Les risques liés à l'utilisation par les enfants de l'outil Internet en Algérie n'est pas si loin de ceux constatés dans d'autres pays du monde. Avec la progression constante de l'Internet dans le pays, c'est autant de risques auxquels sont exposés les enfants qui surfent sur la toile. Les risques liés à l'utilisation par les enfants de l'outil Internet en Algérie n'est pas si loin de ceux constatés dans d'autres pays du monde. Avec la progression constante de l'Internet dans le pays, c'est autant de risques auxquels sont exposés les enfants qui surfent sur la toile. Cet outil permet l'accès à des connaissances variées dans tous les domaines, mais, malheureusement, contribue inéluctablement à la propagation de la violence, de la pédophilie et du crime. Dans la perspective de débattre sur le sujet, une conférence sur l'utilisation d'Internet par les enfants se tiendra, aujourd'hui, au centre culturel d'Hussein-Dey (Alger). Cette rencontre, à laquelle seront conviés les parents d'enfants, sera animée par des spécialistes. Elle est organisée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) en collaboration avec le centre culturel d'Hussein-Dey et l'entreprise "El Kindi Technologies". Selon une étude de la Gendarmerie nationale, 80% des travaux scolaires effectués par l'enfant algérien sont réalisés par le biais d'Internet. C'est-à-dire, qu'ils ne fournissent aucun effort et se contentent de «copier-coller» le contenu, sachant que celui-ci n'a pas une fiabilité certaine. C'est ce qu'affirme l'étude réalisée, en 2008, par Mourad Zeribi, spécialiste en droit et criminalité des technologies de l'information et de la communication (TIC) à la Gendarmerie nationale. Selon le spécialiste, 80% des enfants, dont l'âge va de 8 à 14 ans, sont attirés par les jeux en ligne, tandis que les 20% restant s'intéressent aux discussions, aux blogs, à l'échange d'idées et d'e-mails sans pour autant se soucier des risques encourus. Les enfants ayant une dépendance à l'Internet risquent plusieurs symptômes psychologiques et physiques. Les symptômes physiques relevés sont la sécheresse des yeux, les maux de tête, de dos, le manque de sommeil, une irrégularité dans les repas ainsi qu'une perturbation de la santé. Aucune surveillance n'est mise en place pour les enfants se rendant aux cybercafés. Le fait est tel qu'ils font face à un monde, certes, virtuel mais dont les menaces restent élevées. Les spécialistes appellent, dans ce sens, tous les acteurs, notamment les pouvoirs publics, les associations et la société civile à ne ménager aucun effort pour protéger et sensibiliser cette frange de la société contre les dangers réels d'une utilisation malsaine du Net, notamment «l'adolescent qui peut facilement être influencé par les idées d'autrui (intégrisme, propagande terroriste, apprentissage subversif ou contraire aux mœurs…)». S'agissant de la pédophilie enfantine, cette même étude indique qu'une croissance importante de la cyber-pédophilie avait été constatée un peu partout dans le monde, depuis 2008. L'Algérie et à l'instar des autres pays, n'en est pas épargnée, affirme-t-on. Le nombre de sites pédophiles ayant été identifiés sur Internet en 2008 s'élève à plus de 970.000. Aujourd'hui, il est question de sensibiliser les enfants contre le vol de données, à savoir, l'identité, adresse du domicile, mots de passe. La sensibilisation porte également sur l'utilisation, voire l'installation de logiciels malveillants abritant les virus, les logiciels-espions, les publiciels. La consultation de contenus inappropriés tel que la pornographie, violence, propagande, sont des risques encourus. Les enfants, soutient-on, doivent faire attention à la manière dont ils utilisent les réseaux sociaux, tel que Facebook, MySpace et autres. A cet effet, il est à noter que la Gendarmerie nationale a mis en place des cellules spécialisées en la matière. Celles-ci jouent un rôle fondamental dans le processus de sensibilisation, notamment avec les associations et autres acteurs de la société civile pour réduire les risques d'une mauvaise utilisation du Net. M. B. Cet outil permet l'accès à des connaissances variées dans tous les domaines, mais, malheureusement, contribue inéluctablement à la propagation de la violence, de la pédophilie et du crime. Dans la perspective de débattre sur le sujet, une conférence sur l'utilisation d'Internet par les enfants se tiendra, aujourd'hui, au centre culturel d'Hussein-Dey (Alger). Cette rencontre, à laquelle seront conviés les parents d'enfants, sera animée par des spécialistes. Elle est organisée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) en collaboration avec le centre culturel d'Hussein-Dey et l'entreprise "El Kindi Technologies". Selon une étude de la Gendarmerie nationale, 80% des travaux scolaires effectués par l'enfant algérien sont réalisés par le biais d'Internet. C'est-à-dire, qu'ils ne fournissent aucun effort et se contentent de «copier-coller» le contenu, sachant que celui-ci n'a pas une fiabilité certaine. C'est ce qu'affirme l'étude réalisée, en 2008, par Mourad Zeribi, spécialiste en droit et criminalité des technologies de l'information et de la communication (TIC) à la Gendarmerie nationale. Selon le spécialiste, 80% des enfants, dont l'âge va de 8 à 14 ans, sont attirés par les jeux en ligne, tandis que les 20% restant s'intéressent aux discussions, aux blogs, à l'échange d'idées et d'e-mails sans pour autant se soucier des risques encourus. Les enfants ayant une dépendance à l'Internet risquent plusieurs symptômes psychologiques et physiques. Les symptômes physiques relevés sont la sécheresse des yeux, les maux de tête, de dos, le manque de sommeil, une irrégularité dans les repas ainsi qu'une perturbation de la santé. Aucune surveillance n'est mise en place pour les enfants se rendant aux cybercafés. Le fait est tel qu'ils font face à un monde, certes, virtuel mais dont les menaces restent élevées. Les spécialistes appellent, dans ce sens, tous les acteurs, notamment les pouvoirs publics, les associations et la société civile à ne ménager aucun effort pour protéger et sensibiliser cette frange de la société contre les dangers réels d'une utilisation malsaine du Net, notamment «l'adolescent qui peut facilement être influencé par les idées d'autrui (intégrisme, propagande terroriste, apprentissage subversif ou contraire aux mœurs…)». S'agissant de la pédophilie enfantine, cette même étude indique qu'une croissance importante de la cyber-pédophilie avait été constatée un peu partout dans le monde, depuis 2008. L'Algérie et à l'instar des autres pays, n'en est pas épargnée, affirme-t-on. Le nombre de sites pédophiles ayant été identifiés sur Internet en 2008 s'élève à plus de 970.000. Aujourd'hui, il est question de sensibiliser les enfants contre le vol de données, à savoir, l'identité, adresse du domicile, mots de passe. La sensibilisation porte également sur l'utilisation, voire l'installation de logiciels malveillants abritant les virus, les logiciels-espions, les publiciels. La consultation de contenus inappropriés tel que la pornographie, violence, propagande, sont des risques encourus. Les enfants, soutient-on, doivent faire attention à la manière dont ils utilisent les réseaux sociaux, tel que Facebook, MySpace et autres. A cet effet, il est à noter que la Gendarmerie nationale a mis en place des cellules spécialisées en la matière. Celles-ci jouent un rôle fondamental dans le processus de sensibilisation, notamment avec les associations et autres acteurs de la société civile pour réduire les risques d'une mauvaise utilisation du Net. M. B.