Près de 43 ans après avoir effectué sa dernière exportation de 50 mille quintaux de blé dur, notre pays renoue avec la tradition qui était depuis toujours la sienne, l'exportation des produits agricoles. Près de 43 ans après avoir effectué sa dernière exportation de 50 mille quintaux de blé dur, notre pays renoue avec la tradition qui était depuis toujours la sienne, l'exportation des produits agricoles. L'exportation, lundi dernier, par l'Algérie de 100 mille quintaux d'orge est à marquer d'une pierre blanche pour le secteur de l'agriculture. Près de 43 ans après avoir effectué sa dernière exportation de 50 mille quintaux de blé dur, notre pays renoue avec la tradition qui était depuis toujours la sienne, l'exportation des produits agricoles «C'est le début d'un processus inverse», a lancé fièrement samedi dernier, lors de l'embarquement de la marchandise, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Cette opération est particulière pour le pays qui pourrait rejoindre à terme «le club fermé» des pays exportateurs de céréales après en avoir été, pendant longtemps, l'un des plus gros clients. Plusieurs éléments ont concouru à réaliser cette performance, notamment une production céréalière record de 61,2 millions de quintaux durant la saison 2008-2009. Cette production couvre totalement nos besoins en blé dur, et qui plus est, dégage un excédent en orge. L'Algérie s'attend à engranger également cette année une récolte aussi bonne en blé et au-dessus de la moyenne en orge. Grâce à la production de 2009, l'Office algérien interprofessionnel n'a plus importé d'orge et de blé dur depuis avril 2009. Selon son directeur général, Noureddine Kahal, l'office dispose suffisamment d'orge pour couvrir l'équivalent des besoins du marché national pour deux années et disposer d'une marge de manœuvre d'exportation permettant de placer plusieurs bateaux. Et les perspectives sont prometteuses pour cette année. La récolte qui s'annonce bonne permet d'élargir les capacités d'exportation, du moins pour l'orge pour le moment. Il est déjà envisagé d'autres opérations d'exportation en fonction de la cadences des capacités de conditionnement et de préparation du produit par les Coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) : «Chaque fois qu'on aura préparé l'équivalent d'un bateau, nous lancerons une opération d'exportation», a indiqué Noureddine Kehal. En termes d'économie, la récolte, outre le fait qu'elle a permis l'autosuffisance en blé dur et en orge, s'est traduite par une réduction de la facture d'importation des céréales, qui a chuté d'environ 3,5 milliards de dollars à près de 1,5 milliard de dollars, soit un gain de 2 milliards de dollars. Et les prévisions sont tout aussi optimistes pour limiter à l'avenir l'importation du blé tendre. Pour peu qu'elle arrive à augmenter les superficies consacrées à cette spéculation céréalière, l'Algérie pourrait gagner le pari de l'autosuffisance, ou du moins, réduire à grande échelle sa dépendance à l'égard du marché international de ce type de blé. L'entrée en vigueur du projet de loi fixant les conditions et modalités d'exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l'Etat, et la poursuite du soutien du gouvernement aux céréaliculteurs par des mesures incitatives, telle la poursuite du soutien accordé par l'Etat aux prix des céréales, devraient selon le ministre de l'agriculture atteindre cet objectif. Dans ce cadre, outre le programme d'investissements publics pour la période 2010-2014, qui consacre mille milliards de dinars au secteur de l'agriculture, l'Etat accorde un soutien de 50% à tout céréaliculteur qui adhère au dispositif d'irrigation d'appoint grâce auquel il est possible d'obtenir des rendements de 75qx/ha contre une capacité actuelle de 12 à 15 qx/ha. Dans la perspective d'un programme d'exportation structurel, le directeur général de l'OAIC a fait savoir, par ailleurs, que les céréaliculteurs, qui vont constituer un réseau de production destinée à l'exportation, sont identifiés et vont faire l'objet d'un suivi et d'un accompagnement par cet établissement agricole pour les amener à respecter les conditions et les techniques exigées par le marché extérieur. L'exportation, lundi dernier, par l'Algérie de 100 mille quintaux d'orge est à marquer d'une pierre blanche pour le secteur de l'agriculture. Près de 43 ans après avoir effectué sa dernière exportation de 50 mille quintaux de blé dur, notre pays renoue avec la tradition qui était depuis toujours la sienne, l'exportation des produits agricoles «C'est le début d'un processus inverse», a lancé fièrement samedi dernier, lors de l'embarquement de la marchandise, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Cette opération est particulière pour le pays qui pourrait rejoindre à terme «le club fermé» des pays exportateurs de céréales après en avoir été, pendant longtemps, l'un des plus gros clients. Plusieurs éléments ont concouru à réaliser cette performance, notamment une production céréalière record de 61,2 millions de quintaux durant la saison 2008-2009. Cette production couvre totalement nos besoins en blé dur, et qui plus est, dégage un excédent en orge. L'Algérie s'attend à engranger également cette année une récolte aussi bonne en blé et au-dessus de la moyenne en orge. Grâce à la production de 2009, l'Office algérien interprofessionnel n'a plus importé d'orge et de blé dur depuis avril 2009. Selon son directeur général, Noureddine Kahal, l'office dispose suffisamment d'orge pour couvrir l'équivalent des besoins du marché national pour deux années et disposer d'une marge de manœuvre d'exportation permettant de placer plusieurs bateaux. Et les perspectives sont prometteuses pour cette année. La récolte qui s'annonce bonne permet d'élargir les capacités d'exportation, du moins pour l'orge pour le moment. Il est déjà envisagé d'autres opérations d'exportation en fonction de la cadences des capacités de conditionnement et de préparation du produit par les Coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) : «Chaque fois qu'on aura préparé l'équivalent d'un bateau, nous lancerons une opération d'exportation», a indiqué Noureddine Kehal. En termes d'économie, la récolte, outre le fait qu'elle a permis l'autosuffisance en blé dur et en orge, s'est traduite par une réduction de la facture d'importation des céréales, qui a chuté d'environ 3,5 milliards de dollars à près de 1,5 milliard de dollars, soit un gain de 2 milliards de dollars. Et les prévisions sont tout aussi optimistes pour limiter à l'avenir l'importation du blé tendre. Pour peu qu'elle arrive à augmenter les superficies consacrées à cette spéculation céréalière, l'Algérie pourrait gagner le pari de l'autosuffisance, ou du moins, réduire à grande échelle sa dépendance à l'égard du marché international de ce type de blé. L'entrée en vigueur du projet de loi fixant les conditions et modalités d'exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l'Etat, et la poursuite du soutien du gouvernement aux céréaliculteurs par des mesures incitatives, telle la poursuite du soutien accordé par l'Etat aux prix des céréales, devraient selon le ministre de l'agriculture atteindre cet objectif. Dans ce cadre, outre le programme d'investissements publics pour la période 2010-2014, qui consacre mille milliards de dinars au secteur de l'agriculture, l'Etat accorde un soutien de 50% à tout céréaliculteur qui adhère au dispositif d'irrigation d'appoint grâce auquel il est possible d'obtenir des rendements de 75qx/ha contre une capacité actuelle de 12 à 15 qx/ha. Dans la perspective d'un programme d'exportation structurel, le directeur général de l'OAIC a fait savoir, par ailleurs, que les céréaliculteurs, qui vont constituer un réseau de production destinée à l'exportation, sont identifiés et vont faire l'objet d'un suivi et d'un accompagnement par cet établissement agricole pour les amener à respecter les conditions et les techniques exigées par le marché extérieur.