Ligne ferroviaire Bechar-Abadla: une nouvelle infrastructure au service du développement dans la région    L'Espagne annule un contrat d'armement avec une entreprise sioniste en soutien à la cause palestinienne    Ouverture des inscriptions pour participer à la caravane touristique nationale    Le président de la République procède à la mise en service de la station de pompage Guetrani 2 et de la station d'épuration des eaux à Béchar    Attaf reçu à Helsinki par le président de la République de Finlande    Education : Semaine nationale d'information et des portes-ouvertes sur l'orientation scolaire et professionnelle du 4 au 8 mai prochain    Clôture de la 14e édition du Festival culturel international de musique symphonique    Attaf s'entretient avec le ministre finlandais du Commerce extérieur et du Développement    Grande campagne de nettoyage durant ce week-end    Régulation Boursière : la Cosob prend la présidence du Conseil des autorités arabes    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'élève à 51.355 martyrs et 117.248 blessés    Guerre ouverte contre la violence !    «Ziani va nous rejoindre à la DTN»    «Les relations qui ont connu un développement notable doivent évoluer vers une nouvelle étape»    Ooredoo brille lors de la 2e journée de l'ICT Africa Summit 2025    Manuel de survie pour un régime en sursis    Quand les abus menacent la paix mondiale !    Naissance d'un club sportif du nom du chahid Pr Djilali-Liabes    Des armes de guerre du Sahel et des drogues du Maroc saisies par l'ANP    La famine se propage..    Condoléances du président de la République à la famille de la défunte    Communication: M. Meziane appelle les journalistes sportifs à se conformer à la déontologie de la profession    Une délégation de l'ESGN en visite d'information au siège de l'APN    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr reçoit le Directeur général pour la région MENA à la Commission européenne    Des cadres et officiers de la Gendarmerie nationale en visite au Conseil de la nation    Relizane: un programme riche et varié pour faire connaître le patrimoine culturel de la région    Ligue 1: le président de la FAF exhorte les responsables de clubs à veiller au bon déroulement des matchs dans un esprit de fair-play    Une vision prospective claire, selon les experts    L'arbitre de la rencontre USMK-PAC au box des accusés !    Les tombeaux royaux de Numidie proposés au classement ''dès l'année prochaine''    Convergences transcendentalement divergentes entre l'art et la religion    FAF: "Ziani va nous rejoindre à la DTN"    Haltérophilie: Kamel Saïdi élu membre du bureau exécutif de l'UA de la discipline    Un programme sportif suspendu    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



35 familles sans titres de propriété depuis 1997
Coopérative Icosium à Garidi, Kouba
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 04 - 2010

La régularisation des constructions "anarchiques" se révèle bien plus complexe que prévu. Des îlots d'habitations jugés "illégaux" par les pouvoirs publics ne le sont toutefois pas aux yeux de leurs occupants, car en possession d'attribution "légale" de terrains.
La régularisation des constructions "anarchiques" se révèle bien plus complexe que prévu. Des îlots d'habitations jugés "illégaux" par les pouvoirs publics ne le sont toutefois pas aux yeux de leurs occupants, car en possession d'attribution "légale" de terrains.
