A deux mois du coup d'envoi du Mondial-2010 et de son premier match contre l'Uruguay, l'équipe de France vit au rythme des bulletins de santé en défense, tandis que son attaquant Nicolas Anelka tire la sonnette d'alarme après le brouillon contre l'Espagne en amical en mars. L'attaquant de Chelsea, qui ne s'était pas arrêté devant la presse après la prestation inquiétante des Bleus battus 2 à 0 en amical au Stade de France contre l'Espagne le 3 mars, n'a pas mâché ses mots plus d'un mois après. Sur la chaîne de télévision privée Orange Sport, «Nico» a lâché: "On ne peut pas continuer à prendre des leçons de football comme on en a pris contre l'Espagne par exemple. Il va falloir qu'on trouve quelque chose, il va falloir qu'on travaille pour trouver la solution. Sinon ce n'est pas possible, on va partir au bout de trois matches." "Tu ne peux pas perdre 2-0 comme ça, a-t-il insisté. C'était vraiment ridicule. On le sait tous, on s'est fait «tuer» sur le terrain. C'était une D1 contre une D4. C'est la vérité. On aurait dit des pros contre des amateurs." Sa comparaison avec les champions d'Europe 2008 est sans équivoque: "Au niveau du positionnement, tactiquement, au niveau de la confiance, les mecs (les Espagnols) n'ont rien à voir avec nous. Ils ont du jeu, ils savent où ils vont aller, par où ils vont passer... Quand c'est bloqué d'un côté, ils changent de côté... Ils connaissent le football! Tant qu'on n'aura pas ça, il n'y aura rien du tout". Une réunion des cadres, comme celle qui avait eu lieu début septembre 2009 avant les matches de qualification au Mondial contre la Roumanie et la Serbie, est sans doute à attendre. Elle devrait être pimentée. "La période de préparation (au Mondial) sera importante. Il y a énormément de problèmes qu'on devra régler en interne", avait déjà prévenu Florent Malouda, partenaire d'Anelka à Chelsea. Défense, la charnière grince Raymond Domenech semblait miser pour le Mondial sur la charnière centrale Gallas-Abidal. Mais le sélectionneur a vu sous ses yeux les deux hommes se blesser ces dernières semaines en Ligue des champions alors qu'il était allé superviser les quarts de finale entre Arsenal et Barcelone. Le cas le plus préoccupant est celui de Gallas. Ce dernier a été victime d'une rechute au niveau de son mollet gauche au match aller la semaine dernière. Sa saison est sans doute terminée avec les Gunners. Théoriquement, il a encore du temps pour se remettre sur pied avant le début du stage à Tignes (Alpes françaises), le 18 mai, qui lancera la préparation des Bleus pour le Mondial. Mais dans quel état sera-t-il? La fraîcheur l'emportera-t-elle sur le manque de compétition? Puis au match retour, ce mardi, c'est «Abi» qui s'est de nouveau blessé à un adducteur. C'est a priori moins grave pour le défenseur des Catalans, qui n'en aurait que pour 7 à 10 jours. Mais c'est encore un passage par l'infirmerie. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Car les remplaçants potentiels dans l'axe de la défense ne sont pas fringants. Au FC Séville, Julien Escudé, joue, mais est apparu fébrile lors de son dernier match, tandis que Sébastien Squillaci se remet doucement de sa cheville gauche blessée. Et à Bordeaux, Michaël Ciani a mis du temps à digérer sa première sélection, cette fameuse "leçon" donnée par la Roja comme le dit Anelka. Agences A deux mois du coup d'envoi du Mondial-2010 et de son premier match contre l'Uruguay, l'équipe de France vit au rythme des bulletins de santé en défense, tandis que son attaquant Nicolas Anelka tire la sonnette d'alarme après le brouillon contre l'Espagne en amical en mars. L'attaquant de Chelsea, qui ne s'était pas arrêté devant la presse après la prestation inquiétante des Bleus battus 2 à 0 en amical au Stade de France contre l'Espagne le 3 mars, n'a pas mâché ses mots plus d'un mois après. Sur la chaîne de télévision privée Orange Sport, «Nico» a lâché: "On ne peut pas continuer à prendre des leçons de football comme on en a pris contre l'Espagne par exemple. Il va falloir qu'on trouve quelque chose, il va falloir qu'on travaille pour trouver la solution. Sinon ce n'est pas possible, on va partir au bout de trois matches." "Tu ne peux pas perdre 2-0 comme ça, a-t-il insisté. C'était vraiment ridicule. On le sait tous, on s'est fait «tuer» sur le terrain. C'était une D1 contre une D4. C'est la vérité. On aurait dit des pros contre des amateurs." Sa comparaison avec les champions d'Europe 2008 est sans équivoque: "Au niveau du positionnement, tactiquement, au niveau de la confiance, les mecs (les Espagnols) n'ont rien à voir avec nous. Ils ont du jeu, ils savent où ils vont aller, par où ils vont passer... Quand c'est bloqué d'un côté, ils changent de côté... Ils connaissent le football! Tant qu'on n'aura pas ça, il n'y aura rien du tout". Une réunion des cadres, comme celle qui avait eu lieu début septembre 2009 avant les matches de qualification au Mondial contre la Roumanie et la Serbie, est sans doute à attendre. Elle devrait être pimentée. "La période de préparation (au Mondial) sera importante. Il y a énormément de problèmes qu'on devra régler en interne", avait déjà prévenu Florent Malouda, partenaire d'Anelka à Chelsea. Défense, la charnière grince Raymond Domenech semblait miser pour le Mondial sur la charnière centrale Gallas-Abidal. Mais le sélectionneur a vu sous ses yeux les deux hommes se blesser ces dernières semaines en Ligue des champions alors qu'il était allé superviser les quarts de finale entre Arsenal et Barcelone. Le cas le plus préoccupant est celui de Gallas. Ce dernier a été victime d'une rechute au niveau de son mollet gauche au match aller la semaine dernière. Sa saison est sans doute terminée avec les Gunners. Théoriquement, il a encore du temps pour se remettre sur pied avant le début du stage à Tignes (Alpes françaises), le 18 mai, qui lancera la préparation des Bleus pour le Mondial. Mais dans quel état sera-t-il? La fraîcheur l'emportera-t-elle sur le manque de compétition? Puis au match retour, ce mardi, c'est «Abi» qui s'est de nouveau blessé à un adducteur. C'est a priori moins grave pour le défenseur des Catalans, qui n'en aurait que pour 7 à 10 jours. Mais c'est encore un passage par l'infirmerie. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Car les remplaçants potentiels dans l'axe de la défense ne sont pas fringants. Au FC Séville, Julien Escudé, joue, mais est apparu fébrile lors de son dernier match, tandis que Sébastien Squillaci se remet doucement de sa cheville gauche blessée. Et à Bordeaux, Michaël Ciani a mis du temps à digérer sa première sélection, cette fameuse "leçon" donnée par la Roja comme le dit Anelka. Agences