Le Président Bouteflika a réaffirmé, dans son discours prononcé au siège de la Cour suprême, à Alger, à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire 2009-2010, sa détermination à lutter contre la corruption. «Grande est notre détermination à lutter contre la corruption sous toutes ses formes et ses manifestations», a-t-il déclaré, avant d'annoncer sa décision d'installer prochainement une commission nationale ad hoc pour renforcer les mécanismes législatifs et réglementaires déjà existants. Cet observatoire national aura pour principale mission de suivre, de surveiller et d'analyser toutes les données portant sur la corruption dans le pays. «Nous avons élaboré des mécanismes législatifs et réglementaires qui seront bientôt renforcés par l'installation d'une commission nationale ad hoc», a-t-il expliqué. La justice et les lois de la République, a-t-il signifié, seront appliquées à toute personne rendue coupable de faits de corruption. Par ailleurs, il évoquera également, dans son allocution, les mesures prises pour l'ensemble des services de l'institution judiciaire, mettant en exergue les méthodes et procédés modernes introduits et le renforcement des moyens matériels, y compris l'introduction des technologies de l'information et de la communication (TIC). Ces dernières ont, a-t-il souligné «amélioré ainsi la performance professionnelle» des services de la justice. «La démarche, dans son ensemble, a eu un écho favorable auprès des citoyennes et des citoyens», a-t-il ajouté. L'allocution du premier magistrat du pays est intervenu, rappelons-le, alors que nombre d'institutions de la République ont été éclaboussées par des affaires de scandales financiers à répétition. La corruption a atteint des proportions alarmantes dans la société algérienne. Les scandales s'enchaînent, à commencer par l'autoroute Est-Ouest, ensuite la Sonatrach, pour ne citer que ces deux cas. Le président de la République, dans une directive transmise à Ouyahia, l'a enjoint de hâter la mise sur pied de «l'Office national de lutte contre la corruption». le gouvernement a été par conséquent chargé de renouveler la composante de la cellule de traitement de l'information financière, de réactiver la Cour des comptes, l'Inspection du travail, l'inspection de la Banque centrale et plusieurs autres mesures capitales. Le chef de l'Etat a exigé du gouvernement et des pouvoirs publics une mobilisation exceptionnelle, mais surtout des résultats concrets, car, il est question, a-t-il signifié, de «protéger le pays du fléau social qu'est la corruption» et qui «met en péril non seulement l'équilibre de la société, compromettant son développement, mais menaçant principalement la sécurité nationale». L'institution de l'Observatoire national de lutte contre la corruption, dont la création a été annoncé pour le mois de mars passé, selon Ouyahia, qui s'exprimait à l'issue des travaux du sommet ordinaire de l'Alliance présidentielle en février, a pour objectif d'élaborer des stratégies de lutte contre ce fléau. Après amendement de la loi, cet observatoire devrait constituer une autorité administrative indépendante, jouissant d'une autonomie financière et rattaché à la présidence de la République. Les membres de cet observatoire pourront, après prestation de serment, a-t-on précisé, avoir accès à toutes les informations personnelles, y compris celles classées confidentielles. Celui-ci proposera une politique globale de prévention contre la corruption reflétant l'intégrité, la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires et des finances publiques. Plusieurs mois sont passés sans qu'aucun résultat n'ait encore été donné. Pour l'heure, le cycle des «affaires de corruption» continue d'éclater au grand jour. Le dernier en date, celui de l'entreprise du port d'Alger (Epal), où la justice a placé sous mandat de dépôt l'ex- P-dg et le nouveau P-dg de cette entreprise publique, respectivement Ali Farah et Abdelhak Bourouaï ainsi que plusieurs autres cadres, incluant également un entrepreneur privé. Les faits porteraient sur des pratiques illicites qui remontent à 2004/2005. Au sujet des activités de cet observatoire, quant à elles, rien n'a été communiqué. Il est à rappeler que l'observatoire est appelé à remettre un rapport annuel au président de la République. Le