Les négociations sur les conventions collectives de branches, dans le secteur privé, entrent dans le vif du sujet. Les représentants de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et ceux des cinq associations patronales, signataires du pacte économique et social, se réuniront selon Boualem Merrakech, président de la Confédération algérienne du patronat, «demain à Alger pour discuter des conventions de branches». Il est prévu que les signataires du pacte économique et social, en l'occurrence la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) et l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve) participent à cette rencontre. Pour le président de la CAP, Boualem Merrakech, la rencontre de jeudi permettra aux «2 partenaires de discuter des modalités pratiques», à mettre en œuvre pour les conventions de branches. Les négociations collectives de branches portent outre, sur les augmentations des salaires, selon Boualem Merrakech, la classification professionnelle, et les points «relatifs aux allocations familiales, aux mutuelles et à la retraite dans le secteur privé». Au sujet d'une éventuelle hausse des salaires des salariés du secteur privé, le patron de la CAP affirme que «les entreprises n'ont rien à donner» et souhaite que «les négociations entre le patronat et les partenaires doivent tenir compte de la situation financière de l'entreprise et de ses possibilités d'accroître sa productivité», celles du secteur productif. Boualem Merrakech ne rejette pas «dans le fond» ce dispositif qui est «un moyen d'échange financier international», mais il le rejette dans «la forme selon laquelle le gouvernement entend l'appliquer» et qui risque de bloquer les activités des entreprises productives du secteur et de menacer l'existence même des entreprises et l'emploi. Il assure que le gouvernement «reconnaît qu'il y a un problème dans son application» et souhaite «son assouplissement pour permettre aux entreprises de fonctionner de la même manière qu'avant», soulignant que les opérateurs économiques n'étaient pas préparés pour faire face et s'adapter à ce dispositif. Il avoue que si l'application du crédoc était «étalée sur le temps, ce serait une bonne chose pour les opérateurs économiques». Concernant les allocations familiales qui devraient revenir, graduellement, à la charge des entreprises, le premier responsable de la CAP affirme qu'il y a eu «un consensus» pour leur report sine die et révèle que son organisation projette de «créer une mutuelle», à charge pour les pouvoirs publics de «les accompagner dans cette démarche». S. B. Les négociations sur les conventions collectives de branches, dans le secteur privé, entrent dans le vif du sujet. Les représentants de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et ceux des cinq associations patronales, signataires du pacte économique et social, se réuniront selon Boualem Merrakech, président de la Confédération algérienne du patronat, «demain à Alger pour discuter des conventions de branches». Il est prévu que les signataires du pacte économique et social, en l'occurrence la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) et l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve) participent à cette rencontre. Pour le président de la CAP, Boualem Merrakech, la rencontre de jeudi permettra aux «2 partenaires de discuter des modalités pratiques», à mettre en œuvre pour les conventions de branches. Les négociations collectives de branches portent outre, sur les augmentations des salaires, selon Boualem Merrakech, la classification professionnelle, et les points «relatifs aux allocations familiales, aux mutuelles et à la retraite dans le secteur privé». Au sujet d'une éventuelle hausse des salaires des salariés du secteur privé, le patron de la CAP affirme que «les entreprises n'ont rien à donner» et souhaite que «les négociations entre le patronat et les partenaires doivent tenir compte de la situation financière de l'entreprise et de ses possibilités d'accroître sa productivité», celles du secteur productif. Boualem Merrakech ne rejette pas «dans le fond» ce dispositif qui est «un moyen d'échange financier international», mais il le rejette dans «la forme selon laquelle le gouvernement entend l'appliquer» et qui risque de bloquer les activités des entreprises productives du secteur et de menacer l'existence même des entreprises et l'emploi. Il assure que le gouvernement «reconnaît qu'il y a un problème dans son application» et souhaite «son assouplissement pour permettre aux entreprises de fonctionner de la même manière qu'avant», soulignant que les opérateurs économiques n'étaient pas préparés pour faire face et s'adapter à ce dispositif. Il avoue que si l'application du crédoc était «étalée sur le temps, ce serait une bonne chose pour les opérateurs économiques». Concernant les allocations familiales qui devraient revenir, graduellement, à la charge des entreprises, le premier responsable de la CAP affirme qu'il y a eu «un consensus» pour leur report sine die et révèle que son organisation projette de «créer une mutuelle», à charge pour les pouvoirs publics de «les accompagner dans cette démarche». S. B.