L'Association nationale de soutien aux personnes handicapées « El-Baraka» est composée de sept membres fondateurs dont le point commun est qu'ils croient tous en ces êtres humains que le destin a privé d'un membre, d'un organe mais qui leur a laissé le véritable moteur de vie, la volonté et le vouloir être L'Association nationale de soutien aux personnes handicapées « El-Baraka» est composée de sept membres fondateurs dont le point commun est qu'ils croient tous en ces êtres humains que le destin a privé d'un membre, d'un organe mais qui leur a laissé le véritable moteur de vie, la volonté et le vouloir être Cette organisation, hébergée à Ain Taya, à Alger, se veut être un moyen au service des personnes en situation d'handicap. Fondée depuis plus de dix années, cette association est un véritable trait d'union entre la personne aux besoins spécifiques et les autorités concernées par la prise en charge et entre toute la société aussi. Animée d'ambitions nobles, d'un horizon infini, composée de bénévoles et sans aucune subvention étatique officielle, El Baraka s'est tracée des objectifs aussi grands que celui de redonner l'espoir à cette catégorie de la société. Les membres de cette association et leur tête la présidente, Mme Flora, sollicitent tout le monde pour honorer cette bonne cause qu'est d'assister une personne handicapée et diffuser la réglementation en vigueur relative à la personne aux besoins specifiques en veillant à son application et à son amélioration. La lutte contre toute discrimination, marginalisation ou traitement avilissant nuisant au bien-être d'une personne handicapée, l'écoute, l'orientation et l'accompagnement pour la quête de l'autonomie et l'élaboration de projets de vie, la mise en place et la participation aux campagnes, d'éducation, d'information et de sensibilisation et de prévention visant à réduire les causes invalidantes, des plaidoyers permettant l'adaptation de l'environnement aux personnes en situation d'handicap, la création et la gestion de centres d'accueil, de sport, de loisirs, de culture, de rééducation fonctionnelle ou toutes autres structures pouvant être une source d'intérêt pour une personne handicapée, la mise en action de programmes de parrainage, sont les grandes lignes des objectifs que s'est tracée cette association. Un village pour handicapés, le grand espoir de l'association Selon l'Office national des statistiques, le nombre de personnes handicapées en Algérie a atteint près de deux millions, chiffre que «nous estimons en deçà de la réalité compte tenu des nombreux dossiers non comptabilisés». N'ayant jamais été considérées comme un groupe «cible» pour pouvoir bénéficier d'un programme spécifique, les personnes handicapées figurent dans un service de la direction de l'action sociale parmi « les catégories particulières ». Les prestations de santé fournies restent insuffisantes et ne garantissent pas une qualité de vie à la sortie de l'hôpital. Parent pauvre de toute politique de santé, la réadaptation fonctionnelle reste quasi inéxistante ou très onéreuse. L'association El-Baraka compte lancer un programme d'intégration sociale pour enfants handicapés moteurs à travers la construction d'un «village de jour». Et ce, pour permettre aux enfants handicapés de participer concrètement à des activités adaptées afin de favoriser leur socialisation et leur intégration en groupe. Un espace qui permettra de favoriser leur autonomie par des soins de rééducation fonctionnelle en vue d'une réadaptation. Le projet est, selon l'association, structuré d'espaces très fluides composés de chalets disposés sur un terrain vallonné autour de placettes de regroupement formant ainsi l'aspect de village. Des rues intérieures traversent l'ensemble du projet, structurant ainsi le déplacement des personnes handicapées et favorisant les relations entre les blocs. L'insertion de la personne handicapée est l'autre défi que se lancent les membres de l'association et sa présidente, des activités dans tous les sens pour redonner à la personne confiance. «Pas dans le but seulement de leur apprendre une activité, mais surtout c'est pour forger leur personnalité parfois brisée par les préjugés.» L'association organise des ateliers différents : dessin, pâte chimique, activité culinaire. Cette dernière est un projet qui a pour but de mettre en place un espace de socialisation qui rassemblerait, pendant la durée du projet, des jeunes filles en situation de handicap autour d'une activité (culinaire) et ce, dans le but d'acquérir une autonomie. Pour une meilleure scolarité Au profit de l'enfant, l'association nationale de soutien aux personnes handicapées, El-Baraka, a établi plusieurs projets et combat pour les réaliser. Le plus important consiste à conduire une expérience d'éducation inclusive en milieu associatif et, pourquoi pas, sa promotion auprès de l'administration et ensuite la société civile. L'éducation est basée sur une croyance ferme qui dit que «chaque enfant représente une valeur et que l'endroit idéal pour apprendre est dans une salle de classe avec d'autres enfants de son âge», affirme la présidente. L'inclusion signifie aussi que l'école est le lieu propice pour développer des relations saines et un respect mutuel entre les élèves. «les enfants ayant un handicap ne doivent pas être regroupés dans des locaux séparés, l'éducation inclusive ne fait aucune ségrégation entre les élèves», ajoute la présidente. Un voyage a été mis sur pied par la compagnie aérienne Air Algérie au profit de 20 enfants. Djezzy a organisé une fête au bénéfice des enfants handicapés dans un hôtel à Alger et leur a offert, selon la présidente de l'association, des cadeaux et du matériel orthopédique pour les encourager à foncer et réaliser leur rêve comme tout autre enfant en bonne santé. Ces activités et bien d'autres sortent d'un siège peut être étroit pour contenir réellement ces