Alors que Benigno Aquino est largement en tête du vote selon des résultats partiels, un candidat rival a reconnu hier sa victoire à l'élection présidentielle. Alors que Benigno Aquino est largement en tête du vote selon des résultats partiels, un candidat rival a reconnu hier sa victoire à l'élection présidentielle. M. Aquino, 50 ans, qui brigue la succession de la présidente Gloria Arroyo, recueillait un peu plus de 40% des suffrages, alors que 30,4 millions de votes avaient été dépouillés sur un peu plus de 50 millions d'électeurs inscrits à 08h00 locales (00H00 GMT), a indiqué la commission électorale. Son plus proche rival, l'ancien président Joseph Estrada, 73 ans, qui avait accédé à la magistrature suprême en 1998 avec 39% des suffrages avant d'être renversé en 2001, était largement distancé, avec 25,4% des suffrages. Jusqu'à ce scrutin, il était le président philippin le mieux élu. Le président philippin est désigné à l'issue d'un unique tour de scrutin à la majorité simple. "Noynoy" (petit garçon) Aquino est le fils de l'ancienne présidente Corazon Aquino et de son mari Benigno "Ninoy" Aquino, assassiné à son retour d'exil, tous deux révérés pour avoir conduit le rétablissement de la démocratie aux Philippines dans les années 80, après la dictature de Ferdinand Marcos. Il bénéficie donc largement et il le reconnaît de l'héritage politique de ses parents. Il a 26 ans quand Marcos est renversé à la suite d'un vaste mouvement populaire, le "People power", soutenu par l'influente église catholique, Washington et l'armée à l'issue duquel sa mère, Corazon Aquino lui succède et rétablit la démocratie. Elu depuis 12 ans au Congrès (chambre basse) puis au Sénat, M. Aquino, diplômé d'économie, a fait de la lutte contre la corruption et la pauvreté les priorités de sa campagne, dans un pays autant marqué par la corruption que par la violence, où près d'un habitant sur trois vit avec moins d'un dollar par jour. Il a assuré que grâce à lui, les milliards de dollars détournés chaque année retourneraient au budget de l'Etat. Ses principaux détracteurs lui reprochent son peu de charisme, d'être uniquement "le fils de" et une carrière parlementaire médiocre. Ces élections ont une fois de plus été marquées par des violences, avec la mort d'au moins 10 personnes. La commission électorale et l'armée ont néanmoins affirmé qu'elles avaient été une réussite, étant "les plus pacifiques et les mieux organisées", selon le chef de la police. Un système de vote électronique a été utilisé pour la première fois qui a, malgré quelques accrocs techniques, sensiblement raccourci le décompte des voix qui pouvait prendre plusieurs semaines auparavant. Il aurait aussi réduit les fraudes dans un pays où elles étaient monnaie courante. Si sa victoire se confirme, Benigno Aquino devra s'attaquer à une situation économique délicate avec un déficit budgétaire de 3,7% du PIB, en hausse de 17% l'an passé. Les institutions internationales qui craignent un retour à la situation d'il y a 10 ans quand il avait atteint 5,3% du PIB en 2002, estiment que le déficit public est l'un des problèmes économiques majeurs du pays. Deuxième économie asiatique dans les années 50, les Philippines, 90 millions d'habitants,aujourd'hui au 36e rang mondial, prévoient pour 2010 une croissance comprise entre 3% et 4%, contre 0,9% en 2009. Les 50 millions d'électeurs étaient également appelés à désigner leur vice-président, ainsi que quelque 250 députés, 12 des 24 sénateurs, les 80 gouverneurs de provinces et plus de 17.000 élus locaux. Selon la commission électorale, le taux de participation devrait atteindre 75%. M. Aquino, 50 ans, qui brigue la succession de la présidente Gloria Arroyo, recueillait un peu plus de 40% des suffrages, alors que 30,4 millions de votes avaient été dépouillés sur un peu plus de 50 millions d'électeurs inscrits à 08h00 locales (00H00 GMT), a indiqué la commission électorale. Son plus proche rival, l'ancien président Joseph Estrada, 73 ans, qui avait accédé à la magistrature suprême en 1998 avec 39% des suffrages avant d'être renversé en 2001, était largement distancé, avec 25,4% des suffrages. Jusqu'à ce scrutin, il était le président philippin le mieux élu. Le président philippin est désigné à l'issue d'un unique tour de scrutin à la majorité simple. "Noynoy" (petit garçon) Aquino est le fils de l'ancienne présidente Corazon Aquino et de son mari Benigno "Ninoy" Aquino, assassiné à son retour d'exil, tous deux révérés pour avoir conduit le rétablissement de la démocratie aux Philippines dans les années 80, après la dictature de Ferdinand Marcos. Il bénéficie donc largement et il le reconnaît de l'héritage politique de ses parents. Il a 26 ans quand Marcos est renversé à la suite d'un vaste mouvement populaire, le "People power", soutenu par l'influente église catholique, Washington et l'armée à l'issue duquel sa mère, Corazon Aquino lui succède et rétablit la démocratie. Elu depuis 12 ans au Congrès (chambre basse) puis au Sénat, M. Aquino, diplômé d'économie, a fait de la lutte contre la corruption et la pauvreté les priorités de sa campagne, dans un pays autant marqué par la corruption que par la violence, où près d'un habitant sur trois vit avec moins d'un dollar par jour. Il a assuré que grâce à lui, les milliards de dollars détournés chaque année retourneraient au budget de l'Etat. Ses principaux détracteurs lui reprochent son peu de charisme, d'être uniquement "le fils de" et une carrière parlementaire médiocre. Ces élections ont une fois de plus été marquées par des violences, avec la mort d'au moins 10 personnes. La commission électorale et l'armée ont néanmoins affirmé qu'elles avaient été une réussite, étant "les plus pacifiques et les mieux organisées", selon le chef de la police. Un système de vote électronique a été utilisé pour la première fois qui a, malgré quelques accrocs techniques, sensiblement raccourci le décompte des voix qui pouvait prendre plusieurs semaines auparavant. Il aurait aussi réduit les fraudes dans un pays où elles étaient monnaie courante. Si sa victoire se confirme, Benigno Aquino devra s'attaquer à une situation économique délicate avec un déficit budgétaire de 3,7% du PIB, en hausse de 17% l'an passé. Les institutions internationales qui craignent un retour à la situation d'il y a 10 ans quand il avait atteint 5,3% du PIB en 2002, estiment que le déficit public est l'un des problèmes économiques majeurs du pays. Deuxième économie asiatique dans les années 50, les Philippines, 90 millions d'habitants,aujourd'hui au 36e rang mondial, prévoient pour 2010 une croissance comprise entre 3% et 4%, contre 0,9% en 2009. Les 50 millions d'électeurs étaient également appelés à désigner leur vice-président, ainsi que quelque 250 députés, 12 des 24 sénateurs, les 80 gouverneurs de provinces et plus de 17.000 élus locaux. Selon la commission électorale, le taux de participation devrait atteindre 75%.