Le nombre d'accidents de la route et leur taux de mortalité ont baissé en ce premier trimestre 2010, par rapport à la même période de l'année dernière. Selon le bilan des services de la Gendarmerie nationale, publié ce jeudi, le nombre d'accidents a baissé de 31,11% à l'échelle nationale, faisant état de 3.658 accidents survenus sur le territoire national en ce premier trimestre, contre 5.310 recensés durant la même période en 2009. Un recul conséquent jamais enregistré jusqu'à présent. Quant au nombre des morts et blessés, le bilan a fait état de 615 décès enregistrés en cette première période de l'année contre 762 recensés en 2009. Soit un recul de 19,29%. Les blessés, de leur coté, sont au nombre de 6.274 contre pas moins de 9.053 enregistrés l'année dernière. La baisse a été estimée à 30,70%. A ce titre, la wilaya d'Alger s'est distinguée avec le bilan le plus lourd, suivie de Sétif, Tlemcen, Mascara, Blida, Oran, Batna, Relizane, Bordj Bou Arreridj, Médéa et Tiaret. Ces wilayas ont enregistré un nombre assez élevé d'accidents de la circulation pour diverses raisons, précise la même source. La majorité de ces accidents sont dus essentiellement à l'excès de vitesse qui demeure la principale cause, et ce, outre la perte de contrôle du véhicule, les dépassements dangereux, le refus de priorité, le non-respect de la distance de sécurité... Selon les spécialistes, quand la vitesse du véhicule augmente, le champ de vision se retrécit, les probabilités de commettre des erreurs doublent, la capacité du cerveau à enregistrer ce que l'on voit diminue, la fatigue s'accroît et, par conséquent, le temps de réaction est tardif. Ceci dit, le respect des règles de conduite et la sobriété du comportement sur les routes sont plus que jamais essentiels pour la sécurité de soi et d'autrui. Il faut dire que malgré ce léger recul, les chiffres communiqués restent effrayants et démontrent la réalité amère de l'hécatombe qui a toujours régné sur nos routes nationales, en dépit des efforts des autorités. D'ailleurs rien que pour le bilan de la semaine dernière, allant du 7 au 13 avril, la Gendarmerie nationale a déploré quelques 309 accidents de la route, ayant fait 50 morts et 496 blessés. La gravité de la situation interpelle l'ensemble des acteurs sociaux à une réaction préventive plus énergique afin de circonscrire le fléau qui prend de l'ampleur aussi bien en pertes humaines, qu'en dégâts matériels, sans compter les répercussions négatives sur le plan socio-psychologique. Amel Benhocine Le nombre d'accidents de la route et leur taux de mortalité ont baissé en ce premier trimestre 2010, par rapport à la même période de l'année dernière. Selon le bilan des services de la Gendarmerie nationale, publié ce jeudi, le nombre d'accidents a baissé de 31,11% à l'échelle nationale, faisant état de 3.658 accidents survenus sur le territoire national en ce premier trimestre, contre 5.310 recensés durant la même période en 2009. Un recul conséquent jamais enregistré jusqu'à présent. Quant au nombre des morts et blessés, le bilan a fait état de 615 décès enregistrés en cette première période de l'année contre 762 recensés en 2009. Soit un recul de 19,29%. Les blessés, de leur coté, sont au nombre de 6.274 contre pas moins de 9.053 enregistrés l'année dernière. La baisse a été estimée à 30,70%. A ce titre, la wilaya d'Alger s'est distinguée avec le bilan le plus lourd, suivie de Sétif, Tlemcen, Mascara, Blida, Oran, Batna, Relizane, Bordj Bou Arreridj, Médéa et Tiaret. Ces wilayas ont enregistré un nombre assez élevé d'accidents de la circulation pour diverses raisons, précise la même source. La majorité de ces accidents sont dus essentiellement à l'excès de vitesse qui demeure la principale cause, et ce, outre la perte de contrôle du véhicule, les dépassements dangereux, le refus de priorité, le non-respect de la distance de sécurité... Selon les spécialistes, quand la vitesse du véhicule augmente, le champ de vision se retrécit, les probabilités de commettre des erreurs doublent, la capacité du cerveau à enregistrer ce que l'on voit diminue, la fatigue s'accroît et, par conséquent, le temps de réaction est tardif. Ceci dit, le respect des règles de conduite et la sobriété du comportement sur les routes sont plus que jamais essentiels pour la sécurité de soi et d'autrui. Il faut dire que malgré ce léger recul, les chiffres communiqués restent effrayants et démontrent la réalité amère de l'hécatombe qui a toujours régné sur nos routes nationales, en dépit des efforts des autorités. D'ailleurs rien que pour le bilan de la semaine dernière, allant du 7 au 13 avril, la Gendarmerie nationale a déploré quelques 309 accidents de la route, ayant fait 50 morts et 496 blessés. La gravité de la situation interpelle l'ensemble des acteurs sociaux à une réaction préventive plus énergique afin de circonscrire le fléau qui prend de l'ampleur aussi bien en pertes humaines, qu'en dégâts matériels, sans compter les répercussions négatives sur le plan socio-psychologique. Amel Benhocine