Suite à la multiplication des kidnappings et à la dégradation de la situation sécuritaire dans la wilaya de Boumerdès, particulièrement dans les régions de l'est , des centaines de citoyens de la commune de Baghlia, à une quarantaine de kilomètres à l'est de chef-lieu de Boumerdès, ont procédé, hier, à la fermeture de plusieurs axes routiers, notamment la RN25, à l'aide de troncs d'arbres et de pneus brûlés, pour exprimer leur ras-le-bol contre la dégradation de la situation sécuritaire qui prévaut dans leur région, gagnée ces derniers temps par le phénomène des kidnappings. Dans la soirée d'avant-hier, des citoyens, se sont révoltés contre l'enlèvement du fils d'un industriel par un groupe d'individus armés dans la région. Les protestataires ont tenté de barricader la route menant vers la localité de Dellys pour exprimer leur colère. Soulignons que ce deuxième otage, un jeune homme répondant aux initiales H. H. âgé d'une trentaine d'années, serait le fils d'un riche entrepreneur de la région. Cet enlèvement est le deuxième du genre en l'espace de quinze jours. Hier, la RN 25 a été totalement paralysée et le trafic routier perturbé, ce qui a contraint les automobilistes et les usagers à rebrousser chemin. Les manifestants ne comprennent pas, en effet, l'immobilisme des services de sécurité face à la dégradation de la situation sécuritaire dans l'ex-Revebal. Ils dénoncent de ce fait, «le laxisme de ces services qui, à leurs yeux, n'assure pas leur sécurité en mettant un terme au phénomène des rapts qui ne cesse de prendre de l'ampleur». Les manifestants réclament donc le renforcement de la sécurité et exigent la libération des deux otages. Baghlia était, hier, ville morte. Une grève générale a été entamée par toute la population en signe de protestation contre cette situation qui menace tous les citoyens. Les commerçants ont baissé rideau en répondant au mot d'ordre de grève. La localité de Baghlia, à caractère agricole a été, faut-il le rappeler, la cible d'attentats meurtriers, dont le dernier en date est celui perpétré, il y a une quinzaine de jours et qui a fait deux morts, dont un civil, et une vingtaine de blessés. Selon des informations concordantes, les ravisseurs du premier otage avaient réclamé à sa famille une somme de deux milliards de centimes en contre partie de sa libération, on ignore si la somme a été versée où non. Contrairement au deuxième rapt, nos sources indiquent, qu'aucune information n'a filtré. Les services de sécurité ont enregistré 23 enlèvements dans la wilaya de Boumerdès et ce, uniquement pour le premier trimestre de l'année en cours, et 163 menaces de mort par courrier. Suite à la multiplication des kidnappings et à la dégradation de la situation sécuritaire dans la wilaya de Boumerdès, particulièrement dans les régions de l'est , des centaines de citoyens de la commune de Baghlia, à une quarantaine de kilomètres à l'est de chef-lieu de Boumerdès, ont procédé, hier, à la fermeture de plusieurs axes routiers, notamment la RN25, à l'aide de troncs d'arbres et de pneus brûlés, pour exprimer leur ras-le-bol contre la dégradation de la situation sécuritaire qui prévaut dans leur région, gagnée ces derniers temps par le phénomène des kidnappings. Dans la soirée d'avant-hier, des citoyens, se sont révoltés contre l'enlèvement du fils d'un industriel par un groupe d'individus armés dans la région. Les protestataires ont tenté de barricader la route menant vers la localité de Dellys pour exprimer leur colère. Soulignons que ce deuxième otage, un jeune homme répondant aux initiales H. H. âgé d'une trentaine d'années, serait le fils d'un riche entrepreneur de la région. Cet enlèvement est le deuxième du genre en l'espace de quinze jours. Hier, la RN 25 a été totalement paralysée et le trafic routier perturbé, ce qui a contraint les automobilistes et les usagers à rebrousser chemin. Les manifestants ne comprennent pas, en effet, l'immobilisme des services de sécurité face à la dégradation de la situation sécuritaire dans l'ex-Revebal. Ils dénoncent de ce fait, «le laxisme de ces services qui, à leurs yeux, n'assure pas leur sécurité en mettant un terme au phénomène des rapts qui ne cesse de prendre de l'ampleur». Les manifestants réclament donc le renforcement de la sécurité et exigent la libération des deux otages. Baghlia était, hier, ville morte. Une grève générale a été entamée par toute la population en signe de protestation contre cette situation qui menace tous les citoyens. Les commerçants ont baissé rideau en répondant au mot d'ordre de grève. La localité de Baghlia, à caractère agricole a été, faut-il le rappeler, la cible d'attentats meurtriers, dont le dernier en date est celui perpétré, il y a une quinzaine de jours et qui a fait deux morts, dont un civil, et une vingtaine de blessés. Selon des informations concordantes, les ravisseurs du premier otage avaient réclamé à sa famille une somme de deux milliards de centimes en contre partie de sa libération, on ignore si la somme a été versée où non. Contrairement au deuxième rapt, nos sources indiquent, qu'aucune information n'a filtré. Les services de sécurité ont enregistré 23 enlèvements dans la wilaya de Boumerdès et ce, uniquement pour le premier trimestre de l'année en cours, et 163 menaces de mort par courrier.