Exacerbés par un certain nombre de problèmes récurrents dans la profession, les transporteurs à Constantine menacent de recourir à une grève dans les prochains jours. Selon l'Union nationale des transporteurs (Unat) qui a organisé une conférence de presse cette semaine, si la requête de doléances soumise à la Direction des transports ne trouvera pas d'écho "dans les délais légaux", les transporteurs entreront en débrayage illimité. Un ultimatum est, donc, lancé aux pouvoirs publics qui devront réagir certainement sous peu. Les raisons qui ont poussé à cette solution extrême sont multiples dont les plus importantes sont relatives à l'augmentation des tarifs, au manque de place dans les stations ou encore à la saturation de certaines lignes. La pierre d'achoppement entre la Direction des transports et le syndicat des transporteurs demeure plutôt celle de l'augmentation du prix du ticket. Après que certains exploitants de lignes aient augmenté unilatéralement la tarification, il y a quelques mois, et furent rapidement rappelés à l'ordre par la tutelle locale, l'Unat, qui compte dans ses rangs 1.200 adhérents, a introduit une demande en ce sens et déclare "attendre toujours une réponse". La hausse est évaluée entre 25 et 40 dinars, selon que le transport soit urbain ou semi-urbain. Actuellement, la tarification pratiquée est de 15 à 25 dinars. Cette augmentation souhaitée est justifiée, par les concernés, par les frais d'exploitation et du personnel, du prix du carburant et des renouvellements des véhicules roulants. Ils sont 1.700 bus, dont 700 uniquement dans le chef-lieu de wilaya, à assurer des prestations sur des dizaines de lignes. S'ils se mettent à l'arrêt dans quelques jours, le secteur des transports sera largement perturbé, voire parlysé. Les usagers en seront les premiers pénalisés. L'Unat appelle la Direction des transports à l'ouverture du dialogue. N. D. Exacerbés par un certain nombre de problèmes récurrents dans la profession, les transporteurs à Constantine menacent de recourir à une grève dans les prochains jours. Selon l'Union nationale des transporteurs (Unat) qui a organisé une conférence de presse cette semaine, si la requête de doléances soumise à la Direction des transports ne trouvera pas d'écho "dans les délais légaux", les transporteurs entreront en débrayage illimité. Un ultimatum est, donc, lancé aux pouvoirs publics qui devront réagir certainement sous peu. Les raisons qui ont poussé à cette solution extrême sont multiples dont les plus importantes sont relatives à l'augmentation des tarifs, au manque de place dans les stations ou encore à la saturation de certaines lignes. La pierre d'achoppement entre la Direction des transports et le syndicat des transporteurs demeure plutôt celle de l'augmentation du prix du ticket. Après que certains exploitants de lignes aient augmenté unilatéralement la tarification, il y a quelques mois, et furent rapidement rappelés à l'ordre par la tutelle locale, l'Unat, qui compte dans ses rangs 1.200 adhérents, a introduit une demande en ce sens et déclare "attendre toujours une réponse". La hausse est évaluée entre 25 et 40 dinars, selon que le transport soit urbain ou semi-urbain. Actuellement, la tarification pratiquée est de 15 à 25 dinars. Cette augmentation souhaitée est justifiée, par les concernés, par les frais d'exploitation et du personnel, du prix du carburant et des renouvellements des véhicules roulants. Ils sont 1.700 bus, dont 700 uniquement dans le chef-lieu de wilaya, à assurer des prestations sur des dizaines de lignes. S'ils se mettent à l'arrêt dans quelques jours, le secteur des transports sera largement perturbé, voire parlysé. Les usagers en seront les premiers pénalisés. L'Unat appelle la Direction des transports à l'ouverture du dialogue. N. D.