Le président de la République qui a présidé à l'ouverture de l'année judiciaire 2009-2010 a, dans une allocution prononcée devant des magistrats, fait part de la grande détermination de l'Etat algérien à lutter contre la corruption qui a fini par éclabousser nombre d'institutions, à l'image des ministères de la Pêche et celui des Travaux publique qui ont vu, comme l'a rapporté la presse nationale, l'implication de hauts cadres. Et pour ce faire, le président Bouteflika annonce la création, bientôt, d'une commission ad hoc contre la corruption. «Grande est notre détermination à lutter contre la corruption sous toutes ses formes et ses manifestations. Nous avons élaboré des mécanismes législatifs et réglementaires qui seront bientôt renforcés par l'installation d'une commission nationale ad hoc», a lancé le chef de l'Etat. Avant d'ajouter que «la justice et les lois de la République seront appliquées à toute personne rendue coupable de faits de corruption». Dans le même sillage, son Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s'est voulu plus réaliste en indiquant que «la lutte contre la corruption nécessite, à chaque fois, des moyens supplémentaires qu'il s'agisse de moyens de police ou d'un arsenal législatif adapté».