La localité "Beau fraisier", située à cheval entre Bouzaréah et Oued Koriche, est en proie depuis de longues années à mille et un problème ; insalubrité, routes défoncées et absence d'infrastructures. Le pire de tout cela, c'est que les résidants de cette localité ne savent plus à laquelle des deux communes ils doivent s'adresser pour la prise en charge de leurs revendications. Plusieurs habitants nous affirment que les services de la commune de Bouzaréah les renvoient vers ceux de Oued Koriche et vice-versa. Les poubelles de la localité ne sont pas vidées, vu que les agents de NetCom, selon toujours les habitants, n'arrivent pas à accéder au quartier attendu que ses ruelles sont trop étroites, mal entretenues et boueuses, notamment en hiver. Les éboueurs sont contraints de recourir aux méthodes ancestrales, à savoir «le ramassages des ordures à dos d'âne». Les habitants vivent hélas dans des conditions lamentables en l'absence totale d'infrastructures d'utilité publique et d'un cadre de vie plus au moins décent. «Nous sommes en plein cœur de la capitale, mais notre cadre de vie est beaucoup plus proche de la vie rurale, cela dans le sens négatif du terme. Nous avons en effet l'impression de vivre dans patelin enclavé loin de toute civilisation», nous dira un habitant de Beau-Fraisier. Les enfants du quartier, notamment ceux qui vont à l'école, vivent eux aussi cette même souffrance en l'absence d'établissements scolaires de proximité, en effet pas de CEM et encore moins de lycée dans cette localité, ce qui les oblige à se déplacer jusqu'à Triolet pour poursuivre leurs études. «Nos enfants tout comme nous souffrent dans ce coin perdu. En effet pour rejoindre les bancs de leurs écoles, ilsdoivent se déplacer jusqu'à Triolet, chose pas toujours évidente surtout en cas d'intempéries» déplore une parent d'élève. Bien que Beau-Fraisier fasse partie, administrativement, de la commune de Bouzaréah, cette dernière «semble complètement nous ignorer en faisant la sourde oreille à nos plaintes récurrentes. Aucun écho jusqu'à l'heure actuelle», nous dit-on. C'est à se demander si «Beau-Fraisier fait bien partie de Bouzaréah !», se lamentent ces habitants dans la tourmente. C. K. La localité "Beau fraisier", située à cheval entre Bouzaréah et Oued Koriche, est en proie depuis de longues années à mille et un problème ; insalubrité, routes défoncées et absence d'infrastructures. Le pire de tout cela, c'est que les résidants de cette localité ne savent plus à laquelle des deux communes ils doivent s'adresser pour la prise en charge de leurs revendications. Plusieurs habitants nous affirment que les services de la commune de Bouzaréah les renvoient vers ceux de Oued Koriche et vice-versa. Les poubelles de la localité ne sont pas vidées, vu que les agents de NetCom, selon toujours les habitants, n'arrivent pas à accéder au quartier attendu que ses ruelles sont trop étroites, mal entretenues et boueuses, notamment en hiver. Les éboueurs sont contraints de recourir aux méthodes ancestrales, à savoir «le ramassages des ordures à dos d'âne». Les habitants vivent hélas dans des conditions lamentables en l'absence totale d'infrastructures d'utilité publique et d'un cadre de vie plus au moins décent. «Nous sommes en plein cœur de la capitale, mais notre cadre de vie est beaucoup plus proche de la vie rurale, cela dans le sens négatif du terme. Nous avons en effet l'impression de vivre dans patelin enclavé loin de toute civilisation», nous dira un habitant de Beau-Fraisier. Les enfants du quartier, notamment ceux qui vont à l'école, vivent eux aussi cette même souffrance en l'absence d'établissements scolaires de proximité, en effet pas de CEM et encore moins de lycée dans cette localité, ce qui les oblige à se déplacer jusqu'à Triolet pour poursuivre leurs études. «Nos enfants tout comme nous souffrent dans ce coin perdu. En effet pour rejoindre les bancs de leurs écoles, ilsdoivent se déplacer jusqu'à Triolet, chose pas toujours évidente surtout en cas d'intempéries» déplore une parent d'élève. Bien que Beau-Fraisier fasse partie, administrativement, de la commune de Bouzaréah, cette dernière «semble complètement nous ignorer en faisant la sourde oreille à nos plaintes récurrentes. Aucun écho jusqu'à l'heure actuelle», nous dit-on. C'est à se demander si «Beau-Fraisier fait bien partie de Bouzaréah !», se lamentent ces habitants dans la tourmente. C. K.