Midi Libre : Que pensez-vous des développements apportés par ce 9e congrès ? Khadidja Messaâd : Les travaux de notre congrès se déroulent le plus normalement du monde, car les préparatifs ont été soigneusement effectués. Le plébiscite de Abdelaziz Belkhadem pour un deuxième mandat est logiquement correct. Il a toute notre confiance. L'introduction d'un quota important de femmes dans les différentes structures du parti est la preuve que le FLN se modernise de plus en plus. Aujourd'hui, la femme participe au côté de l'homme dans la prise de décisions. C'est positif et c'est là toute la grandeur de notre formation politique. Comment appréhendez-vous l'avenir du parti ? Nous sommes persuadés que le FLN restera au sommet de l'échiquier politique national. Le choix des congressistes s'est fait de manière démocratique et il en est de même des différentes commissions installées lors de ce congrès. Donc, nous sommes très confiants quant à l'avenir du parti, et le FLN restera ce parti qui a perpétué le combat de nos valeureux martyrs. A présent, il porte haut la voix de l'Algérie à l'intérieur du pays et à l'étranger. La relève est assurée par ces nombreux jeunes militants qui assureront la continuité des générations. Abdelhakim Zerdani (Jijel) : «Le travail des commissions se fait hâtivement» Midi Libre : Quelle est votre appréciation du déroulement des travaux ? Abdelhakim Zerdani : l'organisation est déplorable. Les travaux des différentes commissions se font à la hâte, et on a l'impression de n'être venus ici que pour entériner des décisions toutes prêtes. Il n'y a aucune concertation entre les congressistes et les membres commission. C'est malheureux en ce sens que le débat fait atrocement défaut. Et puis, sur quelle base se fait le choix des délégués dans les commissions ? Les critères d'éligibilité sont tellement ambigus qu'on ne reconnaît même plus qui représente qui. Que pensez-vous de la reconduction d'Abdelaziz Belkhadem ? Abdelaziz Belkhadem est l'homme du consensus au FLN. N'oublions surtout pas qu'il est parvenu à réunifier, un tant soit peu, les rangs du parti. Ce qui n'est pas facile. Le FLN a vécu de grandes tempêtes ces dernières années et c'est un miracle s'il se tient encore aujourd'hui debout réunissant tout ce monde autour d'un congrès. Néanmoins, un grand travail reste à faire, car les problèmes sont plutôt à la base qu'à la tête du parti. Il faudra que la compétence prime sur les autres considérations dans le choix des élus et autres représentants du FLN. Djoudi Kheinèche (Biskra) : « Nous souhaitons que le congrès soit une fête » Midi Libre : comment la délégation de Biskra se présente- t-elle au 9e congrès ? Djoudi Kheinèche : nous sommes 80 congressistes dont 25% de jeunes à nous présenter aujourd'hui aux assises de notre parti. Nous espérons que le congrès soit une réelle fête entre les militants et cadres du parti car, après tout, il n'y a que 11 postes à pourvoir au Bureau politique. Donc, ce n'est pas tout le monde qui pourra y accéder. L'essentiel est que l'unité et la solidarité règnent au parti, notamment après le rajeunissement de sa composante. Nous sommes tous de la génération de novembre et nous souhaitons qu'Abdelaziz Belkhadem va succéder à lui-même à la tête de l'instance suprême du parti, car il a su restituer la stabilité et la discipline. Qu'en est-il de la mouhafadha de Biskra ? Les militants de Biskra sont toujours là lorsque le FLN a besoin d'eux. Nous activons sans relâche dans toutes les manifestations. En tant que secrétaire de wilaya de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), j'ai toujours œuvré dans le sens de resserrer les rangs des militants pour un objectif suprême qui est celui de préserver l'Algérie comme on l'a fait durant la révolution. M. C. Midi Libre : Que pensez-vous des développements apportés par ce 9e congrès ? Khadidja Messaâd : Les travaux de notre congrès se déroulent le plus normalement du monde, car les préparatifs ont été soigneusement effectués. Le plébiscite de Abdelaziz Belkhadem pour un deuxième mandat est logiquement correct. Il a toute notre confiance. L'introduction d'un quota important de femmes dans les différentes structures du parti est la preuve que le FLN se modernise de plus en plus. Aujourd'hui, la femme participe au côté de l'homme dans la prise de décisions. C'est positif et c'est là toute la grandeur de notre formation politique. Comment appréhendez-vous l'avenir du parti ? Nous sommes persuadés que le FLN restera au sommet de l'échiquier politique national. Le choix des congressistes s'est fait de manière démocratique et il en est de même des différentes commissions installées lors de ce congrès. Donc, nous sommes très confiants quant à l'avenir du parti, et le FLN restera ce parti qui a perpétué le combat de nos valeureux martyrs. A présent, il porte haut la voix de l'Algérie à l'intérieur du pays et à l'étranger. La relève est assurée par ces nombreux jeunes militants qui assureront la continuité des générations. Abdelhakim Zerdani (Jijel) : «Le travail des commissions se fait hâtivement» Midi Libre : Quelle est votre appréciation du déroulement des travaux ? Abdelhakim Zerdani : l'organisation est déplorable. Les travaux des différentes commissions se font à la hâte, et on a l'impression de n'être venus ici que pour entériner des décisions toutes prêtes. Il n'y a aucune concertation entre les congressistes et les membres commission. C'est malheureux en ce sens que le débat fait atrocement défaut. Et puis, sur quelle base se fait le choix des délégués dans les commissions ? Les critères d'éligibilité sont tellement ambigus qu'on ne reconnaît même plus qui représente qui. Que pensez-vous de la reconduction d'Abdelaziz Belkhadem ? Abdelaziz Belkhadem est l'homme du consensus au FLN. N'oublions surtout pas qu'il est parvenu à réunifier, un tant soit peu, les rangs du parti. Ce qui n'est pas facile. Le FLN a vécu de grandes tempêtes ces dernières années et c'est un miracle s'il se tient encore aujourd'hui debout réunissant tout ce monde autour d'un congrès. Néanmoins, un grand travail reste à faire, car les problèmes sont plutôt à la base qu'à la tête du parti. Il faudra que la compétence prime sur les autres considérations dans le choix des élus et autres représentants du FLN. Djoudi Kheinèche (Biskra) : « Nous souhaitons que le congrès soit une fête » Midi Libre : comment la délégation de Biskra se présente- t-elle au 9e congrès ? Djoudi Kheinèche : nous sommes 80 congressistes dont 25% de jeunes à nous présenter aujourd'hui aux assises de notre parti. Nous espérons que le congrès soit une réelle fête entre les militants et cadres du parti car, après tout, il n'y a que 11 postes à pourvoir au Bureau politique. Donc, ce n'est pas tout le monde qui pourra y accéder. L'essentiel est que l'unité et la solidarité règnent au parti, notamment après le rajeunissement de sa composante. Nous sommes tous de la génération de novembre et nous souhaitons qu'Abdelaziz Belkhadem va succéder à lui-même à la tête de l'instance suprême du parti, car il a su restituer la stabilité et la discipline. Qu'en est-il de la mouhafadha de Biskra ? Les militants de Biskra sont toujours là lorsque le FLN a besoin d'eux. Nous activons sans relâche dans toutes les manifestations. En tant que secrétaire de wilaya de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), j'ai toujours œuvré dans le sens de resserrer les rangs des militants pour un objectif suprême qui est celui de préserver l'Algérie comme on l'a fait durant la révolution. M. C.