La Pologne enterrait hier à Cracovie, ancienne capitale de la Pologne, le président Lech Kaczynski et son épouse Maria en l'absence de nombre des hôtes attendus dont le président américain Barack Obama, bloqués par la paralysie du trafic aérien en Europe. Le président Medvedev a, quant à lui, tenu à assister aux funérailles en dépit de la perturbation massive des vols européens due au passage d'un nuage de cendres. La Pologne enterrait hier à Cracovie, ancienne capitale de la Pologne, le président Lech Kaczynski et son épouse Maria en l'absence de nombre des hôtes attendus dont le président américain Barack Obama, bloqués par la paralysie du trafic aérien en Europe. Le président Medvedev a, quant à lui, tenu à assister aux funérailles en dépit de la perturbation massive des vols européens due au passage d'un nuage de cendres. D'autres dirigeants et têtes couronnées se sont désistés, tandis que plusieurs dirigeants d'Europe centrale viendront en voiture ou par le train. Le couple présidentiel a été enterré dans la crypte de la cathédrale du Wawel, lieu de sépulture des rois et grands hommes de Pologne, après une cérémonie en la basilique Notre-Dame. Seuls la famille et des amis proches du couple présidentiel, ainsi que les dirigeants polonais et les délégations étrangères, étaient admis dans la basilique. Après avoir assisté à un concert à la basilique, les hôtes étrangers s'étaient rendu à leur tour au Wawel pour une cérémonie liturgique célébrée par l'archevêque de Cracovie. La cérémonie faite, les cercueils ont été descendus dans la crypte et placés dans un sarcophage, alors que 21 coups de canon retentissaient en hommage au président décédé. Dans la cité historique baignée de soleil, les gens avaient afflué en grand nombre dans la matinée sur la place du Marché, où se trouve la basilique, ainsi que le long du trajet prévu du cortège vers la colline du Wawel. Les places et esplanades de la ville peuvent accueillir des centaines de milliers de personnes, dont 40.000 dans l'enceinte du centre historique, pour suivre les cérémonies sur des écrans géants. Les fleuristes bradaient leurs stocks de roses et d'oeillets, des éditions spéciales de journaux étaient distribuées gratuitement dans la rue. La veille, plus de cent mille Polonais s'étaient recueillis dans l'émotion sur une immense place de Varsovie à la mémoire du président Lech Kaczynski et des 95 autres victimes de l'accident de l'avion présidentiel. Les sirènes avaient retenti et les cloches des églises avaient sonné pour marquer le début des cérémonies, tout comme plus tôt, à 08H56 locales (06H56 GMT), à travers tout le pays à l'heure exacte de la catastrophe aérienne à Smolensk, dans l'ouest de la Russie. Dans son homélie lors du premier office célébré à Varsovie à la cathédrale Saint-Jean. Le primat de Pologne Mgr Henryk Muszynski, avait évoqué les relations difficiles entre la Pologne et la Russie à travers l'histoire et les espoirs de réconciliation. "Le sang versé est capable d'unir. C'est un signe d'espoir et une chance de rapprochement et de réconciliation entre nos deux peuples. Pourvu que nous sachions ne pas gaspiller cette chance", a-t-il déclaré. "En ces jours difficiles pour notre patrie, nous ne nous sommes pas retrouvés seuls. Nous sommes pour cela reconnaissants aux citoyens de Russie qui ont spontanément apporté à la Pologne et aux Polonais leur compassion", a déclaré pour sa part le président en exercice Bronislaw Komorowski. Lech Kaczinsky, son épouse et de nombreux hauts responsables militaires et politiques polonais avaient péri dans le crash de l'avion présidentiel, le 10 avril, alors qu'ils se rendaient à des cérémonies marquant le 70e anniversaire du massacre de 22.000 officiers polonais sur ordre de Staline. N. S. D'autres dirigeants et têtes couronnées se sont désistés, tandis que plusieurs dirigeants d'Europe centrale viendront en voiture ou par le train. Le couple présidentiel a été enterré dans la crypte de la cathédrale du Wawel, lieu de sépulture des rois et grands hommes de Pologne, après une cérémonie en la basilique Notre-Dame. Seuls la famille et des amis proches du couple présidentiel, ainsi que les dirigeants polonais et les délégations étrangères, étaient admis dans la basilique. Après avoir assisté à un concert à la basilique, les hôtes étrangers s'étaient rendu à leur tour au Wawel pour une cérémonie liturgique célébrée par l'archevêque de Cracovie. La cérémonie faite, les cercueils ont été descendus dans la crypte et placés dans un sarcophage, alors que 21 coups de canon retentissaient en hommage au président décédé. Dans la cité historique baignée de soleil, les gens avaient afflué en grand nombre dans la matinée sur la place du Marché, où se trouve la basilique, ainsi que le long du trajet prévu du cortège vers la colline du Wawel. Les places et esplanades de la ville peuvent accueillir des centaines de milliers de personnes, dont 40.000 dans l'enceinte du centre historique, pour suivre les cérémonies sur des écrans géants. Les fleuristes bradaient leurs stocks de roses et d'oeillets, des éditions spéciales de journaux étaient distribuées gratuitement dans la rue. La veille, plus de cent mille Polonais s'étaient recueillis dans l'émotion sur une immense place de Varsovie à la mémoire du président Lech Kaczynski et des 95 autres victimes de l'accident de l'avion présidentiel. Les sirènes avaient retenti et les cloches des églises avaient sonné pour marquer le début des cérémonies, tout comme plus tôt, à 08H56 locales (06H56 GMT), à travers tout le pays à l'heure exacte de la catastrophe aérienne à Smolensk, dans l'ouest de la Russie. Dans son homélie lors du premier office célébré à Varsovie à la cathédrale Saint-Jean. Le primat de Pologne Mgr Henryk Muszynski, avait évoqué les relations difficiles entre la Pologne et la Russie à travers l'histoire et les espoirs de réconciliation. "Le sang versé est capable d'unir. C'est un signe d'espoir et une chance de rapprochement et de réconciliation entre nos deux peuples. Pourvu que nous sachions ne pas gaspiller cette chance", a-t-il déclaré. "En ces jours difficiles pour notre patrie, nous ne nous sommes pas retrouvés seuls. Nous sommes pour cela reconnaissants aux citoyens de Russie qui ont spontanément apporté à la Pologne et aux Polonais leur compassion", a déclaré pour sa part le président en exercice Bronislaw Komorowski. Lech Kaczinsky, son épouse et de nombreux hauts responsables militaires et politiques polonais avaient péri dans le crash de l'avion présidentiel, le 10 avril, alors qu'ils se rendaient à des cérémonies marquant le 70e anniversaire du massacre de 22.000 officiers polonais sur ordre de Staline. N. S.