Les pourparlers de paix israélo-palestiniens sont au point mort en raison de la poursuite de la politique israélienne de colonisation dans les territoires palestiniens, particulièrement à Al-Qods-est. Les pourparlers de paix israélo-palestiniens sont au point mort en raison de la poursuite de la politique israélienne de colonisation dans les territoires palestiniens, particulièrement à Al-Qods-est. Malgré le froid entre Tel-Aviv et Washington depuis une visite du vice-président Joe Baden en mars au cours de laquelle Israël avait annoncé la construction de 1.600 logement juifs à Al-Qods-est, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sourd aux exhortations internationales y compris de ses alliés, vient encore d'affirmer dans un entretien diffusé lundi dernier sur la chaîne américaine ABC que "les nouvelles demandes des Palestiniens de geler toute construction, toute construction juive dans les quartiers juifs à Jérusalem, sont complètement, complètement inacceptables". Du Caire, le président palestinien Mahmoud Abbas a de son côté indiqué que l'Autorité palestinienne maintenait sa position d'un "'arrêt de la colonisation afin de revenir à la table des négociations". Face à ce statu quo, des rumeurs à Washington laissent entendre que l'administration d'Obama, qui a encaissé en un an plus de revers que de succès, travaillerait sur un nouveau plan de paix susceptible d'une relance des discussions. En février, la presse israélienne avait fait état d'un plan américain assorti de garanties pour les Palestiniens et devant aboutir à la création de l'Etat palestinien dans les deux ans. S'agit-il simplement de la relance de celui-ci ? Sur quelle voie s'engagera Barack Obama dans ce dossier explosif du Proche-Orient sur lequel, pour de multiples raisons dont particulièrement une partialité et une bienveillance évidentes envers leur allié, ses prédécesseurs avaient échoué ? Il semblerait qu'elle pourrait s'inspirer de la vision donnée par Bill Clinton avant la fin de son mandat en 2001: souveraineté palestinienne à Ghaza et dans l'essentiel de la Cisjordanie, solution au problème des réfugiés palestiniens et garanties de sécurité pour les deux camps. Quel succès pour un enième plan, après des mois d'efforts de la part de l'administration d'Obama pour tenter de relancer le dialogue israélo-palestinien, et surtout devant l'intransigeance tolérée d'Israël et l'aveu d'impuissance de l'administration américaine ? La semaine dernière, lors du sommet sur la sécurité nucléaire, l'homme fort de la planète avait confessé en estimant que "la vérité, c'est que dans certains de ces conflits, les Etats-Unis ne peuvent pas imposer des solutions à moins que les parties soient prêtes à rompre avec les vieux réflexes d'antagonisme". De plus, la perspective d'une nouvelle stratégie américaine est compromise par, outre les antagonismes israélo-palestiniens, les récentes frictions entre Washington et le gouvernement israélien. Sans compter les divisions politiques inter palestiniennes. Si le plan suscite scepticisme et pâle optimisme, notamment dans le contexte actuel qui en ferait une décision à haut risque pour Obama par exemple en cas d'échec, certains observateurs estiment qu'un plan ambitieux visant à focaliser l'attention des protagonistes sur "les grands problèmes" pourrait aider à atténuer les tensions provoquées par des sujets périphériques, selon eux, mais chargés d'émotion. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui espère obtenir par son intransigeance la reddition de Mahmoud Abbas, a affirmé, faisant explicitement allusion à un tel plan, que la paix ne pourra être imposée au Proche-Orient. "Je ne crois pas que qui que ce soit peut sérieusement imaginer pouvoir imposer la paix. La paix doit naître des différentes parties qui se mettent autour d'une table et règlent leurs différends", a-t-il déclaré. Sans aucune condition préalable de son point de vue. Et pas non plus à partir d'un nouveau plan détaillant le futur Etat palestinien. En fait Nétanyahu aimerait entamer des négociations immédiates mais sans préalables ni plans d'aucune sorte qui contraindrait Israël à respecter les résolutions de l'ONU en vue de la création de l'Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Al-Qods-est pour capitale. Lundi, dans un communiqué publié par la Maison Blanche à l'occasion du 62e anniversaire de la création de l'Etat hébreu( selon le calendrier lunaire juif), le président Barack Obama, tout en rappelant les "liens indéfectibles" qui unissent les deux pays,a affirmé qu'il poursuivra ses "efforts avec Israël pour obtenir la paix et la sécurité dans toute la région, y compris une solution à deux Etats". Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a exhorté le gouvernement de Benjamin Netanyahu à mettre un terme à la crise diplomatique entre son pays et les Etats-Unis qui "n'est pas dans l'intérêt d'Israël". "Nous devons modifier radicalement cette situation par une initiative politique traitant des questions clefs au cœur du conflit" avec les Palestiniens, a-t-il déclaré en faisant allusion notamment au tracé des frontières, au statut d'Al-Qods, aux colonies juives et aux réfugiés palestiniens. Estimant que la communauté internationale n'est pas prête à accepter la poursuite de l'occupation par Israël des territoires palestiniens conquis en juin 1967, il a plaidé «si nécessaire d'élargir la coalition gouvernementale pour atteindre cet objectif." Il s'est ainsi référé au parti centriste Kadima de Tzipi Livni, qui préconise d'importantes concessions territoriales en vue d'un accord de paix avec l'Autorité palestinienne. Les pourparlers de paix avec les Palestiniens sont suspendus depuis l'agression contre Ghaza (27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, 1.450 morts dont des centaines d'enfants) en dépit des efforts américains pour les relancer. Au terme d'un an d'efforts diplomatiques, l'émissaire spécial américain George Mitchell avait réussi en février à arracher un accord des Palestiniens sur des pourparlers indirects avec Israël sous son égide. Mais le lancement de ces négociations, dites de "proximité", a été torpillé en mars par Israël avec l'annonce de la construction de 1.600 logements en pleine visite de Joe Biden. Le Proche-Orient a connu plusieurs grands plans internationaux inaboutis, comme "la feuille de route" adoptée par le Quartette pour le Proche-Orient (Union européenne, Etats-Unis, Russie et ONU) qui prévoyait initialement un Etat Palestinien... en 2005. Devant ces multiples calendes grecques, l'Autorité palestinienne avait menacé, fin 2009, de proclamer unilatéralement l'Etat paletinien. Malgré le froid entre Tel-Aviv et Washington depuis une visite du vice-président Joe Baden en mars au cours de laquelle Israël avait annoncé la construction de 1.600 logement juifs à Al-Qods-est, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sourd aux exhortations internationales y compris de ses alliés, vient encore d'affirmer dans un entretien diffusé lundi dernier sur la chaîne américaine ABC que "les nouvelles demandes des Palestiniens de geler toute construction, toute construction juive dans les quartiers juifs à Jérusalem, sont complètement, complètement inacceptables". Du Caire, le président palestinien Mahmoud Abbas a de son côté indiqué que l'Autorité palestinienne maintenait sa position d'un "'arrêt de la colonisation afin de revenir à la table des négociations". Face à ce statu quo, des rumeurs à Washington laissent entendre que l'administration d'Obama, qui a encaissé en un an plus de revers que de succès, travaillerait sur un nouveau plan de paix susceptible d'une relance des discussions. En février, la presse israélienne avait fait état d'un plan américain assorti de garanties pour les Palestiniens et devant aboutir à la création de l'Etat palestinien dans les deux ans. S'agit-il simplement de la relance de celui-ci ? Sur quelle voie s'engagera Barack Obama dans ce dossier explosif du Proche-Orient sur lequel, pour de multiples raisons dont particulièrement une partialité et une bienveillance évidentes envers leur allié, ses prédécesseurs avaient échoué ? Il semblerait qu'elle pourrait s'inspirer de la vision donnée par Bill Clinton avant la fin de son mandat en 2001: souveraineté palestinienne à Ghaza et dans l'essentiel de la Cisjordanie, solution au problème des réfugiés palestiniens et garanties de sécurité pour les deux camps. Quel succès pour un enième plan, après des mois d'efforts de la part de l'administration d'Obama pour tenter de relancer le dialogue israélo-palestinien, et surtout