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L'Anem, trait d'union entre employeurs et demandeurs
Lutte contre le chômage à Bentalha
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 05 - 2010

Tout est mis en place, au sein de l'agence Anem à Bentalha, pour recevoir et orienter du mieux possible les demandeurs d'emploi.
Tout est mis en place, au sein de l'agence Anem à Bentalha, pour recevoir et orienter du mieux possible les demandeurs d'emploi.
De prime abord, l'Agence nationale de l'emploi, Anem, établie il y a un an à Bentalha, dispose de toutes les conditions assurant une bon accueil au nombreux candidats à l'emploi. Son directeur mise beaucoup sur l'aspect pédagogique. «Il est extrêmement important de bien recevoir les demandeurs du travail venant d'une région qui a subi de regrettables événements durant la décennie écoulée», nous explique-t-il. Servant d'intermédiaire entre les employeurs et les demandeurs d'emploi, les employés de l'Anem à Bentalha font de leur mieux afin d'assurer les conditions favorables à l'écoute des gens traumatisés, des pères de famille nécessiteux et des personnes en détresse en garantissant le suivi de leurs candidatures. Plusieurs prétendants au travail affichent leur satisfaction de l' accueil qui leur est réservé à n'importe quel moment. «On peut même simplement téléphoner à l'agence pour avoir des explications concernant l'embauche», explique un jeune qui a déposé unedemande depuis quatre mois et qui dit être en passe de décrocher un contrat dans l'atelier d'une société publique en sa qualité de tolier. Nombreux sont les promus du Centre de formation professionnelle et d'apprentissage, qui sollicitent des postes dans leurs spécialité de soudeurs, d'agents de maintenance en électronique, mais peu d'entre eux en maçonnerie et menuiserie. Selon une source à l'agence de la Caisse nationale d'assurance chômage, à Baraki, la difficulté d'avoir un local entrave les projets des postulants à des projets ayant trait aux métiers artisanaux. Bon nombre d'entre eux sont contraints de travailler à domicilie. Paradoxalement les conditions du travail au siège de la succursale de l'Agence nationale du soutien à l'emploi des jeunes, Ansej, situé à Bentalha, sont déplorables, il n'y a même pas de ligne téléphonique fixe. Selon le responsable de l'agence, «nos conditions de travail sont pénibles et parfois infructueux». L'accueil et l'orientation du public, affluant de toute la circonscription administrative de Baraki, sont jusqu'à présent l'unique mission assumée par les employés. Seulement deux ordinateurs sont à la disponibilité du personnel de la succursale pour gérer les dossiers des demandeurs de l'emploi résidant dans les communes de Sidi Moussa, Baraki et les Eucalyptus. Vu la complexité de la tâche, les employés et leur directeur sont contraints d'établir des communications à partir de leurs téléphones portables. Les relations avec les administrations publiques sont de ce fait contraignantes. Par conséquent, le recours aux démarches bureaucratiques classiques est souvent inévitable afin d'effectuer des démarches administratives primordiales.La lenteur en réponses est soulevée par certains jeunes demandeurs d'emploi, notamment par ceux du terminal qui sont pressés de décrocher l'aval de l'Ansej. Jusqu'ici, les prétendants âgés entre 35 et 50 ans sollicitent beaucoup plus le financement de leurs ateliers de tôlerie, d'électricité auto et maintenance de l'outil informatique. Les données et statistiques, relatives au nombre de jeunes chômeurs ayant déposé leurs dossiers pour bénéficier de ce dispositif national instauré en 1997 se trouvent au niveau de la direction générale de l'Ansej située aux annassers à Alger.
De prime abord, l'Agence nationale de l'emploi, Anem, établie il y a un an à Bentalha, dispose de toutes les conditions assurant une bon accueil au nombreux candidats à l'emploi. Son directeur mise beaucoup sur l'aspect pédagogique. «Il est extrêmement important de bien recevoir les demandeurs du travail venant d'une région qui a subi de regrettables événements durant la décennie écoulée», nous explique-t-il. Servant d'intermédiaire entre les employeurs et les demandeurs d'emploi, les employés de l'Anem à Bentalha font de leur mieux afin d'assurer les conditions favorables à l'écoute des gens traumatisés, des pères de famille nécessiteux et des personnes en détresse en garantissant le suivi de leurs candidatures. Plusieurs prétendants au travail affichent leur satisfaction de l' accueil qui leur est réservé à n'importe quel moment. «On peut même simplement téléphoner à l'agence pour avoir des explications concernant l'embauche», explique un jeune qui a déposé unedemande depuis quatre mois et qui dit être en passe de décrocher un contrat dans l'atelier d'une société publique en sa qualité de tolier. Nombreux sont les promus du Centre de formation professionnelle et d'apprentissage, qui sollicitent des postes dans leurs spécialité de soudeurs, d'agents de maintenance en électronique, mais peu d'entre eux en maçonnerie et menuiserie. Selon une source à l'agence de la Caisse nationale d'assurance chômage, à Baraki, la difficulté d'avoir un local entrave les projets des postulants à des projets ayant trait aux métiers artisanaux. Bon nombre d'entre eux sont contraints de travailler à domicilie. Paradoxalement les conditions du travail au siège de la succursale de l'Agence nationale du soutien à l'emploi des jeunes, Ansej, situé à Bentalha, sont déplorables, il n'y a même pas de ligne téléphonique fixe. Selon le responsable de l'agence, «nos conditions de travail sont pénibles et parfois infructueux». L'accueil et l'orientation du public, affluant de toute la circonscription administrative de Baraki, sont jusqu'à présent l'unique mission assumée par les employés. Seulement deux ordinateurs sont à la disponibilité du personnel de la succursale pour gérer les dossiers des demandeurs de l'emploi résidant dans les communes de Sidi Moussa, Baraki et les Eucalyptus. Vu la complexité de la tâche, les employés et leur directeur sont contraints d'établir des communications à partir de leurs téléphones portables. Les relations avec les administrations publiques sont de ce fait contraignantes. Par conséquent, le recours aux démarches bureaucratiques classiques est souvent inévitable afin d'effectuer des démarches administratives primordiales.La lenteur en réponses est soulevée par certains jeunes demandeurs d'emploi, notamment par ceux du terminal qui sont pressés de décrocher l'aval de l'Ansej. Jusqu'ici, les prétendants âgés entre 35 et 50 ans sollicitent beaucoup plus le financement de leurs ateliers de tôlerie, d'électricité auto et maintenance de l'outil informatique. Les données et statistiques, relatives au nombre de jeunes chômeurs ayant déposé leurs dossiers pour bénéficier de ce dispositif national instauré en 1997 se trouvent au niveau de la direction générale de l'Ansej située aux annassers à Alger.


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