La Serbie n'est pas opposée à une extradition d'Ejup Ganic, ancien membre de la présidence bosniaque accusé de crimes de guerre, vers la Bosnie, a déclaré hier le président serbe Boris Tadic, mais souhaite qu'il soit jugé. "La Serbie souhaite croire que les institutions juridiques en Bosnie-Herzégovine sont en mesure de prouver qu'elles peuvent assurer un procès équitable et honnête", a-t-il déclaré. Ejup Ganic, 64 ans, ancien membre de la présidence bosniaque pendant la guerre et ex-président de la fédération de Bosnie-Herzégovine, avait été arrêté le 1er mars à l'aéroport londonien d'Heathrow, en application d'un mandat d'arrêt lancé en février 2009 par la Serbie pour crimes de guerre. Il a été remis en liberté conditionnelle jeudi par un juge. La Bosnie-Herzégovine, ainsi que la Serbie, ont officiellement transmis à Londres une demande d'extradition. La Serbie n'est pas opposée à une extradition d'Ejup Ganic, ancien membre de la présidence bosniaque accusé de crimes de guerre, vers la Bosnie, a déclaré hier le président serbe Boris Tadic, mais souhaite qu'il soit jugé. "La Serbie souhaite croire que les institutions juridiques en Bosnie-Herzégovine sont en mesure de prouver qu'elles peuvent assurer un procès équitable et honnête", a-t-il déclaré. Ejup Ganic, 64 ans, ancien membre de la présidence bosniaque pendant la guerre et ex-président de la fédération de Bosnie-Herzégovine, avait été arrêté le 1er mars à l'aéroport londonien d'Heathrow, en application d'un mandat d'arrêt lancé en février 2009 par la Serbie pour crimes de guerre. Il a été remis en liberté conditionnelle jeudi par un juge. La Bosnie-Herzégovine, ainsi que la Serbie, ont officiellement transmis à Londres une demande d'extradition.