C'est à 8h30 que des centaines de citoyens ont pris d'assaut la Route nationale n°12 afin d'y observer un rassemblement tout en paralysant la circulation. La tension n'a cessé qu'à la mi-journée quand les contestataires ont décidé de mettre un terme à leur action. C'est à 8h30 que des centaines de citoyens ont pris d'assaut la Route nationale n°12 afin d'y observer un rassemblement tout en paralysant la circulation. La tension n'a cessé qu'à la mi-journée quand les contestataires ont décidé de mettre un terme à leur action. Le calvaire des automobilistes était incommensurable, hier. Les véhicules qui se dirigeaient vers Alger ou en provenance de cette ville vers Tizi-Ouzou ont tous été bloqués au niveau de la localité de Tadmait, 20 kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi-Ouzou. C'est à 8h30 que des centaines de citoyens ont pris d'assaut la RN 12 afin d'y observer un rassemblement tout en paralysant la circulation. La tension n'a cessé qu'à la mi-journée quand les contestataires ont décidé de mettre un terme à leur action. Ce sont les habitants de pas moins de quatre villages, dépendant de la municipalité de Tadmait, qui ont pris part à l'action d'hier. Il s'agit de Ichakalen, Aït Chelmoun, Akbou et Abla. L'action a été observée au niveau du carrefour menant au centre-ville de l'ex-Camp du Maréchal Randon. L'action de protestation en question a été initiée par les comités des quatre villages qui n'ont trouvé que ce moyen pour se faire entendre des autorités. Ces dernières, d'après les affirmations de leurs représentants, ont, pendant longtemps, fait la sourde oreille à leurs sollicitations. Les représentants des comités des villages ont indiqué que leurs localités sont complètement abandonnées par les pouvoirs publics. Les habitants de ces hameaux vivent en totale autarcie et n'ont, à ce jour, bénéficié d'aucun projet de développement. Les mêmes sources indiquent que le strict minimum n'existe pas dans leurs villages, à commencer par l'eau potable qui est une denrée rare chez eux. L'eau ne coule des robinets que très rarement. Les conditions de vie sont déplorables, ajoute-t-on, en citant l'état des routes qui ne sont pas bitumées, l'absence d'éclairage public sans oublier le réseau d'assainissement défaillant. A la mi-journée, les forces de l'ordre ont ouvert un dialogue avec les contestataires qui ont fini par accepter de dégager la route. Une délégation s'est immédiatement dirigée vers le siège de l'APC de Tadmait où le P/APC devait les recevoir afin que leur plateforme de revendications lui soit remise. Il y a quelques mois, la même population, pour attirer l'attention des autorités locales et de wilaya, ont fermé le siège de l'APC de Tadmait. Des promesses leur avaient été faites, mais vite mises aux oubliettes. L'action de la population de Tadmait est la énième du genre dans la wilaya de Tizi-Ouzou. A maintes reprises, des citoyens ont eu recours à la fermeture des routes afin que leurs revendications puissent trouver un échot. Le wali de Tizi-Ouzou, lors d'un récent point de presse animé à l'hôtel Lala-Khedidja, a reconnu que ces actions sont l'ultime moyen des citoyens pour se faire entendre car les canaux de dialogue ne sont pas toujours ouverts à divers niveaux. Le calvaire des automobilistes était incommensurable, hier. Les véhicules qui se dirigeaient vers Alger ou en provenance de cette ville vers Tizi-Ouzou ont tous été bloqués au niveau de la localité de Tadmait, 20 kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi-Ouzou. C'est à 8h30 que des centaines de citoyens ont pris d'assaut la RN 12 afin d'y observer un rassemblement tout en paralysant la circulation. La tension n'a cessé qu'à la mi-journée quand les contestataires ont décidé de mettre un terme à leur action. Ce sont les habitants de pas moins de quatre villages, dépendant de la municipalité de Tadmait, qui ont pris part à l'action d'hier. Il s'agit de Ichakalen, Aït Chelmoun, Akbou et Abla. L'action a été observée au niveau du carrefour menant au centre-ville de l'ex-Camp du Maréchal Randon. L'action de protestation en question a été initiée par les comités des quatre villages qui n'ont trouvé que ce moyen pour se faire entendre des autorités. Ces dernières, d'après les affirmations de leurs représentants, ont, pendant longtemps, fait la sourde oreille à leurs sollicitations. Les représentants des comités des villages ont indiqué que leurs localités sont complètement abandonnées par les pouvoirs publics. Les habitants de ces hameaux vivent en totale autarcie et n'ont, à ce jour, bénéficié d'aucun projet de développement. Les mêmes sources indiquent que le strict minimum n'existe pas dans leurs villages, à commencer par l'eau potable qui est une denrée rare chez eux. L'eau ne coule des robinets que très rarement. Les conditions de vie sont déplorables, ajoute-t-on, en citant l'état des routes qui ne sont pas bitumées, l'absence d'éclairage public sans oublier le réseau d'assainissement défaillant. A la mi-journée, les forces de l'ordre ont ouvert un dialogue avec les contestataires qui ont fini par accepter de dégager la route. Une délégation s'est immédiatement dirigée vers le siège de l'APC de Tadmait où le P/APC devait les recevoir afin que leur plateforme de revendications lui soit remise. Il y a quelques mois, la même population, pour attirer l'attention des autorités locales et de wilaya, ont fermé le siège de l'APC de Tadmait. Des promesses leur avaient été faites, mais vite mises aux oubliettes. L'action de la population de Tadmait est la énième du genre dans la wilaya de Tizi-Ouzou. A maintes reprises, des citoyens ont eu recours à la fermeture des routes afin que leurs revendications puissent trouver un échot. Le wali de Tizi-Ouzou, lors d'un récent point de presse animé à l'hôtel Lala-Khedidja, a reconnu que ces actions sont l'ultime moyen des citoyens pour se faire entendre car les canaux de dialogue ne sont pas toujours ouverts à divers niveaux.