Faisant partie des Ath Djenad, le village Mira figure parmi les plus peuplés de la région nord- ouest du Sébaou. Les traces indélébiles d'un enracinement lointain que garde encore de nos jours le village, confirment que cette partie de la Kabylie a été habitée depuis les temps immémoriaux. Faisant partie des Ath Djenad, le village Mira figure parmi les plus peuplés de la région nord- ouest du Sébaou. Les traces indélébiles d'un enracinement lointain que garde encore de nos jours le village, confirment que cette partie de la Kabylie a été habitée depuis les temps immémoriaux. Situé dans la commune de Timizart N'Sidi Mansour dans la circonscription des Ath Ouagnoun, à une quarantaine de kilomètres du chef lieu de wilaya, Mira demeure un passage obligé pour rejoindre les hauteurs faisant face au massif du Djurdjura. Son micro climat qu'on ne trouve nulle part ailleurs, ses terres fertiles et surtout sa position stratégique ont fait que, de tout temps, le village était convoité par les différents conquérants, dans le but d'en faire leurs lieux de ralliement et leurs quartiers généraux. Les traces apparentes de ces invasions sont toujours visibles dans diverses parties du village, même si celles-ci n'ont pas encore livré tous leurs secrets. Les Espagnols, les Turcs et plus près de nous les Français, ont tout essayé pour pouvoir s'installer, mais en vain. Grâce à l'intransigeance et aux batailles menées à travers les âges et le temps, par ces hommes et femmes qui n'ont jamais accepté de compromis, le village est devenu un havre de paix et de convivialité où tout un chacun éprouve cette fierté d'être du village Mira. Selon plusieurs témoignages, l'origine du toponyme Mira, qui est donné au village, remonte loin dans le temps. Certains affirme qu'il vient du mot Amazigh Ira qui veut dire tigre et en ajoutant la lettre M, le mot devient M'ira, la région des tigres. D'ailleurs un des villageois nous affirme que le dernier tigre a été abattu par les colons français vers la fin du XVIIIe siècle. Le village de Mira est composé actuellement de quatre quartiers. Il s'agit de Agni N'Mira, qui représente la partie basse et qui garde toute la splendeur des anciennes habitations, Aquenich, représentant le centre commercial et enfin Acherouf N'Mira, un lieu stratégique qui ouvre la vue sur la mer, dont une version, affirme que ce sont les Espagnols qui ont attribué ce nom au village, eu égard à sa haute altitude et à sa vue imprenable sur la mer. (Mira en espagnol veut dire regarde ou observe). Si en matière de réseau routier et d'électrification rurale, Mira se retrouve parmi les villages les plus nantis, il ne demeure pas moins que ses citoyens souffrent du manque d'infrastructures socio-éducatives et sanitaires. Avec une seule école, un dispensaire ne répondant plus aux exigences actuelles des habitants, une conduite d'AEP défaillante et un réseau d'assainissement des plus inopérants, le village attend beaucoup des pouvoirs publics pour trouver une solution à tous ces problèmes en suspens et qui remontent en surface à chaque occasion. Notre village qui a tant donné pendant la guerre de libération mérite certainement plus d'intérêt et de considération, n'empêche que nous gardons toujours espoir, dira en conclusion un des responsables du comité du village. K. Z. Situé dans la commune de Timizart N'Sidi Mansour dans la circonscription des Ath Ouagnoun, à une quarantaine de kilomètres du chef lieu de wilaya, Mira demeure un passage obligé pour rejoindre les hauteurs faisant face au massif du Djurdjura. Son micro climat qu'on ne trouve nulle part ailleurs, ses terres fertiles et surtout sa position stratégique ont fait que, de tout temps, le village était convoité par les différents conquérants, dans le but d'en faire leurs lieux de ralliement et leurs quartiers généraux. Les traces apparentes de ces invasions sont toujours visibles dans diverses parties du village, même si celles-ci n'ont pas encore livré tous leurs secrets. Les Espagnols, les Turcs et plus près de nous les Français, ont tout essayé pour pouvoir s'installer, mais en vain. Grâce à l'intransigeance et aux batailles menées à travers les âges et le temps, par ces hommes et femmes qui n'ont jamais accepté de compromis, le village est devenu un havre de paix et de convivialité où tout un chacun éprouve cette fierté d'être du village Mira. Selon plusieurs témoignages, l'origine du toponyme Mira, qui est donné au village, remonte loin dans le temps. Certains affirme qu'il vient du mot Amazigh Ira qui veut dire tigre et en ajoutant la lettre M, le mot devient M'ira, la région des tigres. D'ailleurs un des villageois nous affirme que le dernier tigre a été abattu par les colons français vers la fin du XVIIIe siècle. Le village de Mira est composé actuellement de quatre quartiers. Il s'agit de Agni N'Mira, qui représente la partie basse et qui garde toute la splendeur des anciennes habitations, Aquenich, représentant le centre commercial et enfin Acherouf N'Mira, un lieu stratégique qui ouvre la vue sur la mer, dont une version, affirme que ce sont les Espagnols qui ont attribué ce nom au village, eu égard à sa haute altitude et à sa vue imprenable sur la mer. (Mira en espagnol veut dire regarde ou observe). Si en matière de réseau routier et d'électrification rurale, Mira se retrouve parmi les villages les plus nantis, il ne demeure pas moins que ses citoyens souffrent du manque d'infrastructures socio-éducatives et sanitaires. Avec une seule école, un dispensaire ne répondant plus aux exigences actuelles des habitants, une conduite d'AEP défaillante et un réseau d'assainissement des plus inopérants, le village attend beaucoup des pouvoirs publics pour trouver une solution à tous ces problèmes en suspens et qui remontent en surface à chaque occasion. Notre village qui a tant donné pendant la guerre de libération mérite certainement plus d'intérêt et de considération, n'empêche que nous gardons toujours espoir, dira en conclusion un des responsables du comité du village. K. Z.