Il y a nécessité de transmettre aux futures générations la culture qui nous été léguée par nos aïeuls, a déclaré l'anthropologue, Ali Sayada, lors d'une conférence qu'il a animée, hier à Alger, au musée du Bardo. «Le concept du patrimoine culturel immatériel apparu dès les années 90 pour la protection des cultures traditionnelles, ne s'arrête pas seulement aux monuments et collections d'objets», souligne-t-il. Pour le conférencier, il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées des générations précédentes et que nous devons transmettre à notre tour. Et de préciser : «On dépasse donc ici la simple propriété personnelle relevant du droit d'user et d'abuser selon le droit romain». Une convention adoptée par l'Unesco en 2003 et s'inscrivant dans le prolongement de la convention de 1972 sur le patrimoine mondial, a défini comme objectif principal «la sauvegarde d'un patrimoine fragile». Selon Ali Sayad, «la littérature d'expression orale reste une littérature de l'entre-soi; même lorsque le Maghrébin ne sait pas écrire son histoire, celle-ci est inscrite dans sa chair et son imaginaire comme survivance». Notre interlocuteur rendra un vibrant hommage à nos grand-mères, ces gardiennes des traditions ancestrales. «Dans la réalité, ce sont les personne âgées, particulièrement les vielles femmes qui sont les véritables détentrices du savoir et de la sagesse populaire ; elles, les conteuses de légendes, devinettes et énigmes, adages et proverbes. Au lieu de parler du patrimoine culturel, on devait dire matrimoine en hommage à celles qui nous ont patiemment initié à l'areu, le b.a. ba de la parole, (premiers rudiments de la connaissance), a-t-il encore dit. Il y a nécessité de transmettre aux futures générations la culture qui nous été léguée par nos aïeuls, a déclaré l'anthropologue, Ali Sayada, lors d'une conférence qu'il a animée, hier à Alger, au musée du Bardo. «Le concept du patrimoine culturel immatériel apparu dès les années 90 pour la protection des cultures traditionnelles, ne s'arrête pas seulement aux monuments et collections d'objets», souligne-t-il. Pour le conférencier, il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées des générations précédentes et que nous devons transmettre à notre tour. Et de préciser : «On dépasse donc ici la simple propriété personnelle relevant du droit d'user et d'abuser selon le droit romain». Une convention adoptée par l'Unesco en 2003 et s'inscrivant dans le prolongement de la convention de 1972 sur le patrimoine mondial, a défini comme objectif principal «la sauvegarde d'un patrimoine fragile». Selon Ali Sayad, «la littérature d'expression orale reste une littérature de l'entre-soi; même lorsque le Maghrébin ne sait pas écrire son histoire, celle-ci est inscrite dans sa chair et son imaginaire comme survivance». Notre interlocuteur rendra un vibrant hommage à nos grand-mères, ces gardiennes des traditions ancestrales. «Dans la réalité, ce sont les personne âgées, particulièrement les vielles femmes qui sont les véritables détentrices du savoir et de la sagesse populaire ; elles, les conteuses de légendes, devinettes et énigmes, adages et proverbes. Au lieu de parler du patrimoine culturel, on devait dire matrimoine en hommage à celles qui nous ont patiemment initié à l'areu, le b.a. ba de la parole, (premiers rudiments de la connaissance), a-t-il encore dit.