L'apprentissage de la langue amazighe dans les trois paliers du système éducatif compte, pour cette année scolaire, quelque 240.000 apprenants, à l'échelle nationale dont "95 % concentrés dans les wilayas de Tizi- Ouzou, Bejaia et Bouira", a indiqué le secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité (HCA), M. Youcef Merrahi. "Ce nombre d'apprenants de Tamazight est ventilé sur neuf wilayas du pays, alors qu'au lancement de cet enseignement en 1995, des classes ont été ouvertes au niveau de 16 wilayas, mais avec un effectif ne dépassant pas les 35.000 inscrits", a précisé le premier responsable du HCA, au cours d'une table ronde consacrée à l'évaluation de l'enseignement de cette langue, organisée samedi soir à la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Pour ce qui est de l'encadrement pédagogique, il a relevé que les cours de Tamazight sont actuellement assurés par 1114 enseignants, dont 800 licenciés en cette langue, sachant que "leur nombre n'était que de 200 environ à l'année d'ouverture, en 1995, des premières classes de Tamazight". Considérant le manque d'enseignants de cette matière accusé au début de l'expérience, M. Merrahi a tenu à rendre hommage aux bénévoles du mouvement associatif pour "leur apport à l'apprentissage de cette langue". Au titre des contraintes entravant l'enseignement de Tamazight, le représentant du HCA a mis en avant le caractère "facultatif" qui lui est conféré, expliquant que "cela signifie que l'enseignement de cette langue est soumis à une demande sociale, au point où dans certaines régions du pays il est demandé, pour ce faire, une procuration des parents d'élèves". A cet égard, il a estimé que "de par la loi qui a institué l'obligation de la scolarisation de 6 à 16 ans, et considérant l'introduction de l'enseignement de Tamazight dans le système éducatif, la logique voudrait que cette langue soit enseignée obligatoirement au même titre que les autres matières". Partant du constat que "15 ans après son lancement, l'enseignement de Tamazight a dépassé le stade expérimental et doit faire l'objet d'une évaluation pour aller vers une autre étape supérieure". APS L'apprentissage de la langue amazighe dans les trois paliers du système éducatif compte, pour cette année scolaire, quelque 240.000 apprenants, à l'échelle nationale dont "95 % concentrés dans les wilayas de Tizi- Ouzou, Bejaia et Bouira", a indiqué le secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité (HCA), M. Youcef Merrahi. "Ce nombre d'apprenants de Tamazight est ventilé sur neuf wilayas du pays, alors qu'au lancement de cet enseignement en 1995, des classes ont été ouvertes au niveau de 16 wilayas, mais avec un effectif ne dépassant pas les 35.000 inscrits", a précisé le premier responsable du HCA, au cours d'une table ronde consacrée à l'évaluation de l'enseignement de cette langue, organisée samedi soir à la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Pour ce qui est de l'encadrement pédagogique, il a relevé que les cours de Tamazight sont actuellement assurés par 1114 enseignants, dont 800 licenciés en cette langue, sachant que "leur nombre n'était que de 200 environ à l'année d'ouverture, en 1995, des premières classes de Tamazight". Considérant le manque d'enseignants de cette matière accusé au début de l'expérience, M. Merrahi a tenu à rendre hommage aux bénévoles du mouvement associatif pour "leur apport à l'apprentissage de cette langue". Au titre des contraintes entravant l'enseignement de Tamazight, le représentant du HCA a mis en avant le caractère "facultatif" qui lui est conféré, expliquant que "cela signifie que l'enseignement de cette langue est soumis à une demande sociale, au point où dans certaines régions du pays il est demandé, pour ce faire, une procuration des parents d'élèves". A cet égard, il a estimé que "de par la loi qui a institué l'obligation de la scolarisation de 6 à 16 ans, et considérant l'introduction de l'enseignement de Tamazight dans le système éducatif, la logique voudrait que cette langue soit enseignée obligatoirement au même titre que les autres matières". Partant du constat que "15 ans après son lancement, l'enseignement de Tamazight a dépassé le stade expérimental et doit faire l'objet d'une évaluation pour aller vers une autre étape supérieure". APS