Président Bouteflika a réaffirmé, dans son discours prononcé au siège de la Cour suprême, à Alger, à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire 2009-2010, sa détermination à lutter contre la corruption. «Grande est notre détermination à lutter contre la corruption sous toutes ses formes et ses manifestations», a-t-il déclaré, avant d'annoncer sa décision d'installer prochainement une commission nationale ad hoc pour renforcer les mécanismes législatifs et réglementaires déjà existants. Cet observatoire national aura pour principale mission de suivre, de surveiller et d'analyser toutes les données portant sur la corruption dans le pays. «Nous avons élaboré des mécanismes législatifs et réglementaires qui seront bientôt renforcés par l'installation d'une commission nationale ad hoc», a-t-il expliqué. La justice et les lois de la République, a-t-il signifié, seront appliquées à toute personne rendue coupable de faits de corruption. Par ailleurs, il évoquera également, dans son allocution, les mesures prises pour l'ensemble des services de l'institution judiciaire, mettant en exergue les méthodes et procédés modernes introduits et le renforcement des moyens matériels, y compris l'introduction des technologies de l'information et de la communication (TIC). Ces dernières ont, a-t-il souligné «amélioré ainsi la performance professionnelle» des services de la justice. «La démarche, dans son ensemble, a eu un écho favorable auprès des citoyennes et des citoyens», a-t-il ajouté. L'allocution du premier magistrat du pays est intervenu, rappelons-le, alors que nombre d'institutions de la République ont été éclaboussées par des affaires de scandales financiers à répétition. La corruption a atteint des proportions alarmantes dans la société algérienne. Les scandales s'enchaînent, à commencer par l'autoroute Est-Ouest, ensuite la Sonatrach, pour ne citer que ces deux cas. Le président de la République, dans une directive transmise à Ouyahia, l'a enjoint de hâter la mise sur pied de «l'Office national de lutte contre la corruption». le gouvernement a été par conséquent chargé de renouveler la composante de la cellule de traitement de l'information financière, de réactiver la Cour des comptes, l'Inspection du travail, l'inspection de la Banque centrale et plusieurs autres mesures capitales. Le chef de l'Etat a exigé du gouvernement et des pouvoirs publics une mobilisation exceptionnelle, mais surtout des résultats concrets, car, il est question, a-t-il signifié, de «protéger le pays du fléau social qu'est la corruption» et qui «met en péril non seulement l'équilibre de la société, compromettant son développement, mais menaçant principalement la sécurité nationale». L'institution de l'Observatoire national de lutte contre la corruption, dont la création a été annoncé pour le mois de mars passé, selon Ouyahia, qui s'exprimait à l'issue des travaux du sommet ordinaire de l'Alliance présidentielle en février, a pour objectif d'élaborer des stratégies de lutte contre ce fléau. Après amendement de la loi, cet observatoire devrait constituer une autorité administrative indépendante, jouissant d'une autonomie financière et rattaché à la présidence de la République. Les membres de cet observatoire pourront, après prestation de serment, a-t-on précisé, avoir accès à toutes les informations personnelles, y compris celles classées confidentielles. Celui-ci proposera une politique globale de prévention contre la corruption reflétant l'intégrité, la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires et des finances publiques. Plusieurs mois sont passés sans qu'aucun résultat n'ait encore été donné. Pour l'heure, le cycle des «affaires de corruption» continue d'éclater au grand jour. Le dernier en date, celui de l'entreprise du port d'Alger (Epal), où la justice a placé sous mandat de dépôt l'ex- P-dg et le nouveau P-dg de cette entreprise publique, respectivement Ali Farah et Abdelhak Bourouaï ainsi que plusieurs autres cadres, incluant également un entrepreneur privé. Les faits porteraient sur des pratiques illicites qui remontent à 2004/2005. Au sujet des activités de cet observatoire, quant à elles, rien n'a été communiqué. Il est à rappeler que l'observatoire est appelé à remettre un rapport annuel au président de la République.