Bouira, la capitale du versant sud du Djurdjura, accueille depuis lundi la 6e édition du Salon du livre et du multimédia amazighs. Placée sous le patronage de la ministre de la Culture, la manifestation se poursuit jusqu'à demain avec, à la clé, la participation de 20 maisons d'édition, d'associations d'Oran, du M'Zab et d'Adrar ainsi que d'institutions publiques à l'instar de la Bibliothèque nationale d'Algérie, du Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire et de l'Entreprise nationale des arts graphiques. Comme pour les éditions précédentes, c'est le haut-commissariat à l'amazighité qui s'est chargé de l'organisation de l'événement. Des améliorations, toutefois, ont été introduites. Ainsi, trois ateliers ont été mis en place à l'effet de recevoir la transcription et la traduction, l'écriture des textes du conte et du théâtre. Il est, notamment, prévu la traduction en tamazight de l'auteur Benferhat qui a écrit des contes pour enfants. Des spécialistes interviendront pour donner des communications sur ces thèmes en plus de tables qui traiteront de la problématique de l'enseignement de tamazight à l'école. Les soirées seront égayées par des galas artistiques ainsi que des représentations théâtrales et des danses folkloriques. Toutes ces activités se dérouleront donc, parallèlement, à la traditionnelle exposition de livres et autres médias. Le salon est, bien sûr, une opportunité pour le public afin de rencontrer les écrivains qui ont tenté l'expérience d'une publication en tamazight à l'image de Abdallah Hemane, Tahar Ould Amar et Brahim Tazaghart et de Menniche. Plus de 5.000 titres portant sur le domaine berbère entre histoire, sociologie, et biographies sont proposés. Un rayon pour les non voyants a été aménagé par la maison Lalla Moulati qui propose un conte en braille intitulé «Sous le figuier». Pour la journée de la clôture, l'on prévoit un café littéraire avec l'auteur Boualem Messouci, des ventes-dédicaces et des démonstrations multimédia. Pour le HCA cette manifestation revêt la plus grande importance quant à la promotion du livre d'expression amazighe. La culture amazighe tente une expérience inédite de passage à l'écrit mais aussi à l'audiovisuel après des siècles de pratiques exclusivement orales. Beaucoup d'efforts ont été consentis ces dernières années dans le domaine de l'édition amazighe, mais les acquis restent encore fragiles au regard de l'expérience encore limitée de la diffusion de l'écrit. Bouira, la capitale du versant sud du Djurdjura, accueille depuis lundi la 6e édition du Salon du livre et du multimédia amazighs. Placée sous le patronage de la ministre de la Culture, la manifestation se poursuit jusqu'à demain avec, à la clé, la participation de 20 maisons d'édition, d'associations d'Oran, du M'Zab et d'Adrar ainsi que d'institutions publiques à l'instar de la Bibliothèque nationale d'Algérie, du Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire et de l'Entreprise nationale des arts graphiques. Comme pour les éditions précédentes, c'est le haut-commissariat à l'amazighité qui s'est chargé de l'organisation de l'événement. Des améliorations, toutefois, ont été introduites. Ainsi, trois ateliers ont été mis en place à l'effet de recevoir la transcription et la traduction, l'écriture des textes du conte et du théâtre. Il est, notamment, prévu la traduction en tamazight de l'auteur Benferhat qui a écrit des contes pour enfants. Des spécialistes interviendront pour donner des communications sur ces thèmes en plus de tables qui traiteront de la problématique de l'enseignement de tamazight à l'école. Les soirées seront égayées par des galas artistiques ainsi que des représentations théâtrales et des danses folkloriques. Toutes ces activités se dérouleront donc, parallèlement, à la traditionnelle exposition de livres et autres médias. Le salon est, bien sûr, une opportunité pour le public afin de rencontrer les écrivains qui ont tenté l'expérience d'une publication en tamazight à l'image de Abdallah Hemane, Tahar Ould Amar et Brahim Tazaghart et de Menniche. Plus de 5.000 titres portant sur le domaine berbère entre histoire, sociologie, et biographies sont proposés. Un rayon pour les non voyants a été aménagé par la maison Lalla Moulati qui propose un conte en braille intitulé «Sous le figuier». Pour la journée de la clôture, l'on prévoit un café littéraire avec l'auteur Boualem Messouci, des ventes-dédicaces et des démonstrations multimédia. Pour le HCA cette manifestation revêt la plus grande importance quant à la promotion du livre d'expression amazighe. La culture amazighe tente une expérience inédite de passage à l'écrit mais aussi à l'audiovisuel après des siècles de pratiques exclusivement orales. Beaucoup d'efforts ont été consentis ces dernières années dans le domaine de l'édition amazighe, mais les acquis restent encore fragiles au regard de l'expérience encore limitée de la diffusion de l'écrit.