L'anarchie connue par les APC, au cours de la décennie noire, a engendré des situations pour le moins kafkaéennes. En matière de foncier Alger a beaucoup pâti, en effet le moindre terrain inoccupé avait été morcelé et attribué à tout va. Aujourd'hui et avec le retour de la sécurité et surtout d'une gestion censée la mise à nu de ces situations pénalisent beaucoup de familles qui se voient contester leurs droits sur des terrains sur lesquels ils ont érigé leurs toits au prix de lourds sacrifices et surtout en toute bonne foi. C'est le cas de la coopérative foncière «Icosium» à Garidi, Kouba où trente-cinq familles luttent aujourd'hui pour avoir le droit de garder leurs maisons construites en 1997. Cet îlot d'habitations, situé entre deux écoles primaires et la cité Jolivue, n'a pourtant pas d'existence légale aux yeux de l'administration. Ces habitations ont été en effet construites sans permis de construire ni actes de propriété du terrain. Pourtant, il ne s'agit nullement de constructions anarchiques, puisque ces terrains leur ont en bonne et due forme par les autorités communales de l'époque. Ils espéraient pouvoir régulariser leur situation et obtenir les documents justifiant leur propriété, mais voilà qu'en 2002 le wali délégué déclare l'attribution de ce terrain "illégale". Depuis cette période ces familles appréhendent le sort qui les attend, d'ailleurs il leur est même contesté le droit de réparrer quoi que ce soit sur les façades exterieures ayant pourtant subi les outrages du temps. Ces familles aujourd'hui sont totalement désorientées et affirment ne pas comprendre la décision du wali délégué d'Hussein Dey lequel a décrété "illégale toute construction ou extension au sein de cette coopérative". "Ces lots de terrain nous ont été attribués par l'APC de Kouba et ils ont été enregistrés par l'Agence foncière d'Hussein Dey en 1998. Nous possèdons les papiers administratifs justifiant notre existence dans cette coopérative foncière", nous affirment ces familles. Mais en dépit de leurs incessants appels, le statut de cette coopérative demeure indéfinissable et la situation de ses occupants reste indécise. "Rien ne justifie ce refus de nous octroyer nos titres de propriété ou au moins nous permettre de rénover nos toits". Le wali délégué, apprend-on, justifie sa position par le fait que ce terrain est propriété de l'Etat et devrait être exploité pour des projets d'intérêt général, dont l'extension de l'établissement primaire à proximité de cette agglomération. Les résidants de cet îlot, eux bien entendu, ne l'entendent pas de cette oreille et affirment qu'ils ne "sont pas tenus de payer pour les erreurs de l'administration". La coopérative Icosium n'est malheureusement pas un cas isolé puisque beaucoup d'autres familles se débattent dans la même situation.
C. K.
L'anarchie connue par les APC, au cours de la décennie noire, a engendré des situations pour le moins kafkaéennes. En matière de foncier Alger a beaucoup pâti, en effet le moindre terrain inoccupé avait été morcelé et attribué à tout va. Aujourd'hui et avec le retour de la sécurité et surtout d'une gestion censée la mise à nu de ces situations pénalisent beaucoup de familles qui se voient contester leurs droits sur des terrains sur lesquels ils ont érigé leurs toits au prix de lourds sacrifices et surtout en toute bonne foi. C'est le cas de la coopérative foncière «Icosium» à Garidi, Kouba où trente-cinq familles luttent aujourd'hui pour avoir le droit de garder leurs maisons construites en 1997. Cet îlot d'habitations, situé entre deux écoles primaires et la cité Jolivue, n'a pourtant pas d'existence légale aux yeux de l'administration. Ces habitations ont été en effet construites sans permis de construire ni actes de propriété du terrain. Pourtant, il ne s'agit nullement de constructions anarchiques, puisque ces terrains leur ont en bonne et due forme par les autorités communales de l'époque. Ils espéraient pouvoir régulariser leur situation et obtenir les documents justifiant leur propriété, mais voilà qu'en 2002 le wali délégué déclare l'attribution de ce terrain "illégale". Depuis cette période ces familles appréhendent le sort qui les attend, d'ailleurs il leur est même contesté le droit de réparrer quoi que ce soit sur les façades exterieures ayant pourtant subi les outrages du temps. Ces familles aujourd'hui sont totalement désorientées et affirment ne pas comprendre la décision du wali délégué d'Hussein Dey lequel a décrété "illégale toute construction ou extension au sein de cette coopérative". "Ces lots de terrain nous ont été attribués par l'APC de Kouba et ils ont été enregistrés par l'Agence foncière d'Hussein Dey en 1998. Nous possèdons les papiers administratifs justifiant notre existence dans cette coopérative foncière", nous affirment ces familles. Mais en dépit de leurs incessants appels, le statut de cette coopérative demeure indéfinissable et la situation de ses occupants reste indécise. "Rien ne justifie ce refus de nous octroyer nos titres de propriété ou au moins nous permettre de rénover nos toits". Le wali délégué, apprend-on, justifie sa position par le fait que ce terrain est propriété de l'Etat et devrait être exploité pour des projets d'intérêt général, dont l'extension de l'établissement primaire à proximité de cette agglomération. Les résidants de cet îlot, eux bien entendu, ne l'entendent pas de cette oreille et affirment qu'ils ne "sont pas tenus de payer pour les erreurs de l'administration". La coopérative Icosium n'est malheureusement pas un cas isolé puisque beaucoup d'autres familles se débattent dans la même situation.
C. K.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.