Les participants à ce colloque de trois jours, organisé par le HCI, examineront plusieurs questions liées à la civilisation musulmane à l'ère médiévale, notamment pendant le règne des Abbassides afin d'établir un parallèle avec le présent en vue de corriger les lacunes actuelles. Les participants à ce colloque de trois jours, organisé par le HCI, examineront plusieurs questions liées à la civilisation musulmane à l'ère médiévale, notamment pendant le règne des Abbassides afin d'établir un parallèle avec le présent en vue de corriger les lacunes actuelles. Le coup d'envoi du colloque international sur "L'Islam et les sciences rationnelles entre passé et présent" a été donné hier à Alger avec la participation d'experts et de spécialistes algériens, arabes et étrangers à l'image du bibliographe et directeur de l'Institut du Monde arabe M. Tayeb Larroussi, de Nidhal Guessoum, expert en astronomie, directeur de l'université El Chariqua aux Emirats arabes unis et le Dr Ahmed Djebbar (ex-ministre de l'Education nationale) et enseignant à l'université de Lille. Les participants à ce colloque de trois jours, organisé par le HCI, examineront plusieurs questions liées à la civilisation musulmane à l'ère médiévale, notamment pendant le règne des Abbassides qui a été marqué par l'essor et le rayonnement des sciences rationnelles, afin d'établir un parallèle avec le présent en vue de corriger les lacunes actuelles. Plusieurs conférences sont prévues dans ce cadre, notamment sur le rôle de la civilisation musulmane dans la transmission des sciences à l'Occident, les miracles scientifiques du Saint Coran et le soufisme en Islam. Les travaux de ce colloque international se poursuivront au niveau de quatre ateliers de travail qui s'attelleront à l'examen des sciences rationnelles : la philosophie, la psychologie, la sociologie et l'histoire. Les participants aborderont d'autres thèmes se rapportant à la médecine, aux mathématiques, à l'astronomie, à la physique et à la chimie. Le colloque sera sanctionné par une série de recommandations. Le président du Haut conseil islamique (HCI), M. Cheikh Bouamrane, parrain de cette manifestation, a souligné, dans une allocution prononcée à cette occasion, que ce colloque "vient répondre aux interrogations de certains intellectuels sur l'accord entre Islam et esprit et l'apport de cette religion à la civilisation universelle". Il a précisé que ces interrogations procédaient du manque de connaissance de la culture islamique et du «peu d'intérêt» que lui accordent certains chercheurs, scientifiques et journalistes, notamment en Occident. Le Saint Coran et la Sunna, a-t-il dit, mettent en exergue l'importance de la recherche et de la connaissance dans le domaine des sciences rationnelles et incitent à l'acquisition du savoir et de la science. «Il est temps de divulguer tout ce qui a été réalisé par les savants musulmans», avait déclaré il y a quelques jours Cheikh Bouamrane pour qui les œuvres des savants musulmans et arabes sont précieuses «mais demeurent méconnues aussi bien par les musulmans que par les chrétiens et les juifs». «C'est donc une occasion pour faire connaître El Beyrouni, le mathématicien, le pharmacien et l'anthropologue, El Khaouarizmi, Ibn Khaldoun et d'autres savants musulmans», a-t-il souligné estimant que cette rencontre est une réponse «avec courtoisie» à certains comportements agressifs. «Les agissements provocateurs contre l'Islam et les musulmans sont de plus en plus virulents», déplore le président du HCI, qu'il faut combattre par deux moyens. D'abord, « par des moyens persuasifs à travers l'enseignement, le programme et le livre scolaires et ce, dès le jeune âge». Ensuite, par «l'institutionnalisation de mesures répressives». «Toute personne qui s'attaque aux religions monothéistes doit être condamnée par la loi et comparaitre devant les tribunaux», a affirmé le président du HCI. Y.D. Le coup d'envoi du colloque international sur "L'Islam et les sciences rationnelles entre passé et présent" a été donné hier à Alger avec la participation d'experts et de spécialistes algériens, arabes et étrangers à l'image du bibliographe et directeur de l'Institut du Monde arabe M. Tayeb Larroussi, de Nidhal Guessoum, expert en astronomie, directeur de l'université El Chariqua aux Emirats arabes unis et le Dr Ahmed Djebbar (ex-ministre de l'Education nationale) et enseignant à l'université de Lille. Les participants à ce colloque de trois jours, organisé par le HCI, examineront plusieurs questions liées à la civilisation musulmane à l'ère médiévale, notamment pendant le règne des Abbassides qui a été marqué par l'essor et le rayonnement des sciences rationnelles, afin d'établir un parallèle avec le présent en vue de corriger les lacunes actuelles. Plusieurs conférences sont prévues dans ce cadre, notamment sur le rôle de la civilisation musulmane dans la transmission des sciences à l'Occident, les miracles scientifiques du Saint Coran et le soufisme en Islam. Les travaux de ce colloque international se poursuivront au niveau de quatre ateliers de travail qui s'attelleront à l'examen des sciences rationnelles : la philosophie, la psychologie, la sociologie et l'histoire. Les participants aborderont d'autres thèmes se rapportant à la médecine, aux mathématiques, à l'astronomie, à la physique et à la chimie. Le colloque sera sanctionné par une série de recommandations. Le président du Haut conseil islamique (HCI), M. Cheikh Bouamrane, parrain de cette manifestation, a souligné, dans une allocution prononcée à cette occasion, que ce colloque "vient répondre aux interrogations de certains intellectuels sur l'accord entre Islam et esprit et l'apport de cette religion à la civilisation universelle". Il a précisé que ces interrogations procédaient du manque de connaissance de la culture islamique et du «peu d'intérêt» que lui accordent certains chercheurs, scientifiques et journalistes, notamment en Occident. Le Saint Coran et la Sunna, a-t-il dit, mettent en exergue l'importance de la recherche et de la connaissance dans le domaine des sciences rationnelles et incitent à l'acquisition du savoir et de la science. «Il est temps de divulguer tout ce qui a été réalisé par les savants musulmans», avait déclaré il y a quelques jours Cheikh Bouamrane pour qui les œuvres des savants musulmans et arabes sont précieuses «mais demeurent méconnues aussi bien par les musulmans que par les chrétiens et les juifs». «C'est donc une occasion pour faire connaître El Beyrouni, le mathématicien, le pharmacien et l'anthropologue, El Khaouarizmi, Ibn Khaldoun et d'autres savants musulmans», a-t-il souligné estimant que cette rencontre est une réponse «avec courtoisie» à certains comportements agressifs. «Les agissements provocateurs contre l'Islam et les musulmans sont de plus en plus virulents», déplore le président du HCI, qu'il faut combattre par deux moyens. D'abord, « par des moyens persuasifs à travers l'enseignement, le programme et le livre scolaires et ce, dès le jeune âge». Ensuite, par «l'institutionnalisation de mesures répressives». «Toute personne qui s'attaque aux religions monothéistes doit être condamnée par la loi et comparaitre devant les tribunaux», a affirmé le président du HCI. Y.D.