Dans son rapport 2010 publié jeudi dernier sur les violations des droits de l'Homme dans 159 pays, Amnesty International a relevé que « les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d'expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination ». Dans son rapport 2010 publié jeudi dernier sur les violations des droits de l'Homme dans 159 pays, Amnesty International a relevé que « les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d'expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination ». Selon l'Agence de presse sahraouie (SPS)qui rapporte l'information, Amnesty International, relève aussi, la « dégradation continue » des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, et « la poursuite des atteintes aux droits des citoyens sahraouis qui revendiquent leur droit à l'autodétermination ». Le rapport de cette ONG relève par ailleurs que « plusieurs dizaines de sahraouis revendiquant l'indépendance ont été battus et brutalisés par les forces de sécurité marocaines », notant que « les militants des droits de l'Homme sahraouis ont été empêchés de circuler librement, de voyager, d'assister à des procès, de recueillir des informations sur la situation des droits humains et de rencontrer des personnalités étrangères ». Rappelant l'arrestation des sept militants à leur retour des camps de réfugiés, l'exil forcé imposé à la militante sahraouie Aminatou Haidar en novembre dernier et l'interdiction faite à cinq militants sahraouis de se rendre en Mauritanie en confisquant leurs documents d'identité et de voyage, l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme rappelle dans son rapport que « les citoyens et les défenseurs sahraouis des droits de l'Homme font systématiquement objet d'exactions et de surveillance étroite, menacés et brutalisés par les forces de sécurité ». Des dizaines de Sahraouis ont été jugés « arbitrairement » pour avoir exprimé leur opinion sur la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental », relève Amnesty International qui souligne que ces « procès ne répondent pas aux normes d'une procédure équitable ». Par ailleurs, la militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé jeudi à Madrid en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental, « dernière colonie qui subsiste encore en Afrique », et dénoncé le Maroc qu'elle a assimilé au « régime fasciste de l'Apartheid ». S'exprimant lors des 4es Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara Occidental ouvertes mercredi dernier, l'ex-première Dame d'Afrique du Sud a affirmé que « la solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l'autodétermination et l'indépendance basées sur l'application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus ». Pour la militante sud-africaine, « le Maroc a des similitudes surprenantes » avec le régime de l'Apartheid qui existait dans son pays et avec le colonialisme israélien en Palestine. Elle estime que « le Maroc a dû apprendre certaines leçons des régimes de l'Apartheid et sioniste, avec son intention de vouloir créer des «Bantoustans» dans le cadre de sa proposition d'autonomie ». Tout en appelant la communauté internationale à « condamner » le Maroc pour ses violations du droit international et des droits de l'Homme, Winnie Mandela a plaidé pour une large mobilisation internationale afin d'exercer des pressions sur « l'oppresseur » marocain, pour l'amener à respecter la légalité internationale au Sahara Occidental. Selon l'Agence de presse sahraouie (SPS)qui rapporte l'information, Amnesty International, relève aussi, la « dégradation continue » des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, et « la poursuite des atteintes aux droits des citoyens sahraouis qui revendiquent leur droit à l'autodétermination ». Le rapport de cette ONG relève par ailleurs que « plusieurs dizaines de sahraouis revendiquant l'indépendance ont été battus et brutalisés par les forces de sécurité marocaines », notant que « les militants des droits de l'Homme sahraouis ont été empêchés de circuler librement, de voyager, d'assister à des procès, de recueillir des informations sur la situation des droits humains et de rencontrer des personnalités étrangères ». Rappelant l'arrestation des sept militants à leur retour des camps de réfugiés, l'exil forcé imposé à la militante sahraouie Aminatou Haidar en novembre dernier et l'interdiction faite à cinq militants sahraouis de se rendre en Mauritanie en confisquant leurs documents d'identité et de voyage, l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme rappelle dans son rapport que « les citoyens et les défenseurs sahraouis des droits de l'Homme font systématiquement objet d'exactions et de surveillance étroite, menacés et brutalisés par les forces de sécurité ». Des dizaines de Sahraouis ont été jugés « arbitrairement » pour avoir exprimé leur opinion sur la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental », relève Amnesty International qui souligne que ces « procès ne répondent pas aux normes d'une procédure équitable ». Par ailleurs, la militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé jeudi à Madrid en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental, « dernière colonie qui subsiste encore en Afrique », et dénoncé le Maroc qu'elle a assimilé au « régime fasciste de l'Apartheid ». S'exprimant lors des 4es Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara Occidental ouvertes mercredi dernier, l'ex-première Dame d'Afrique du Sud a affirmé que « la solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l'autodétermination et l'indépendance basées sur l'application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus ». Pour la militante sud-africaine, « le Maroc a des similitudes surprenantes » avec le régime de l'Apartheid qui existait dans son pays et avec le colonialisme israélien en Palestine. Elle estime que « le Maroc a dû apprendre certaines leçons des régimes de l'Apartheid et sioniste, avec son intention de vouloir créer des «Bantoustans» dans le cadre de sa proposition d'autonomie ». Tout en appelant la communauté internationale à « condamner » le Maroc pour ses violations du droit international et des droits de l'Homme, Winnie Mandela a plaidé pour une large mobilisation internationale afin d'exercer des pressions sur « l'oppresseur » marocain, pour l'amener à respecter la légalité internationale au Sahara Occidental.