, sis à Hydra, pour se faire entendre par le premier responsable du vieux parti. Ces dizaines de cadres, dont certains ont fait le siège, plusieurs jours durant à Hydra, dans l'espoir de voir Belkhadem, ne veulent en aucun cas manquer ce rendez-vous du 9e congrès. En effet, n'étant pas retenu sur la liste des délégués issue des urnes, ils espèrent être inclus dans le quota qui revient de droit au secrétaire général de l'instance exécutive. Abdelaziz Belkhadem a tout récemment annoncé qu'il va lui-même confectionner une liste comprenant entre 150 et 200 délégués. C'est apparemment un difficile exercice car, sous pression et sollicité de toutes parts, il éprouve des difficultés à élaborer cette fameuse liste. Une source responsable au sein du parti a confirmé, hier, que cette liste reste encore ouverte. Et tout indique qu'il aura un mal fou avant de pouvoir finaliser cette liste. A l'évidence ceci ne fait qu'ajouter aux soucis de Belkhadem, qui a déjà eu moult difficultés tout au long du processus de préparation des assises du 9e congrès. Il en est ainsi de l'opération d'élection des délégués qui n'a pas été une simple sinécure loin s'en faut. Pour preuve le calendrier élaboré pour cette opération n'a pas été respecté. L'opération a duré plus de temps que prévu. Les assemblées générales électives se sont déroulées, dans un climat électrique tant les luttes de clans ont refait surface démontrant combien les clivages sont encore vivaces au FLN. A Oran, pour ne citer que l'exemple de cette ville, le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, dépêché par Belkhadem a éprouvé les pires difficultés pour «réconcilier» les multiples clans qui s'affrontent depuis des années pour le leadership. Ce retard dans le processus d'élection des délégués s'est finalement répercuté sur le calendrier de la tenue des six congrès régionaux dont les dates ont été décalées. Ces congrès auront finalement lieu de la période allant du 10 au 15 mars et seront présidés, comme nous l'a confirmé hier Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et la communication, par Abdelaziz Belkhadem. Dès ce jeudi il sera à Sétif le matin et Constantine l'après-midi pour présider les congrès régionaux de l'est du pays. Jeudi il en fera de même pour le congrès d'Alger qui aura lieu à la Maison du peuple, siège de l'UGTA. Par la suite Belkhadem sera à Laghouat le 13 mars et à Relizane et Mascara le 15 mars. Ces congrès régionaux seront ouverts exclusivement aux délégués du congrès qui seront, pour rappel, au nombre de 3.560 environ. Amine Salama Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN est dans une inconfortable position. A une dizaine de jours de la tenue des assises du 9e congrès du parti, Abdelaziz Belkhadem subit de grandes pressions, notamment de certains cadres du parti. Ces derniers, particulièrement ceux qui habitent loin d'Alger, n'ont pas hésité à faire le déplacement jusqu'au siège national, sis à Hydra, pour se faire entendre par le premier responsable du vieux parti. Ces dizaines de cadres, dont certains ont fait le siège, plusieurs jours durant à Hydra, dans l'espoir de voir Belkhadem, ne veulent en aucun cas manquer ce rendez-vous du 9e congrès. En effet, n'étant pas retenu sur la liste des délégués issue des urnes, ils espèrent être inclus dans le quota qui revient de droit au secrétaire général de l'instance exécutive. Abdelaziz Belkhadem a tout récemment annoncé qu'il va lui-même confectionner une liste comprenant entre 150 et 200 délégués. C'est apparemment un difficile exercice car, sous pression et sollicité de toutes parts, il éprouve des difficultés à élaborer cette fameuse liste. Une source responsable au sein du parti a confirmé, hier, que cette liste reste encore ouverte. Et tout indique qu'il aura un mal fou avant de pouvoir finaliser cette liste. A l'évidence ceci ne fait qu'ajouter aux soucis de Belkhadem, qui a déjà eu moult difficultés tout au long du processus de préparation des assises du 9e congrès. Il en est ainsi de l'opération d'élection des délégués qui n'a pas été une simple sinécure loin s'en faut. Pour preuve le calendrier élaboré pour cette opération n'a pas été respecté. L'opération a duré plus de temps que prévu. Les assemblées générales électives se sont déroulées, dans un climat électrique tant les luttes de clans ont refait surface démontrant combien les clivages sont encore vivaces au FLN. A Oran, pour ne citer que l'exemple de cette ville, le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, dépêché par Belkhadem a éprouvé les pires difficultés pour «réconcilier» les multiples clans qui s'affrontent depuis des années pour le leadership. Ce retard dans le processus d'élection des délégués s'est finalement répercuté sur le calendrier de la tenue des six congrès régionaux dont les dates ont été décalées. Ces congrès auront finalement lieu de la période allant du 10 au 15 mars et seront présidés, comme nous l'a confirmé hier Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et la communication, par Abdelaziz Belkhadem. Dès ce jeudi il sera à Sétif le matin et Constantine l'après-midi pour présider les congrès régionaux de l'est du pays. Jeudi il en fera de même pour le congrès d'Alger qui aura lieu à la Maison du peuple, siège de l'UGTA. Par la suite Belkhadem sera à Laghouat le 13 mars et à Relizane et Mascara le 15 mars. Ces congrès régionaux seront ouverts exclusivement aux délégués du congrès qui seront, pour rappel, au nombre de 3.560 environ. Amine Salama