La coopération algéro-néerlandaise est en passe de connaître un nouvel essor, selon l'ambassadeur des Pays-Bas à Alger, Jan Gijs Schouten, qui a invité les entreprises algériennes à faire connaître leurs besoins pour permettre aux partenaires hollandais d'exprimer leurs intentions de coopération et d'investissements. «L'Algérie n'est pas très connue en Hollande et les potentialités économiques des Pays-Bas ne sont pas également bien connues en Algérie sachant que la Hollande n'est pas un pays francophone, mais tout proche pourtant de la France» a notamment précisé le diplomate lors d'une rencontre avec la presse à Alger. Les entrepreneurs et les investisseurs hollandais sont toujours prêts à coopérer avec des opérateurs économiques algériens. En effet, les différentes visites de délégations d'hommes d'affaires de ce pays en Algérie et les efforts de la mission diplomatique et économique de l'ambassade, en direction du rapprochement des opérateurs des deux pays, attestent de la volonté ferme des investisseurs néerlandais de tisser des relations économiques et commerciales durables avec les entreprises algériennes. Le volet de l'hydraulique intéresse beaucoup les opérateurs hollandais dans la mesure où ils possèdent un savoir-faire dans le domaine de traitement de l'eau. Ainsi, Schouten a affirmé que «l'important pour les entrepreneurs hollandais ne consiste pas seulement à réaliser des joint-ventures avec des entreprises algériennes, mais surtout à transférer les technologies de pointe. Car, en Algérie, les technologies sont bien sollicitées. Les entreprises néerlandaises sont prêtes à transmettre leurs technologies assez élevées en matière de traitement de l'eau de haute qualité». Celui-ci estime que la coopération bilatérale pourrait porter, dans ce domaine, sur la purification et l'assainissement de l'eau et le développement des barrages, déclarant «qu'en Hollande, nous avons beaucoup d'eau alors que l'Algérie a des pénuries, d'où la nécessité d'asseoir une coopération fructueuse». Il est impérieux, aujourd'hui, de réactiver le traité algéro-néerlandais relatif à la protection des investissements réciproques des opérateurs économiques des deux pays afin de favoriser l'afflux des financements des projets de développement. «Il n'existe pas de projets concrets de coopération dans le secteur de l'énergie éolienne entre nos deux pays, mais des entreprises des Pays-Bas sont très intéressées par ce type de partenariat. Quelques entreprises algériennes ont, en fait, demandé des informations aux sociétés hollandaises pour examiner les opportunités de coopération» a-t-il précisé. Avec un montant de 183,46 millions de dollars de flux financiers entrants en Algérie (IDE) les Pays-Bas se rangent à la 3e place des pays européens en matière d'investissement. Mais, l'objectif des entrepreneurs de ce pays consiste à optimiser leurs projets d'investissements dans les prochaines années. Pour sa part, Marianne Vaes, conseillère au ministère de l'agriculture des Pays-Bas, a souligné que «les professionnels hollandais interviennent dans la purification de l'eau dans la wilaya d'El Oued. Concernant la production laitière, la Hollande pourrait exporter entre 10 mille et 15 mille vaches par an (génisses) en Algérie». A. A. La coopération algéro-néerlandaise est en passe de connaître un nouvel essor, selon l'ambassadeur des Pays-Bas à Alger, Jan Gijs Schouten, qui a invité les entreprises algériennes à faire connaître leurs besoins pour permettre aux partenaires hollandais d'exprimer leurs intentions de coopération et d'investissements. «L'Algérie n'est pas très connue en Hollande et les potentialités économiques des Pays-Bas ne sont pas également bien connues en Algérie sachant que la Hollande n'est pas un pays francophone, mais tout proche pourtant de la France» a notamment précisé le diplomate lors d'une rencontre avec la presse à Alger. Les entrepreneurs et les investisseurs hollandais sont toujours prêts à coopérer avec des opérateurs économiques algériens. En effet, les différentes visites de délégations d'hommes d'affaires de ce pays en Algérie et les efforts de la mission diplomatique et économique de l'ambassade, en direction du rapprochement des opérateurs des deux pays, attestent de la volonté ferme des investisseurs néerlandais de tisser des relations économiques et commerciales durables avec les entreprises algériennes. Le volet de l'hydraulique intéresse beaucoup les opérateurs hollandais dans la mesure où ils possèdent un savoir-faire dans le domaine de traitement de l'eau. Ainsi, Schouten a affirmé que «l'important pour les entrepreneurs hollandais ne consiste pas seulement à réaliser des joint-ventures avec des entreprises algériennes, mais surtout à transférer les technologies de pointe. Car, en Algérie, les technologies sont bien sollicitées. Les entreprises néerlandaises sont prêtes à transmettre leurs technologies assez élevées en matière de traitement de l'eau de haute qualité». Celui-ci estime que la coopération bilatérale pourrait porter, dans ce domaine, sur la purification et l'assainissement de l'eau et le développement des barrages, déclarant «qu'en Hollande, nous avons beaucoup d'eau alors que l'Algérie a des pénuries, d'où la nécessité d'asseoir une coopération fructueuse». Il est impérieux, aujourd'hui, de réactiver le traité algéro-néerlandais relatif à la protection des investissements réciproques des opérateurs économiques des deux pays afin de favoriser l'afflux des financements des projets de développement. «Il n'existe pas de projets concrets de coopération dans le secteur de l'énergie éolienne entre nos deux pays, mais des entreprises des Pays-Bas sont très intéressées par ce type de partenariat. Quelques entreprises algériennes ont, en fait, demandé des informations aux sociétés hollandaises pour examiner les opportunités de coopération» a-t-il précisé. Avec un montant de 183,46 millions de dollars de flux financiers entrants en Algérie (IDE) les Pays-Bas se rangent à la 3e place des pays européens en matière d'investissement. Mais, l'objectif des entrepreneurs de ce pays consiste à optimiser leurs projets d'investissements dans les prochaines années. Pour sa part, Marianne Vaes, conseillère au ministère de l'agriculture des Pays-Bas, a souligné que «les professionnels hollandais interviennent dans la purification de l'eau dans la wilaya d'El Oued. Concernant la production laitière, la Hollande pourrait exporter entre 10 mille et 15 mille vaches par an (génisses) en Algérie». A. A.