Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat a procédé, hier, à l'ouverture officielle de la première édition du Salon international du médicament générique en Algérie. Tenu à Alger, au Palais des expositions de la Safex, ce salon permet, en effet, à ses visiteurs de découvrir le médicament générique, sa conformité et autres efficacités, et ce, auprès d'institutions médicales, fabricants de machine, laboratoires, ou encore édition spécialisée. «Cette manifestion a pour but de booster la production nationale en matière de produits pharmaceutiques», a déclaré le ministre. La part du médicament générique dans le marché national est de 48%. Cette production, selon Barkat, a fait baisser les importations de médicaments de près de 9%. Par ailleurs, et alors que tous les participants, nationaux et étrangers, ont répondu présents à cette manifestation pharmaceutique, première du genre, le leader du médicament générique en Algérie, en l'occurrence l'entreprise Saidal, a brillé par son absence. Saidal, qui a été le premier producteur pharmaceutique à lancer la culture du médicament générique, s'est affiché parmi les absents. L'ensemble des exposants que nous avons approchés nous ont expliqué cette lacune par un éventuel désaccord entre Saidal et les organisateurs. En revanche, ces derniers ont nié tout conflit avec le premier producteur pharmaceutique national. «Saidal a été la première société sollicitée. Ses responsables ont été conviés à ce salon mais, apparemment, ils sont pris par d'autres engagements», s'est contentée de dire l'organisatrice du salon, Guellif Lamia. Par ailleurs, et selon cette dernière, ce salon a pour principal objectif de sensibiliser les pharmaciens ainsi que les citoyens à recourir aux produits génériques, boycottés par le passé. La réticence envers ce médicament, produit localement à partir d'une molécule d'origine, s'est fait sentir les premières années de son lancement. «Les citoyens appréhendaient beaucoup le médicament produit localement, doutant de son efficacité. Il a fallu plus de 5 ans pour voir nos ventes augmenter. On est d'ailleurs passé de 20% à 50% de produits génériques vendus», nous a expliqué le responsable commercial de IVPP, spécialisé dans l'importation et la vente de produits pharmaceutiques. Pour sa part, le représentant de la société pharmaceutique jordanienne, Dar Al Dawa, nous a affirmé que la vente des produits génériques a grimpé ces deux dernières années. «Le médicament générique s'impose dans le marché et se fait demander de plus en plus, ce qui encourage sa production», nous a déclaré le délégué commercial du stand de Dar Al Dawa, Nacim Alleg. Cette entreprise qui collabore avec Saidal aura prochainement sa propre usine de production à Sidi Abdellah. Selon les chiffres avancés par le ministre, la production nationale est passée de 27% en 2008 à 38% en 2009. Pour sa part, le président du Syndicat national des pharmaciens (Snapo), Messaoud Belambri, a mis l'accent sur la sensibilisation et l'information des citoyens concernant l'efficacité de ses produits génériques destinés à tous les genres de pathologies ou autres problèmes de santé. «Il faut expliquer aux malades que ces produits sont réalisés en conformité avec la legislation nationale et internationale en vigueur. L'efficacité de ces médicaments est la même par rapport aux médicaments de référence, les tests sont bioéquivalents», a-t-il dit. En outre, il est utile de signaler que le salon, ouvert aux professionnels de la santé lors des premiers jours, ouvrira également ses portes au grand public, particulièrement aux étudiants en médecine ou en pharmacie. La durée du salon est fixée du 14 au 17 du mois en cours. A.B. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat a procédé, hier, à l'ouverture officielle de la première édition du Salon international du médicament générique en Algérie. Tenu à Alger, au Palais des expositions de la Safex, ce salon permet, en effet, à ses visiteurs de découvrir le médicament générique, sa conformité et autres efficacités, et ce, auprès d'institutions médicales, fabricants de machine, laboratoires, ou encore édition spécialisée. «Cette manifestion a pour but de booster la production nationale en matière de produits pharmaceutiques», a déclaré le ministre. La part du médicament générique dans le marché national est de 48%. Cette production, selon Barkat, a fait baisser les importations de médicaments de près de 9%. Par ailleurs, et alors que tous les participants, nationaux et étrangers, ont répondu présents à cette manifestation pharmaceutique, première du genre, le leader du médicament générique en Algérie, en l'occurrence l'entreprise Saidal, a brillé par son absence. Saidal, qui a été le premier producteur pharmaceutique à lancer la culture du médicament générique, s'est affiché parmi les absents. L'ensemble des exposants que nous avons approchés nous ont expliqué cette lacune par un éventuel désaccord entre Saidal et les organisateurs. En revanche, ces derniers ont nié tout conflit avec le premier producteur pharmaceutique national. «Saidal a été la première société sollicitée. Ses responsables ont été conviés à ce salon mais, apparemment, ils sont pris par d'autres engagements», s'est contentée de dire l'organisatrice du salon, Guellif Lamia. Par ailleurs, et selon cette dernière, ce salon a pour principal objectif de sensibiliser les pharmaciens ainsi que les citoyens à recourir aux produits génériques, boycottés par le passé. La réticence envers ce médicament, produit localement à partir d'une molécule d'origine, s'est fait sentir les premières années de son lancement. «Les citoyens appréhendaient beaucoup le médicament produit localement, doutant de son efficacité. Il a fallu plus de 5 ans pour voir nos ventes augmenter. On est d'ailleurs passé de 20% à 50% de produits génériques vendus», nous a expliqué le responsable commercial de IVPP, spécialisé dans l'importation et la vente de produits pharmaceutiques. Pour sa part, le représentant de la société pharmaceutique jordanienne, Dar Al Dawa, nous a affirmé que la vente des produits génériques a grimpé ces deux dernières années. «Le médicament générique s'impose dans le marché et se fait demander de plus en plus, ce qui encourage sa production», nous a déclaré le délégué commercial du stand de Dar Al Dawa, Nacim Alleg. Cette entreprise qui collabore avec Saidal aura prochainement sa propre usine de production à Sidi Abdellah. Selon les chiffres avancés par le ministre, la production nationale est passée de 27% en 2008 à 38% en 2009. Pour sa part, le président du Syndicat national des pharmaciens (Snapo), Messaoud Belambri, a mis l'accent sur la sensibilisation et l'information des citoyens concernant l'efficacité de ses produits génériques destinés à tous les genres de pathologies ou autres problèmes de santé. «Il faut expliquer aux malades que ces produits sont réalisés en conformité avec la legislation nationale et internationale en vigueur. L'efficacité de ces médicaments est la même par rapport aux médicaments de référence, les tests sont bioéquivalents», a-t-il dit. En outre, il est utile de signaler que le salon, ouvert aux professionnels de la santé lors des premiers jours, ouvrira également ses portes au grand public, particulièrement aux étudiants en médecine ou en pharmacie. La durée du salon est fixée du 14 au 17 du mois en cours. A.B.