L'Autorité palestinienne a dénoncé hier la décision israélienne visant à expulser des dizaines de milliers de Palestiniens vivant en Cisjordanie occupée, un projet inique qui va de surcroit à l'encontre des accords conclus avec Israël. L'Autorité palestinienne a dénoncé hier la décision israélienne visant à expulser des dizaines de milliers de Palestiniens vivant en Cisjordanie occupée, un projet inique qui va de surcroit à l'encontre des accords conclus avec Israël. Cette décision est entrée en vigueur hier. Sur ordre de l'armée, les forces de l'occupation israéliennes comptent expulser des dizaines de milliers de Palestiniens vivant en Cisjordanie. Par cette décision israélienne "toute personne trouvée sans permis spécifique, y compris dans les zones contrôlées par l'Autorité palestinienne, peut désormais être emprisonnée ou expulsée de Cisjordanie", s'est insurgé dans un communiqu, le principal négociateur palestinien Saëb Arekat. Il a souligné à ce propos qu'Israël tente de «transformer les Palestiniens en criminels dans leurs propres foyers», en "minant les efforts" déployés par l'Autorité palestinienne dans la gestion de ses affaires. Mardi, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a qualifié cette mesure «d'illégale» lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du Comité de coordination de l'aide internationale à la Palestine tenue à Madrid. «L'ordre militaire qui vise à déporter des Palestiniens ou à les soumettre à des poursuites (...) est à tous points de vue illégal», a indiqué le Premier ministre palestinien Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le président syrien, Bachar el Assad, tout en dénonçant la décision, ont réclamé de la communauté internationale d'adopter «une position claire» concernant les tentatives israéliennes de judaïser les territoires palestiniens occupés. Le Président El-Assad a appelé à ce propos «la communauté arabe et internationale à une position claire concernant les tentatives israéliennes d'appliquer une politique de purification raciale en Cisjordanie et d'expulser les Palestiniens de leur patrie». La France, par son ministère français des Affaires étrangères, s'est déclarée lundi «très préoccupée» par la décision d'Israël «de modifier les règles d'expulsion des ressortissants palestiniens séjournant en Cisjordanie» et en appelle au respect de leur liberté de résidence. C'est le quotidien israélien Haaretz, ainsi qu'une organisation opposée à l'occupation israélienne en Cisjordanie, Hamoked, qui avaient donné l'information sur un nouvel ordre de l'armée qui, sous couvert d'empêcher les «infiltrations», pourrait permettre l'expulsion ou l'arrestation de dizaines de milliers de Palestiniens séjournant en Cisjordanie. Selon Haaretz, le nouvel ordre militaire, dont «la teneur est générale et ambiguë», vise notamment les Palestiniens détenteurs d'une carte d'identité avec une adresse dans la bande de Ghaza, ou qui sont nés dans ce territoire, ainsi que leurs descendants. Le quotidien avait également affirmé que le nouveau décret militaire concerne aussi les Palestiniens nés en Cisjordanie qui, pour diverses raisons, ont perdu leur statut de résident à la suite par exemple d'un séjour à l'étranger, ainsi que les épouses étrangères de Palestiniens. Hamoked avait pour sa part appelé l'armée à revenir sur son nouvel ordre, estimant que «la définition d'infiltré pourrait en principe s'appliquer à des gens à qui les autorités militaires ne veulent pas du bien, dont des Israéliens et des ressortissants étrangers». L'ordre prévoit des peines pouvant aller jusqu'à sept ans de prison, assorties d'une amende de 7.500 shekels (1.500 euros). La Jordanie, dont près de 50% de la population est d'origine palestinienne, a affirmé avoir reçu des assurances d'Israël que le nouveau décret militaire israélien ne conduirait pas à l'expulsion de Palestiniens séjournant en Cisjordanie. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, soulignant «le droit des Palestiniens à résider où ils veulent sur leur sol national», a exprimé néanmoins le «refus et la condamnation par la Jordanie de toute mesure unilatérale de la part d'Israël dans les territoires palestiniens». L'armée israélienne, tout en confirmant que des "amendements à l'ordre visant à empêcher des infiltrations" ont été adoptés, a démenti avoir l'intention de procéder à des expulsions massives Jusqu'à présent, les expulsions de Palestiniens étaient du ressort des tribunaux civils israéliens. Le nouveau décret prévoit que ces expulsions soient désormais soumis à la juridiction de tribunaux militaires, les personnes visées seraient alors jugées en tant "qu'infiltrées", susceptibles d'être expulsées vers le pays ou la région d'où elles sont venues "illégalement". La nouvelle mesure israélienne, qui cache mal la volonté tenace d'Israël de judaiser, en plus d'Al-Qods-est annexé en 1981, l'ensemble des territoires israéliens, vise dans ce sillage une purification ethnique à multiples procédés. Par exemple, très peu de gens savent que les Palestiniens résidant dans la Ville Sainte doivent régulièrement justifier de cartes de résidence. Ils sont immigrés sur leur propre sol. Et que dire des innombrables autres exactions, comme les expropriations, les colonisations qui de Ben Gourian à Netanyahu continuent tranquillemant leur cours face à la passivité des Arabes et à la complicité des Occidentaux. Au sommet de Washington sur la sécurité nucléaire, évoquant la résolution du conflit israélo-palestinien qualifié de "vitale pour la sécurité nationale des Etats-Unis", Obama a tenu à «clarifier» : «les Etats-Unis ne peuvent pas imposer des solutions». En clair, les Etats-Unis n'ont nullement l'intention