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Quand tout manque…
Les Issers (Boumerdès), Village Tomazo
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 04 - 2010

En dépit de sa position géographique avantageuse, le village Tomazo demeure l'un des plus pauvres de la localité des Issers. L'unique activité qui permet aux villageois de subvenir à leurs besoins est l'agriculture.
En dépit de sa position géographique avantageuse, le village Tomazo demeure l'un des plus pauvres de la localité des Issers. L'unique activité qui permet aux villageois de subvenir à leurs besoins est l'agriculture.
«Nous sommes délaissés, notre village est oublié par les autorités locales », nous a déclaré un habitant du village Tomazo situé à 2 kilomètres du chemin de wilaya CW 151, dans la commune des Issers à l'est de Boumerdès. En dépit de sa position géographique et sa vocation agricole, ce village demeure l'un des plus pauvres de la localité des Issers. L'unique activité pratiquée par les villageois est l'agriculture. « L'agriculture est la seule resssource qui nous permet de subvenir à nos besoins », ajoutera notre interlocuteur. « Malgré l'existence d'une culture de travail de la terre, notre village est loin d'amorcer son développement », enchaîne-t-il. Et pour cause, nous dira encore notre interlocuteur « notre patelin se débatdepuis des années dans des problèmes insurmontables, les carences sont multiples : des routes non aménagées, pénurie d'eau potable, absence de moyens de transports, absence de gaz naturel, absence d'infrastructures et de commodités de base, les travaux du centre de soins sont à l'arrêt ».
La route reliant le village au CW151, longue d'à peine deux kilomètres, n'a été que partiellement bitumée. La partie non aménagée est quasiment impraticable. De ce fait le transport des voyageurs fait grandement défaut. Les chemins reliant le village aux autres patelins et localités, à savoir la route menant au village agricole de Bordj Ménaïel et celui le reliant à Teurfa ne sont toujours pas revêtues. Pour rejoindre le chef-lieu communal, les villageois, nous dira notre interlocuteur « parcourent toute cette distance (2 km) à pied afin d'atteindre le CW151 et prendre un fourgon de transport public ». Les plus pénalisés par cette situation sont les potaches scolarisés au chef-lieu et ceux scolarisés au village limitrophe de Teurfa. « La plupart du temps, nous rejoignons le village Teurfa pour prendre un bus vers le chef-lieu de la commune », nous dira un autre villageois.
Par ailleurs, les travaux de la salle de soins, lancés fin 2008, sont à l'arrêt depuis quelques mois. « Nous ne savons pas pourquoi ce blocage au moment où l'on attend son ouverture et en plus, il ne reste du projet que la construction d'une clôture », précise encore un représentant du village. De ce fait, pour se soigner, les villageois sont contraints de se déplacer aux Issers et à Bordj Ménaïel. Souvent ce parcours relève de la gageure notamment quant les moyens de transports se font rare. En outre, le village fait face à une pénurie d'eau potable sans précédent. « Les autorités locales ont construit un château d'eau dans la fin des années 80 mais, depuis, nous n'avons pas vu venir l'eau », nous dira notre interlocuteur avant d'ajouter que « les habitants s'alimentent depuis les fontaines et les puits d'eau potable qui existent dans le village ». En outre, d'autres villageois recourent à l'achat de citernes, notamment en été, une période où les pénuries d'eaux sont légion. Le chômage des jeunes du village a atteint des seuils intolérables. La majorité des cas, ces jeunes travaillent dans l'agriculture notamment les cultures saisonnières. Ils n'ont aucun endroit de détente hormis un petit coin transformé par un citoyen en cafétéria. Enfin, les villageois se plaignent de l'absence de gaz de ville dans leurs foyers.
«Nous sommes délaissés, notre village est oublié par les autorités locales », nous a déclaré un habitant du village Tomazo situé à 2 kilomètres du chemin de wilaya CW 151, dans la commune des Issers à l'est de Boumerdès. En dépit de sa position géographique et sa vocation agricole, ce village demeure l'un des plus pauvres de la localité des Issers. L'unique activité pratiquée par les villageois est l'agriculture. « L'agriculture est la seule resssource qui nous permet de subvenir à nos besoins », ajoutera notre interlocuteur. « Malgré l'existence d'une culture de travail de la terre, notre village est loin d'amorcer son développement », enchaîne-t-il. Et pour cause, nous dira encore notre interlocuteur « notre patelin se débatdepuis des années dans des problèmes insurmontables, les carences sont multiples : des routes non aménagées, pénurie d'eau potable, absence de moyens de transports, absence de gaz naturel, absence d'infrastructures et de commodités de base, les travaux du centre de soins sont à l'arrêt ».
La route reliant le village au CW151, longue d'à peine deux kilomètres, n'a été que partiellement bitumée. La partie non aménagée est quasiment impraticable. De ce fait le transport des voyageurs fait grandement défaut. Les chemins reliant le village aux autres patelins et localités, à savoir la route menant au village agricole de Bordj Ménaïel et celui le reliant à Teurfa ne sont toujours pas revêtues. Pour rejoindre le chef-lieu communal, les villageois, nous dira notre interlocuteur « parcourent toute cette distance (2 km) à pied afin d'atteindre le CW151 et prendre un fourgon de transport public ». Les plus pénalisés par cette situation sont les potaches scolarisés au chef-lieu et ceux scolarisés au village limitrophe de Teurfa. « La plupart du temps, nous rejoignons le village Teurfa pour prendre un bus vers le chef-lieu de la commune », nous dira un autre villageois.
Par ailleurs, les travaux de la salle de soins, lancés fin 2008, sont à l'arrêt depuis quelques mois. « Nous ne savons pas pourquoi ce blocage au moment où l'on attend son ouverture et en plus, il ne reste du projet que la construction d'une clôture », précise encore un représentant du village. De ce fait, pour se soigner, les villageois sont contraints de se déplacer aux Issers et à Bordj Ménaïel. Souvent ce parcours relève de la gageure notamment quant les moyens de transports se font rare. En outre, le village fait face à une pénurie d'eau potable sans précédent. « Les autorités locales ont construit un château d'eau dans la fin des années 80 mais, depuis, nous n'avons pas vu venir l'eau », nous dira notre interlocuteur avant d'ajouter que « les habitants s'alimentent depuis les fontaines et les puits d'eau potable qui existent dans le village ». En outre, d'autres villageois recourent à l'achat de citernes, notamment en été, une période où les pénuries d'eaux sont légion. Le chômage des jeunes du village a atteint des seuils intolérables. La majorité des cas, ces jeunes travaillent dans l'agriculture notamment les cultures saisonnières. Ils n'ont aucun endroit de détente hormis un petit coin transformé par un citoyen en cafétéria. Enfin, les villageois se plaignent de l'absence de gaz de ville dans leurs foyers.


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