Le gouvernement et ses partenaires sociaux, à savoir l'UGTA et les organisations patronales, s'attellent actuellement à préparer la tenue d'une rencontre tripartite.Cette dernière, avons-nous appris hier, se tiendra probablement avant la fin du mois de mars. «En principe, cette tripartite, sauf contrainte en rapport avec l'agenda du Premier ministre, se tiendra le 31 mars prochain» nous a indiqué, en effet,le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA). Contacté hier Abdelaziz M'henni, dira que les groupes de travail installés lors de la tripartite tenue les 2 et 3 décembre derniers «ont pratiquement achevé leurs travaux». C'est lors de cette tripartite, qui a surtout avalisée l'augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) qui est ainsi passé, dès le 1 janvier de l'année en cours, de 12.000 à 15.000 DA, que les trois partenaires ont convenu de se rencontrer de nouveau à la fin du 1er trimestre 2010 pour se pencher sur le travail effectué par le biais des quatre groupes de travail installés sur décision de cette tripartite. Ces groupes de travail, pour rappel, devaient s'intéresser aux dossiers des retraites, des allocations familiales, des mutuelles sociales et, enfin, au Credoc (crédit documentaire). Dans une de ses dispositions, la loi de finances complémentaire 2009 a imposé le Credoc comme unique mode de paiement pour les opérations d'importations. Une mesure qui a soulevé la colère des industriels algériens qui considèrent que cette mesure allait grandement pénaliser les producteurs nationaux. Et c'est justement dans l'objectif d'étudier les contraintes qui pénalisent les producteurs que ce groupe de travail, comprenant le représentants du ministère des Finances, les banques, des organisations patronales et de l'UGTA , a été installé. «Aujourd'hui, l'Etat est d'accord avec le patronat pour dire que l'institution du Credoc est pénalisante» dira le président de la confédération algérienne du patronat (CAP). Boualemn Merakchi, a indiqué hier que les travaux des groupes de travail «sont en phase de finalisation, il reste seulement quelques retouches à faire». Contacté hier, il dira en outre, s'agissant de la question du Credoc, que les partenaires semblent avoir trouvé un terrain d'entente. Pour notre interlocuteur «les revendications des entrepreneurs producteurs algériens sont prises en charge. Nous n'avons jamais demandé la suppression de cette mesure mais seulement l'introduction de mécanismes à même de l'assouplir car les entreprises de production ne peuvent mobiliser des moyens financiers colossaux». Avec le concours des banques, sur injonction du gouvernement, il semble que les deux parties sont parvenues à une solution puisque, selon notre interlocuteur, «les producteurs vont payer par échelonnement le montant de la transaction au lieu de payer d'emblée la totalité de la somme». Pour le dossier des mutuelles sociales, Boualem Merakchi dira que son organisation est en faveur de leur multiplication alors que sur la question de la suppression de la retraite anticipée, décidée lors de la dernière tripartite et qui doit entrer en vigueur dès l'année prochaine, il s'est juste limité à dire que «l'Etat doit s'impliquer davantage». K. H. Le gouvernement et ses partenaires sociaux, à savoir l'UGTA et les organisations patronales, s'attellent actuellement à préparer la tenue d'une rencontre tripartite.Cette dernière, avons-nous appris hier, se tiendra probablement avant la fin du mois de mars. «En principe, cette tripartite, sauf contrainte en rapport avec l'agenda du Premier ministre, se tiendra le 31 mars prochain» nous a indiqué, en effet,le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA). Contacté hier Abdelaziz M'henni, dira que les groupes de travail installés lors de la tripartite tenue les 2 et 3 décembre derniers «ont pratiquement achevé leurs travaux». C'est lors de cette tripartite, qui a surtout avalisée l'augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) qui est ainsi passé, dès le 1 janvier de l'année en cours, de 12.000 à 15.000 DA, que les trois partenaires ont convenu de se rencontrer de nouveau à la fin du 1er trimestre 2010 pour se pencher sur le travail effectué par le biais des quatre groupes de travail installés sur décision de cette tripartite. Ces groupes de travail, pour rappel, devaient s'intéresser aux dossiers des retraites, des allocations familiales, des mutuelles sociales et, enfin, au Credoc (crédit documentaire). Dans une de ses dispositions, la loi de finances complémentaire 2009 a imposé le Credoc comme unique mode de paiement pour les opérations d'importations. Une mesure qui a soulevé la colère des industriels algériens qui considèrent que cette mesure allait grandement pénaliser les producteurs nationaux. Et c'est justement dans l'objectif d'étudier les contraintes qui pénalisent les producteurs que ce groupe de travail, comprenant le représentants du ministère des Finances, les banques, des organisations patronales et de l'UGTA , a été installé. «Aujourd'hui, l'Etat est d'accord avec le patronat pour dire que l'institution du Credoc est pénalisante» dira le président de la confédération algérienne du patronat (CAP). Boualemn Merakchi, a indiqué hier que les travaux des groupes de travail «sont en phase de finalisation, il reste seulement quelques retouches à faire». Contacté hier, il dira en outre, s'agissant de la question du Credoc, que les partenaires semblent avoir trouvé un terrain d'entente. Pour notre interlocuteur «les revendications des entrepreneurs producteurs algériens sont prises en charge. Nous n'avons jamais demandé la suppression de cette mesure mais seulement l'introduction de mécanismes à même de l'assouplir car les entreprises de production ne peuvent mobiliser des moyens financiers colossaux». Avec le concours des banques, sur injonction du gouvernement, il semble que les deux parties sont parvenues à une solution puisque, selon notre interlocuteur, «les producteurs vont payer par échelonnement le montant de la transaction au lieu de payer d'emblée la totalité de la somme». Pour le dossier des mutuelles sociales, Boualem Merakchi dira que son organisation est en faveur de leur multiplication alors que sur la question de la suppression de la retraite anticipée, décidée lors de la dernière tripartite et qui doit entrer en vigueur dès l'année prochaine, il s'est juste limité à dire que «l'Etat doit s'impliquer davantage». K. H.