millions de personnes handicapées mais qui a pu les contenir quand même avec un cœur grand ouvert à tout le monde et spécialement à ceux qui n'ont besoin que d'être «jugés utiles dans la société». Personne n'est à l'abri de l'handicap. Alors «soutenez aujourd'hui pour être peut-être soutenu demain». C. K. Cette organisation, hébergée à Ain Taya, à Alger, se veut être un moyen au service des personnes en situation d'handicap. Fondée depuis plus de dix années, cette association est un véritable trait d'union entre la personne aux besoins spécifiques et les autorités concernées par la prise en charge et entre toute la société aussi. Animée d'ambitions nobles, d'un horizon infini, composée de bénévoles et sans aucune subvention étatique officielle, El Baraka s'est tracée des objectifs aussi grands que celui de redonner l'espoir à cette catégorie de la société. Les membres de cette association et leur tête la présidente, Mme Flora, sollicitent tout le monde pour honorer cette bonne cause qu'est d'assister une personne handicapée et diffuser la réglementation en vigueur relative à la personne aux besoins specifiques en veillant à son application et à son amélioration. La lutte contre toute discrimination, marginalisation ou traitement avilissant nuisant au bien-être d'une personne handicapée, l'écoute, l'orientation et l'accompagnement pour la quête de l'autonomie et l'élaboration de projets de vie, la mise en place et la participation aux campagnes, d'éducation, d'information et de sensibilisation et de prévention visant à réduire les causes invalidantes, des plaidoyers permettant l'adaptation de l'environnement aux personnes en situation d'handicap, la création et la gestion de centres d'accueil, de sport, de loisirs, de culture, de rééducation fonctionnelle ou toutes autres structures pouvant être une source d'intérêt pour une personne handicapée, la mise en action de programmes de parrainage, sont les grandes lignes des objectifs que s'est tracée cette association. Un village pour handicapés, le grand espoir de l'association Selon l'Office national des statistiques, le nombre de personnes handicapées en Algérie a atteint près de deux millions, chiffre que «nous estimons en deçà de la réalité compte tenu des nombreux dossiers non comptabilisés». N'ayant jamais été considérées comme un groupe «cible» pour pouvoir bénéficier d'un programme spécifique, les personnes handicapées figurent dans un service de la direction de l'action sociale parmi « les catégories particulières ». Les prestations de santé fournies restent insuffisantes et ne garantissent pas une qualité de vie à la sortie de l'hôpital. Parent pauvre de toute politique de santé, la réadaptation fonctionnelle reste quasi inéxistante ou très onéreuse. L'association El-Baraka compte lancer un programme d'intégration sociale pour enfants handicapés moteurs à travers la construction d'un «village de jour». Et ce, pour permettre aux enfants handicapés de participer concrètement à des activités adaptées afin de favoriser leur socialisation et leur intégration en groupe. Un espace qui permettra de favoriser leur autonomie par des soins de rééducation fonctionnelle en vue d'une réadaptation. Le projet est, selon l'association, structuré d'espaces très fluides composés de chalets disposés sur un terrain vallonné autour de placettes de regroupement formant ainsi l'aspect de village. Des rues intérieures traversent l'ensemble du projet, structurant ainsi le déplacement des personnes handicapées et favorisant les relations entre les blocs. L'insertion de la personne handicapée est l'autre défi que se lancent les membres de l'association et sa présidente, des activités dans tous les sens pour redonner à la personne confiance. «Pas dans le but seulement de leur apprendre une activité, mais surtout c'est pour forger leur personnalité parfois brisée par les préjugés.» L'association organise des ateliers différents : dessin, pâte chimique, activité culinaire. Cette dernière est un projet qui a pour but de mettre en place un espace de socialisation qui rassemblerait, pendant la durée du projet, des jeunes filles en situation de handicap autour d'une activité (culinaire) et ce, dans le but d'acquérir une autonomie. Pour une meilleure scolarité Au profit de l'enfant, l'association nationale de soutien aux personnes handicapées, El-Baraka, a établi plusieurs projets et combat pour les réaliser. Le plus important consiste à conduire une expérience d'éducation inclusive en milieu associatif et, pourquoi pas, sa promotion auprès de l'administration et ensuite la société civile. L'éducation est basée sur une croyance ferme qui dit que «chaque enfant représente une valeur et que l'endroit idéal pour apprendre est dans une salle de classe avec d'autres enfants de son âge», affirme la présidente. L'inclusion signifie aussi que l'école est le lieu propice pour développer des relations saines et un respect mutuel entre les élèves. «les enfants ayant un handicap ne doivent pas être regroupés dans des locaux séparés, l'éducation inclusive ne fait aucune ségrégation entre les élèves», ajoute la présidente. Un voyage a été mis sur pied par la compagnie aérienne Air Algérie au profit de 20 enfants. Djezzy a organisé une fête au bénéfice des enfants handicapés dans un hôtel à Alger et leur a offert, selon la présidente de l'association, des cadeaux et du matériel orthopédique pour les encourager à foncer et réaliser leur rêve comme tout autre enfant en bonne santé. Ces activités et bien d'autres sortent d'un siège peut être étroit pour contenir réellement ces millions de personnes handicapées mais qui a pu les contenir quand même avec un cœur grand ouvert à tout le monde et spécialement à ceux qui n'ont besoin que d'être «jugés utiles dans la société». Personne n'est à l'abri de l'handicap. Alors «soutenez aujourd'hui pour être peut-être soutenu demain». C. K.