La Direction des services agricoles (DSA) a annoncé un taux faible d'introduction des semences certifiées dans les cultures céréalières, cette année, dans la wilaya de Médéa. "Ce taux ne représente que 20 % du volume global des semences utilisées durant la campagne labours-semailles 2009/2010, soit quelques 26 mille quintaux contre 130 mille qx lors de la précédente campagne", a précisé la même direction. Ce faible taux s'explique, selon les responsables en charge de ce dossier, par la prédominance chez une majorité de producteurs de pratiques traditionnelles qui poussent ces derniers à puiser dans leurs stocks personnels au lieu de s'approvisionner auprès des coopératives spécialisées dans le traitement et le conditionnement des semences destinées aux cultures céréalières. La campagne labours-semailles a touché cette année une superficie de 117 mille hectares contre 130 mille ha la saison écoulée, a indiqué la DSA, signalant que seulement 10 à 15% de la production locale des céréales sont stockés après chaque récolte, pour être ensuite réutilisés sous forme de semences. "La persistance de cette pratique a eu pour conséquence une stagnation du niveau de rendement par hectare, avec une moyenne de 17 à 18 qx/ha, alors qu'il peut atteindre facilement le cap des 26 qx/ha, voire plus dans les régions du sud-est, dans le cas d'une utilisation à grande échelle des semences certifiées", a relevé la DSA. K. A. La Direction des services agricoles (DSA) a annoncé un taux faible d'introduction des semences certifiées dans les cultures céréalières, cette année, dans la wilaya de Médéa. "Ce taux ne représente que 20 % du volume global des semences utilisées durant la campagne labours-semailles 2009/2010, soit quelques 26 mille quintaux contre 130 mille qx lors de la précédente campagne", a précisé la même direction. Ce faible taux s'explique, selon les responsables en charge de ce dossier, par la prédominance chez une majorité de producteurs de pratiques traditionnelles qui poussent ces derniers à puiser dans leurs stocks personnels au lieu de s'approvisionner auprès des coopératives spécialisées dans le traitement et le conditionnement des semences destinées aux cultures céréalières. La campagne labours-semailles a touché cette année une superficie de 117 mille hectares contre 130 mille ha la saison écoulée, a indiqué la DSA, signalant que seulement 10 à 15% de la production locale des céréales sont stockés après chaque récolte, pour être ensuite réutilisés sous forme de semences. "La persistance de cette pratique a eu pour conséquence une stagnation du niveau de rendement par hectare, avec une moyenne de 17 à 18 qx/ha, alors qu'il peut atteindre facilement le cap des 26 qx/ha, voire plus dans les régions du sud-est, dans le cas d'une utilisation à grande échelle des semences certifiées", a relevé la DSA. K. A.