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Les pourparlers dépendront de l'efficacité des garanties américaines Les dirigeants palestiniens acceptent sans enthousiasme des discussions indirectes avec Israel
Les dirigeants palestiniens ont accepté hier, avec des réserves, la proposition américaine de mener des discussions indirectes avec Israël sous l'égide de Washington afin de tenter de relancer le processus de paix suspendu depuis plus d'un an. Les dirigeants palestiniens ont accepté hier, avec des réserves, la proposition américaine de mener des discussions indirectes avec Israël sous l'égide de Washington afin de tenter de relancer le processus de paix suspendu depuis plus d'un an. "La direction palestinienne a décidé de donner une chance à la suggestion américaine d'aboutir à un accord en conduisant des discussions indirectes avec Israël", a déclaré Yasser Abed Rabbo, secrétaire général de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), lors d'une conférence de presse à Ramallah (Cisjordanie). "Même si nous acceptons, nous avons des réserves", a toutefois tempéré Azzam al-Ahmed, le chef de la délégation du Fatah, mouvement dirigé par le président Mahmoud Abbas. "Il est peu probable que ces négociations indirectes avec le gouvernement de (Benjamin) Netanyahu réussissent, mais nous voulons donner une chance à l'administration américaine afin qu'elle poursuive ses efforts", a ajouté M. Ahmed. Les pourparlers indirects seront conduits par le biais de navettes de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient, George Mitchell, entre Israéliens et Palestiniens. Ces discussions doivent durer quatre mois, un délai qui coincide avec la fin du moratoire israelien sur un gel partiel de la colonisation en Cisjordanie seulement, à l'exclusion d'Al-Qods-est. M. Abed Rabbo a affirmé que ces discussions devraient se focaliser prioritairement sur les frontières finales d'un Etat palestinien. Il a souligné que la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, rendait impossible des négociations directes avec les Israéliens. Le feu vert prévisible de l'OLP soumise à la pression notamment des Etats-Unis, qui intervient cinq jours après le soutien des ministres arabes des Affaires étrangères aux négociations indirectes, ne fait toutefois pas l'unanimité. Deux factions de gauche, le Parti populaire (ex-communiste) et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), membres de l'OLP, s'y opposent, estimant que les conditions de leur succès n'étaient pas réunies. Le mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza mais ne fait pas partie de l'OLP, farouchement opposé à toute discussion avec Israël, a qualifié la décision de "dangereuse pour la cause palestinienne". Son porte-parole Fawzi Barhoum a estimé qu'elle allait "contribuer à sortir Israël de son isolement, à la suite de la guerre de Gaza." Le Jihad islamique a également rejeté la décision de l'OLP qu'il a dénoncée comme une "concession", affirmant qu'elle ne "représente pas le peuple palestinien". Le président syrien Bachar El-Assad a souligné dimanche au cours d'un entretien avec la présidente de la commission de la politique extérieure du Parlement danois, Eva kier Hansen en visite à Damas, que la paix et la stabilité dans la région du Proche Orient est conditionnée par le retrait d'Israël de toutes les terres arabes occupées. La décision de l'OLP survient au moment où l'envoyé spécial de Barack Obama pour le Proche-Orient, M. Mitchell, a commencé samedi une nouvelle navette dans la région et le jour meme où le vice-président américain Joe Biden a quitté Washington pour des entretiens au Proche-Orient. Les Etats-Unis ont proposé ces pourparlers indirects alors que leurs efforts pour relancer des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, suspendues au début de l'agression israelienne contre Gaza fin 2008, ont jusqu'à présent échoué. Les Palestiniens exigent un gel total de la colonisation, y compris à Al-Qods-Est, pour reprendre les négociations directes. Refusant toute condition préalable, campant sur son intransigeance, Israel s'est borné à proposé fin 2009 un moratoire de 10 mois sur la construction de nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie. En fait, il ne s'agit que d'un moratoire limité et temporaire, un leurre que le gouvernement israelien n'a annoncé que pour tenter de fléchir la position palestinienne. Pour preuve : au moment même où la partie palestinienne avalisait la proposition américaine et où les deux responsables américains sont en tournée au Proche-Orient, et en dépit des appels lancés par l'Autorité palestinienne et la communauté internationale à Israël pour "le gel des activités de colonisation", les autorités d'occupation israéliennes ont autorisé la construction de 112 logements supplémentaires dans une colonie de peuplement juive de Beitar Ilit, en Cisjordanie occupée. Le moratoire israélien d'un gel partiel de la colonisation dans les territoires occupés pour une durée de 10 mois est ainsi foulé dans cette conjoncture particulière qui légitime encore toutes les interrogations sur les «garanties» américaines accordées aux Palestiniens. Scepticisme, scepticisme… Le secrétaire général de "la Paix Maintenant", un mouvement israélien opposé à la colonisation, Yariv Oppenheimer, a dénoncé la décision du gouvernement israélien. "Le gouvernement doit comprendre que ce genre de décision ne fait qu'éloigner encore une solution de deux Etats pour deux peuples (israélien et palestinien) qui risque de devenir obsolète", s'est- il inquiété. La Paix Maintenant avait précisé le mois dernier que la construction de logements s'est poursuivie dans un quart des implantations de Cisjordanie en dépit du gel. Le moratoire, refusé par la partie palestinienne qui réclame un gel total de la colonisation, y