devant l'intransigeance tolérée d'Israël et l'aveu d'impuissance de l'administration américaine ? La semaine dernière, lors du sommet sur la sécurité nucléaire, l'homme fort de la planète avait confessé en estimant que "la vérité, c'est que dans certains de ces conflits, les Etats-Unis ne peuvent pas imposer des solutions à moins que les parties soient prêtes à rompre avec les vieux réflexes d'antagonisme". De plus, la perspective d'une nouvelle stratégie américaine est compromise par, outre les antagonismes israélo-palestiniens, les récentes frictions entre Washington et le gouvernement israélien. Sans compter les divisions politiques inter palestiniennes. Si le plan suscite scepticisme et pâle optimisme, notamment dans le contexte actuel qui en ferait une décision à haut risque pour Obama par exemple en cas d'échec, certains observateurs estiment qu'un plan ambitieux visant à focaliser l'attention des protagonistes sur "les grands problèmes" pourrait aider à atténuer les tensions provoquées par des sujets périphériques, selon eux, mais chargés d'émotion. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui espère obtenir par son intransigeance la reddition de Mahmoud Abbas, a affirmé, faisant explicitement allusion à un tel plan, que la paix ne pourra être imposée au Proche-Orient. "Je ne crois pas que qui que ce soit peut sérieusement imaginer pouvoir imposer la paix. La paix doit naître des différentes parties qui se mettent autour d'une table et règlent leurs différends", a-t-il déclaré. Sans aucune condition préalable de son point de vue. Et pas non plus à partir d'un nouveau plan détaillant le futur Etat palestinien. En fait Nétanyahu aimerait entamer des négociations immédiates mais sans préalables ni plans d'aucune sorte qui contraindrait Israël à respecter les résolutions de l'ONU en vue de la création de l'Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Al-Qods-est pour capitale. Lundi, dans un communiqué publié par la Maison Blanche à l'occasion du 62e anniversaire de la création de l'Etat hébreu( selon le calendrier lunaire juif), le président Barack Obama, tout en rappelant les "liens indéfectibles" qui unissent les deux pays,a affirmé qu'il poursuivra ses "efforts avec Israël pour obtenir la paix et la sécurité dans toute la région, y compris une solution à deux Etats". Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a exhorté le gouvernement de Benjamin Netanyahu à mettre un terme à la crise diplomatique entre son pays et les Etats-Unis qui "n'est pas dans l'intérêt d'Israël". "Nous devons modifier radicalement cette situation par une initiative politique traitant des questions clefs au cœur du conflit" avec les Palestiniens, a-t-il déclaré en faisant allusion notamment au tracé des frontières, au statut d'Al-Qods, aux colonies juives et aux réfugiés palestiniens. Estimant que la communauté internationale n'est pas prête à accepter la poursuite de l'occupation par Israël des territoires palestiniens conquis en juin 1967, il a plaidé «si nécessaire d'élargir la coalition gouvernementale pour atteindre cet objectif." Il s'est ainsi référé au parti centriste Kadima de Tzipi Livni, qui préconise d'importantes concessions territoriales en vue d'un accord de paix avec l'Autorité palestinienne. Les pourparlers de paix avec les Palestiniens sont suspendus depuis l'agression contre Ghaza (27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, 1.450 morts dont des centaines d'enfants) en dépit des efforts américains pour les relancer. Au terme d'un an d'efforts diplomatiques, l'émissaire spécial américain George Mitchell avait réussi en février à arracher un accord des Palestiniens sur des pourparlers indirects avec Israël sous son égide. Mais le lancement de ces négociations, dites de "proximité", a été torpillé en mars par Israël avec l'annonce de la construction de 1.600 logements en pleine visite de Joe Biden. Le Proche-Orient a connu plusieurs grands plans internationaux inaboutis, comme "la feuille de route" adoptée par le Quartette pour le Proche-Orient (Union européenne, Etats-Unis, Russie et ONU) qui prévoyait initialement un Etat Palestinien... en 2005. Devant ces multiples calendes grecques, l'Autorité palestinienne avait menacé, fin 2009, de proclamer unilatéralement l'Etat paletinien.