L'assemblée générale de la Chambre de commerce et d'industrie Seybouse d'Annaba, constituée de vingt-deux membres, avait procédé, jeudi dernier, à l'installation du bureau exécutif. Son président, M. Rachid Ghimouz, un industriel très connu et respecté pour ses positions et principes, a bien voulu répondre à nos questions. L'assemblée générale de la Chambre de commerce et d'industrie Seybouse d'Annaba, constituée de vingt-deux membres, avait procédé, jeudi dernier, à l'installation du bureau exécutif. Son président, M. Rachid Ghimouz, un industriel très connu et respecté pour ses positions et principes, a bien voulu répondre à nos questions. Midi Libre : Votre élection en tant que président de la Chambre a ouvert la voie à toute sorte de spéculation autour du programme que vous aviez présenté. Qu'en dites-vous ? R. Ghimouz : Mon programme consiste à donner un nouveau souffle à cette institution élective qui se présente comme un lieu privilégié de concertation et de proposition à même de propulser Annaba à un rang de leader en matière d'échange et d'opportunité partenarial avec certains pays méditerranéens, dont la France et l'Italie particulièrement. Quelles sont vos priorités ? Elles s'inscrivent dans la logique d'accorder une priorité d'actions à la mise en place d'une nouvelle politique d'adhésion des grands industriels et investisseurs qui avaient déserté la Chambre pour de multiples raisons et ce, durant de longues années. A cet effet, j'insiste pour que la première action de l'assemblée générale soit tout d'abord de faire revenir les grands intervenants dans l'économie locale et nationale qui avaient un rôle majeur à jouer au niveau de la Chambre et qui avaient été, pour une raison ou pour une autre, loin de toute action. Nous avons besoin de chaque industriel, de chaque investisseur et de chaque acteur dans le commerce et l'industrie capable d'apporter un plus à la région. Seulement ? Non ! Nous allons pour une seconde étape reprendre toutes les conventions qui nous lient à des partenaires étrangers afin de promouvoir le produit algérien et faciliter les contacts entre les opérateurs économiques. Cette démarche, je la veux réconciliatrice avec un passé manquant quelque peu d'efficacité. Comment comptez-vous vous y prendre ? Nous devons, a priori, faire le point sur l'efficacité de la politique à mener sur le front durant toute la période de notre mandat. Nous devons nous réconcilier avec nous-mêmes et prendre comme partenaires tous les acteurs économiques de la région. Sans m'étaler trop dans les détails, en tant que président de la Chambre, avec mon staff nous allons nous pencher sérieusement sur les chiffres et nous allons décortiquer toutes les statistiques à notre disposition pour, entre autres, connaître le mobile qui a poussé de nombreux adhérents à déserter la Chambre ainsi que l'absence d'activités qui avait marqué cette institution. Nous espérons donner une nouvelle impulsion aux activités d'animation en associant l'administration en amont afin que son apport pèse dans la détermination de nos priorités. Est-ce que vous disposez des moyens nécessaires à votre politique ? Ce ne sont pas des moyens budgétaires dont nous avons besoin mais plutôt d'une volonté politique qui permette de promouvoir toute forme d'investissement par la prise de mesures d'encouragement et de protection bénéfique aux parties concernées. Là, je tiens à mettre en évidence le rôle important dont est appelé à jouer la Chambre de commerce et d'industrie d'Annaba. Pour de nombreux observateurs, l'assemblée générale de ce mandat est la constituante adéquate pour la mise en œuvre d'une politique claire en matière d'animation économique inter-régions. Qu'est-ce qui les pousse à voir les choses de cette façon ? C'est une réflexion logique du fait de l'existence dans son champ de compétence d'entreprises de portée internationale, à l'image du complexe d'Arcélor Mittal, détenu par les Indiens à 70% de son capital, et ASMIDAL, détenu par les Espagnols à hauteur de 60% du capital de l'entreprise. Cela conforte bien notre position et nous ouvre les portes d'un partenariat étranger en plus de plusieurs entreprises privées et banques étrangères qui viennent se greffer à une longue listes d'intervenants économiques de portée locale et/ou nationale. Nous comptons également entretenir d'importantes relations économiques avec les pays que représentent les consulats à Annaba, dont la Tunisie, la