compris à Al-Qods-Est, à majorité arabe et annexée en 1967, ne concerne ni Al-Qods-Est, ni les 3 mille logements qui étaient en chantier en Cisjordanie, ni l'érection d'édifices publics (synagogues, écoles, hôpitaux). Au total, quelque 300 mille Israéliens vivent dans les colonies de Cisjordanie occupée, et plus de 200 mille à Al-Qods-Est. N. S. "La direction palestinienne a décidé de donner une chance à la suggestion américaine d'aboutir à un accord en conduisant des discussions indirectes avec Israël", a déclaré Yasser Abed Rabbo, secrétaire général de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), lors d'une conférence de presse à Ramallah (Cisjordanie). "Même si nous acceptons, nous avons des réserves", a toutefois tempéré Azzam al-Ahmed, le chef de la délégation du Fatah, mouvement dirigé par le président Mahmoud Abbas. "Il est peu probable que ces négociations indirectes avec le gouvernement de (Benjamin) Netanyahu réussissent, mais nous voulons donner une chance à l'administration américaine afin qu'elle poursuive ses efforts", a ajouté M. Ahmed. Les pourparlers indirects seront conduits par le biais de navettes de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient, George Mitchell, entre Israéliens et Palestiniens. Ces discussions doivent durer quatre mois, un délai qui coincide avec la fin du moratoire israelien sur un gel partiel de la colonisation en Cisjordanie seulement, à l'exclusion d'Al-Qods-est. M. Abed Rabbo a affirmé que ces discussions devraient se focaliser prioritairement sur les frontières finales d'un Etat palestinien. Il a souligné que la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, rendait impossible des négociations directes avec les Israéliens. Le feu vert prévisible de l'OLP soumise à la pression notamment des Etats-Unis, qui intervient cinq jours après le soutien des ministres arabes des Affaires étrangères aux négociations indirectes, ne fait toutefois pas l'unanimité. Deux factions de gauche, le Parti populaire (ex-communiste) et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), membres de l'OLP, s'y opposent, estimant que les conditions de leur succès n'étaient pas réunies. Le mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza mais ne fait pas partie de l'OLP, farouchement opposé à toute discussion avec Israël, a qualifié la décision de "dangereuse pour la cause palestinienne". Son porte-parole Fawzi Barhoum a estimé qu'elle allait "contribuer à sortir Israël de son isolement, à la suite de la guerre de Gaza." Le Jihad islamique a également rejeté la décision de l'OLP qu'il a dénoncée comme une "concession", affirmant qu'elle ne "représente pas le peuple palestinien". Le président syrien Bachar El-Assad a souligné dimanche au cours d'un entretien avec la présidente de la commission de la politique extérieure du Parlement danois, Eva kier Hansen en visite à Damas, que la paix et la stabilité dans la région du Proche Orient est conditionnée par le retrait d'Israël de toutes les terres arabes occupées. La décision de l'OLP survient au moment où l'envoyé spécial de Barack Obama pour le Proche-Orient, M. Mitchell, a commencé samedi une nouvelle navette dans la région et le jour meme où le vice-président américain Joe Biden a quitté Washington pour des entretiens au Proche-Orient. Les Etats-Unis ont proposé ces pourparlers indirects alors que leurs efforts pour relancer des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, suspendues au début de l'agression israelienne contre Gaza fin 2008, ont jusqu'à présent échoué. Les Palestiniens exigent un gel total de la colonisation, y compris à Al-Qods-Est, pour reprendre les négociations directes. Refusant toute condition préalable, campant sur son intransigeance, Israel s'est borné à proposé fin 2009 un moratoire de 10 mois sur la construction de nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie. En fait, il ne s'agit que d'un moratoire limité et temporaire, un leurre que le gouvernement israelien n'a annoncé que pour tenter de fléchir la position palestinienne. Pour preuve : au moment même où la partie palestinienne avalisait la proposition américaine et où les deux responsables américains sont en tournée au Proche-Orient, et en dépit des appels lancés par l'Autorité palestinienne et la communauté internationale à Israël pour "le gel des activités de colonisation", les autorités d'occupation israéliennes ont autorisé la construction de 112 logements supplémentaires dans une colonie de peuplement juive de Beitar Ilit, en Cisjordanie occupée. Le moratoire israélien d'un gel partiel de la colonisation dans les territoires occupés pour une durée de 10 mois est ainsi foulé dans cette conjoncture particulière qui légitime encore toutes les interrogations sur les «garanties» américaines accordées aux Palestiniens. Scepticisme, scepticisme… Le secrétaire général de "la Paix Maintenant", un mouvement israélien opposé à la colonisation, Yariv Oppenheimer, a dénoncé la décision du gouvernement israélien. "Le gouvernement doit comprendre que ce genre de décision ne fait qu'éloigner encore une solution de deux Etats pour deux peuples (israélien et palestinien) qui risque de devenir obsolète", s'est- il inquiété. La Paix Maintenant avait précisé le mois dernier que la construction de logements s'est poursuivie dans un quart des implantations de Cisjordanie en dépit du gel. Le moratoire, refusé par la partie palestinienne qui réclame un gel total de la colonisation, y compris à Al-Qods-Est, à majorité arabe et annexée en 1967, ne concerne ni Al-Qods-Est, ni les 3 mille logements qui étaient en chantier en Cisjordanie, ni l'érection d'édifices publics (synagogues, écoles, hôpitaux). Au total, quelque 300 mille Israéliens vivent dans les colonies de Cisjordanie occupée, et plus de 200 mille à Al-Qods-Est. N. S.