Le président du Conseil économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, a tracé, à Yaoundé les limites des stratégies économiques basées sur les seuls indicateurs de croissance en prêtant, dans ce contexte, une fonction inédite de "catharsis" au Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (Maep). intervenant à la deuxième plénière, consacrée à la problématique de la bonne gouvernance dans son lien avec la performance économique, de la Conférence internationale "Africa 21", qui se déroule présentement dans la capitale du Cameroun, en présence d'une délégation algérienne conduite par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, M. Babès, a tracé les limites des stratégies prenant appui sur les seuls indicateurs de croissance, en ce sens que ceux-ci, a-t-il dit, rapporte l'APS "sont peu propices à rendre compte par eux-mêmes de la complexité des processus en oeuvre dans l'immense et inlassable entreprise de développement des sociétés". Se référant, dans sa réflexion, aux travaux des Prix Nobel d'économie Amartya Sen, Joseph Stieglitz et Jean-Paul Fitoussi, sur la problématique de "La mesure de la performance économique et du progrès social", le président du Cnes a estimé, à cet égard, "désormais prégnante" l'articulation à établir entre "gouvernance " et " performance économique". C'est alors, signale-t-il, "que surgit sans doute l'exigence de disposer d'instruments d'observation standardisés permettant de suivre, d'analyser et d'évaluer le jeu des mécanismes institutionnels en oeuvre, pour mieux en apprécier les interactions ainsi que les effets conjoints et/ou disjoints en rapport avec l'allure et le rythme de développement dans tel ou tel contexte". A ce titre, il a crédité le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (Maep) de "paradigme institutionnel novateur" au service d'une meilleure gouvernance en Afrique. Le président du Conseil économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, a tracé, à Yaoundé les limites des stratégies économiques basées sur les seuls indicateurs de croissance en prêtant, dans ce contexte, une fonction inédite de "catharsis" au Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (Maep). intervenant à la deuxième plénière, consacrée à la problématique de la bonne gouvernance dans son lien avec la performance économique, de la Conférence internationale "Africa 21", qui se déroule présentement dans la capitale du Cameroun, en présence d'une délégation algérienne conduite par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, M. Babès, a tracé les limites des stratégies prenant appui sur les seuls indicateurs de croissance, en ce sens que ceux-ci, a-t-il dit, rapporte l'APS "sont peu propices à rendre compte par eux-mêmes de la complexité des processus en oeuvre dans l'immense et inlassable entreprise de développement des sociétés". Se référant, dans sa réflexion, aux travaux des Prix Nobel d'économie Amartya Sen, Joseph Stieglitz et Jean-Paul Fitoussi, sur la problématique de "La mesure de la performance économique et du progrès social", le président du Cnes a estimé, à cet égard, "désormais prégnante" l'articulation à établir entre "gouvernance " et " performance économique". C'est alors, signale-t-il, "que surgit sans doute l'exigence de disposer d'instruments d'observation standardisés permettant de suivre, d'analyser et d'évaluer le jeu des mécanismes institutionnels en oeuvre, pour mieux en apprécier les interactions ainsi que les effets conjoints et/ou disjoints en rapport avec l'allure et le rythme de développement dans tel ou tel contexte". A ce titre, il a crédité le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (Maep) de "paradigme institutionnel novateur" au service d'une meilleure gouvernance en Afrique.