Russie et la France. En attendant d'autres mesures qui seront adoptées par l'assemblée générale sous forme de plan d'actions, nous avons entamé des travaux de réfection de l'infrastructure de l'institution pour une rénovation totale des lieux que nous espérons transformer en une véritable citadelle de l'économie à Annaba. Midi Libre : Votre élection en tant que président de la Chambre a ouvert la voie à toute sorte de spéculation autour du programme que vous aviez présenté. Qu'en dites-vous ? R. Ghimouz : Mon programme consiste à donner un nouveau souffle à cette institution élective qui se présente comme un lieu privilégié de concertation et de proposition à même de propulser Annaba à un rang de leader en matière d'échange et d'opportunité partenarial avec certains pays méditerranéens, dont la France et l'Italie particulièrement. Quelles sont vos priorités ? Elles s'inscrivent dans la logique d'accorder une priorité d'actions à la mise en place d'une nouvelle politique d'adhésion des grands industriels et investisseurs qui avaient déserté la Chambre pour de multiples raisons et ce, durant de longues années. A cet effet, j'insiste pour que la première action de l'assemblée générale soit tout d'abord de faire revenir les grands intervenants dans l'économie locale et nationale qui avaient un rôle majeur à jouer au niveau de la Chambre et qui avaient été, pour une raison ou pour une autre, loin de toute action. Nous avons besoin de chaque industriel, de chaque investisseur et de chaque acteur dans le commerce et l'industrie capable d'apporter un plus à la région. Seulement ? Non ! Nous allons pour une seconde étape reprendre toutes les conventions qui nous lient à des partenaires étrangers afin de promouvoir le produit algérien et faciliter les contacts entre les opérateurs économiques. Cette démarche, je la veux réconciliatrice avec un passé manquant quelque peu d'efficacité. Comment comptez-vous vous y prendre ? Nous devons, a priori, faire le point sur l'efficacité de la politique à mener sur le front durant toute la période de notre mandat. Nous devons nous réconcilier avec nous-mêmes et prendre comme partenaires tous les acteurs économiques de la région. Sans m'étaler trop dans les détails, en tant que président de la Chambre, avec mon staff nous allons nous pencher sérieusement sur les chiffres et nous allons décortiquer toutes les statistiques à notre disposition pour, entre autres, connaître le mobile qui a poussé de nombreux adhérents à déserter la Chambre ainsi que l'absence d'activités qui avait marqué cette institution. Nous espérons donner une nouvelle impulsion aux activités d'animation en associant l'administration en amont afin que son apport pèse dans la détermination de nos priorités. Est-ce que vous disposez des moyens nécessaires à votre politique ? Ce ne sont pas des moyens budgétaires dont nous avons besoin mais plutôt d'une volonté politique qui permette de promouvoir toute forme d'investissement par la prise de mesures d'encouragement et de protection bénéfique aux parties concernées. Là, je tiens à mettre en évidence le rôle important dont est appelé à jouer la Chambre de commerce et d'industrie d'Annaba. Pour de nombreux observateurs, l'assemblée générale de ce mandat est la constituante adéquate pour la mise en œuvre d'une politique claire en matière d'animation économique inter-régions. Qu'est-ce qui les pousse à voir les choses de cette façon ? C'est une réflexion logique du fait de l'existence dans son champ de compétence d'entreprises de portée internationale, à l'image du complexe d'Arcélor Mittal, détenu par les Indiens à 70% de son capital, et ASMIDAL, détenu par les Espagnols à hauteur de 60% du capital de l'entreprise. Cela conforte bien notre position et nous ouvre les portes d'un partenariat étranger en plus de plusieurs entreprises privées et banques étrangères qui viennent se greffer à une longue listes d'intervenants économiques de portée locale et/ou nationale. Nous comptons également entretenir d'importantes relations économiques avec les pays que représentent les consulats à Annaba, dont la Tunisie, la Russie et la France. En attendant d'autres mesures qui seront adoptées par l'assemblée générale sous forme de plan d'actions, nous avons entamé des travaux de réfection de l'infrastructure de l'institution pour une rénovation totale des lieux que nous espérons transformer en une véritable citadelle de l'économie à Annaba.