d'incommoder leur allié. La bande de Ghaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, subit un strict blocus de la part d'Israël qui empêche les Palestiniens originaires de cette enclave de se rendre librement en Cisjordanie. N. S. Cette décision est entrée en vigueur hier. Sur ordre de l'armée, les forces de l'occupation israéliennes comptent expulser des dizaines de milliers de Palestiniens vivant en Cisjordanie. Par cette décision israélienne "toute personne trouvée sans permis spécifique, y compris dans les zones contrôlées par l'Autorité palestinienne, peut désormais être emprisonnée ou expulsée de Cisjordanie", s'est insurgé dans un communiqu, le principal négociateur palestinien Saëb Arekat. Il a souligné à ce propos qu'Israël tente de «transformer les Palestiniens en criminels dans leurs propres foyers», en "minant les efforts" déployés par l'Autorité palestinienne dans la gestion de ses affaires. Mardi, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a qualifié cette mesure «d'illégale» lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du Comité de coordination de l'aide internationale à la Palestine tenue à Madrid. «L'ordre militaire qui vise à déporter des Palestiniens ou à les soumettre à des poursuites (...) est à tous points de vue illégal», a indiqué le Premier ministre palestinien Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le président syrien, Bachar el Assad, tout en dénonçant la décision, ont réclamé de la communauté internationale d'adopter «une position claire» concernant les tentatives israéliennes de judaïser les territoires palestiniens occupés. Le Président El-Assad a appelé à ce propos «la communauté arabe et internationale à une position claire concernant les tentatives israéliennes d'appliquer une politique de purification raciale en Cisjordanie et d'expulser les Palestiniens de leur patrie». La France, par son ministère français des Affaires étrangères, s'est déclarée lundi «très préoccupée» par la décision d'Israël «de modifier les règles d'expulsion des ressortissants palestiniens séjournant en Cisjordanie» et en appelle au respect de leur liberté de résidence. C'est le quotidien israélien Haaretz, ainsi qu'une organisation opposée à l'occupation israélienne en Cisjordanie, Hamoked, qui avaient donné l'information sur un nouvel ordre de l'armée qui, sous couvert d'empêcher les «infiltrations», pourrait permettre l'expulsion ou l'arrestation de dizaines de milliers de Palestiniens séjournant en Cisjordanie. Selon Haaretz, le nouvel ordre militaire, dont «la teneur est générale et ambiguë», vise notamment les Palestiniens détenteurs d'une carte d'identité avec une adresse dans la bande de Ghaza, ou qui sont nés dans ce territoire, ainsi que leurs descendants. Le quotidien avait également affirmé que le nouveau décret militaire concerne aussi les Palestiniens nés en Cisjordanie qui, pour diverses raisons, ont perdu leur statut de résident à la suite par exemple d'un séjour à l'étranger, ainsi que les épouses étrangères de Palestiniens. Hamoked avait pour sa part appelé l'armée à revenir sur son nouvel ordre, estimant que «la définition d'infiltré pourrait en principe s'appliquer à des gens à qui les autorités militaires ne veulent pas du bien, dont des Israéliens et des ressortissants étrangers». L'ordre prévoit des peines pouvant aller jusqu'à sept ans de prison, assorties d'une amende de 7.500 shekels (1.500 euros). La Jordanie, dont près de 50% de la population est d'origine palestinienne, a affirmé avoir reçu des assurances d'Israël que le nouveau décret militaire israélien ne conduirait pas à l'expulsion de Palestiniens séjournant en Cisjordanie. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, soulignant «le droit des Palestiniens à résider où ils veulent sur leur sol national», a exprimé néanmoins le «refus et la condamnation par la Jordanie de toute mesure unilatérale de la part d'Israël dans les territoires palestiniens». L'armée israélienne, tout en confirmant que des "amendements à l'ordre visant à empêcher des infiltrations" ont été adoptés, a démenti avoir l'intention de procéder à des expulsions massives Jusqu'à présent, les expulsions de Palestiniens étaient du ressort des tribunaux civils israéliens. Le nouveau décret prévoit que ces expulsions soient désormais soumis à la juridiction de tribunaux militaires, les personnes visées seraient alors jugées en tant "qu'infiltrées", susceptibles d'être expulsées vers le pays ou la région d'où elles sont venues "illégalement". La nouvelle mesure israélienne, qui cache mal la volonté tenace d'Israël de judaiser, en plus d'Al-Qods-est annexé en 1981, l'ensemble des territoires israéliens, vise dans ce sillage une purification ethnique à multiples procédés. Par exemple, très peu de gens savent que les Palestiniens résidant dans la Ville Sainte doivent régulièrement justifier de cartes de résidence. Ils sont immigrés sur leur propre sol. Et que dire des innombrables autres exactions, comme les expropriations, les colonisations qui de Ben Gourian à Netanyahu continuent tranquillemant leur cours face à la passivité des Arabes et à la complicité des Occidentaux. Au sommet de Washington sur la sécurité nucléaire, évoquant la résolution du conflit israélo-palestinien qualifié de "vitale pour la sécurité nationale des Etats-Unis", Obama a tenu à «clarifier» : «les Etats-Unis ne peuvent pas imposer des solutions». En clair, les Etats-Unis n'ont nullement l'intention d'incommoder leur allié. La bande de Ghaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, subit un strict blocus de la part d'Israël qui empêche les Palestiniens originaires de cette enclave de se rendre librement en Cisjordanie. N. S.