Le directeur général de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex), Mohamed Bennini, a affirmé, jeudi dernier lors du séminaire sur les panoramas sectoriels de la filère poissons, que l'Algérie possède de réelles opportunités d'exportation en matière de crustacés sachant que le pays a commercialisé pas moins de 2.000 tonnes de ces produits en 2009 sur le marché international. "Nous pouvons largement dépassé les 15 millions de dollars d'exportation en développant nos performances à l'international où nous sommes en mesure d'exporter 30 à 40 millions de dollars de crustacés et de poissons" a t-il indiqué. Pour Marc Martinant, responsable du projet d'Optimexport d'aide aux PME algériennes ayant des potentialités à l'exportation, "les ressources halieutiques en Algérie représentent une énorme richesse qu'il faudra, par conséquent, exploiter rationnellement. Optimexport rappelle que sur les 9,5 millions d'hectares des eaux territoriales nationales étalées sur 1.200 km, il y a une réserve halieutique pouvant générer une production annuelle de 200.000 tonnes", mais en réalité, avec une production optimale, ce chiffre pourrait augmenter et atteindre un volume de production de plus de 500.000 tonnes, selon les prévisions. Car l'offre est relativement faible par rapport aux ressources existantes.Les crevettes exportées ont rapporté plus de 4,80 millions de dollars (sur un total de 9,5 millions de dollars de poissons exportés) tandis que le thon rouge, le poulpe, la sardine et la langouste pourraient percer également sur le marché extérieur.L'important pour le succès des opérations de production et d'exportation des crustacés et poissons algériens réside, selon Nouara Toubal, responsable du volet, dans l'information au niveau d'Optimexport, dans plusieurs paramètres essentiels dont l'identification des sites pouvant accueillir les projets d'investissement, sachant qu'en 2014 le pôle de développement à l'international et la coopération avec des entreprises étrangères spécialisées et ayant une expérience dans l'élevage de poissons doivent être pris en considération. Optimexport précise, par ailleurs, que "comparativement aux pays voisins (Maroc, Tunisie et surtout la Mauritanie qui est un grand pays exportateur de crustacés vers l'Allemagne et bien d'autres pays de l'Union européenne), l'Algérie reste un marché faiblement exportateur. Bien que la production halieutique nationale soit en progression de 42 % par rapport à la dernière décennie, l'offre intérieure en produits de la pêche demeure encore faible au vu du ratio de consommation annuelle de poisson par habitant (4,58 kg en 2001, 5,12 kg en 2006), néanmoins en deça de la norme fixée par l'ONU qui est de 6,2 kg". A. A. Le directeur général de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex), Mohamed Bennini, a affirmé, jeudi dernier lors du séminaire sur les panoramas sectoriels de la filère poissons, que l'Algérie possède de réelles opportunités d'exportation en matière de crustacés sachant que le pays a commercialisé pas moins de 2.000 tonnes de ces produits en 2009 sur le marché international. "Nous pouvons largement dépassé les 15 millions de dollars d'exportation en développant nos performances à l'international où nous sommes en mesure d'exporter 30 à 40 millions de dollars de crustacés et de poissons" a t-il indiqué. Pour Marc Martinant, responsable du projet d'Optimexport d'aide aux PME algériennes ayant des potentialités à l'exportation, "les ressources halieutiques en Algérie représentent une énorme richesse qu'il faudra, par conséquent, exploiter rationnellement. Optimexport rappelle que sur les 9,5 millions d'hectares des eaux territoriales nationales étalées sur 1.200 km, il y a une réserve halieutique pouvant générer une production annuelle de 200.000 tonnes", mais en réalité, avec une production optimale, ce chiffre pourrait augmenter et atteindre un volume de production de plus de 500.000 tonnes, selon les prévisions. Car l'offre est relativement faible par rapport aux ressources existantes.Les crevettes exportées ont rapporté plus de 4,80 millions de dollars (sur un total de 9,5 millions de dollars de poissons exportés) tandis que le thon rouge, le poulpe, la sardine et la langouste pourraient percer également sur le marché extérieur.L'important pour le succès des opérations de production et d'exportation des crustacés et poissons algériens réside, selon Nouara Toubal, responsable du volet, dans l'information au niveau d'Optimexport, dans plusieurs paramètres essentiels dont l'identification des sites pouvant accueillir les projets d'investissement, sachant qu'en 2014 le pôle de développement à l'international et la coopération avec des entreprises étrangères spécialisées et ayant une expérience dans l'élevage de poissons doivent être pris en considération. Optimexport précise, par ailleurs, que "comparativement aux pays voisins (Maroc, Tunisie et surtout la Mauritanie qui est un grand pays exportateur de crustacés vers l'Allemagne et bien d'autres pays de l'Union européenne), l'Algérie reste un marché faiblement exportateur. Bien que la production halieutique nationale soit en progression de 42 % par rapport à la dernière décennie, l'offre intérieure en produits de la pêche demeure encore faible au vu du ratio de consommation annuelle de poisson par habitant (4,58 kg en 2001, 5,12 kg en 2006), néanmoins en deça de la norme fixée par l'ONU qui est de 6,2 kg". A. A.