La wilaya de Blida dispose de potentialités mellifères et nectarifères appréciables. Cette situation privilégiée lui permet d'assurer 60% des besoins du marché national en miel. Mohamed Hamzaoui, président de l'Association des apiculteurs de Blida, parle à l'APS de sa "passion utile", favorisée dans cette riche plaine de la Mitidja par des conditions naturelles et climatiques. M. Hamzaoui, explique que les mesures incitatives des pouvoirs publics se sont traduites par l'accroissement du potentiel de production mellifères. M. Hamzaoui, qui a mis en relief tous ces facteurs propices au développement de l'apiculture, a souligné la nécessité d'engager une réflexion autour de l'organisation de la profession, en appelant les professionnels à s'organiser au sein de coopératives, qui constituent, selon lui, la meilleure façon pour les apiculteurs de défendre leurs intérêts et promouvoir la profession dans le pays. Tout en considérant que l'abeille est un agent essentiel dans la vie sur terre, M. Hamzaoui n'a pas manqué de souligner les conséquences de l'agriculture intensive sur l'apiculture, une pratique qui est en train de tuer la filière, a-t-il déploré. "La filière apicole algérienne fait face ces dernières années aux dangers des traitements phytosanitaires, avec l'utilisation de produits toxiques pour les abeilles et leurs conséquences fâcheuses sur le cheptel apicole", a-t-il relevé. Le problème de vol de ruches, le manque de chambres conditionnées pour le stockage du miel, l'absence de laboratoires spécialisés dans le contrôle du miel et d'une réglementation régissant la commercialisation de ce produit sont autant de problèmes qui entravent le développement de la filière, selon M. Hamzaoui. Pour sa part, le directeur de la Coopérative apicole de la wilaya de Blida, implantée à Chiffa, a indiqué que sa structure assurait aux apiculteurs de Blida et des wilayas limitrophes le matériel et la formation nécessaires à la fabrication et à l'entretien des ruches, à l'extraction et au conditionnement du miel, ainsi qu'au traitement des maladies qui affectent le cheptel apicole. La coopérative participe également à la commercialisation des différentes variétés de miel et autres produits de la ruche (pollen, cire...), a-t-il indiqué. S'agissant des mesures incitatives publiques initiées pour la promotion de l'apiculture, il y a lieu de rappeler que quarante-sept apiculteurs de la wilaya ont bénéficié d'un soutien financier de 93 millions DA. La Direction des services agricoles contribue également à l'essor de la filière en apportant son soutien technique aux apiculteurs pour la conduite de leurs ruchers, estimé actuellement à 40.350 ruches, et en leur assurant une assistance vétérinaire contre les maladies qui affectent l'abeille comme la loque européenne et américaine, le varroa, et la fausse teigne. La DSA a également confectionné, avec la collaboration de l'Institut technique des élevages, un dépliant expliquant la technique de transhumance (transfert des ruches vers les zones mellifères). La wilaya de Blida dispose de potentialités mellifères et nectarifères appréciables. Cette situation privilégiée lui permet d'assurer 60% des besoins du marché national en miel. Mohamed Hamzaoui, président de l'Association des apiculteurs de Blida, parle à l'APS de sa "passion utile", favorisée dans cette riche plaine de la Mitidja par des conditions naturelles et climatiques. M. Hamzaoui, explique que les mesures incitatives des pouvoirs publics se sont traduites par l'accroissement du potentiel de production mellifères. M. Hamzaoui, qui a mis en relief tous ces facteurs propices au développement de l'apiculture, a souligné la nécessité d'engager une réflexion autour de l'organisation de la profession, en appelant les professionnels à s'organiser au sein de coopératives, qui constituent, selon lui, la meilleure façon pour les apiculteurs de défendre leurs intérêts et promouvoir la profession dans le pays. Tout en considérant que l'abeille est un agent essentiel dans la vie sur terre, M. Hamzaoui n'a pas manqué de souligner les conséquences de l'agriculture intensive sur l'apiculture, une pratique qui est en train de tuer la filière, a-t-il déploré. "La filière apicole algérienne fait face ces dernières années aux dangers des traitements phytosanitaires, avec l'utilisation de produits toxiques pour les abeilles et leurs conséquences fâcheuses sur le cheptel apicole", a-t-il relevé. Le problème de vol de ruches, le manque de chambres conditionnées pour le stockage du miel, l'absence de laboratoires spécialisés dans le contrôle du miel et d'une réglementation régissant la commercialisation de ce produit sont autant de problèmes qui entravent le développement de la filière, selon M. Hamzaoui. Pour sa part, le directeur de la Coopérative apicole de la wilaya de Blida, implantée à Chiffa, a indiqué que sa structure assurait aux apiculteurs de Blida et des wilayas limitrophes le matériel et la formation nécessaires à la fabrication et à l'entretien des ruches, à l'extraction et au conditionnement du miel, ainsi qu'au traitement des maladies qui affectent le cheptel apicole. La coopérative participe également à la commercialisation des différentes variétés de miel et autres produits de la ruche (pollen, cire...), a-t-il indiqué. S'agissant des mesures incitatives publiques initiées pour la promotion de l'apiculture, il y a lieu de rappeler que quarante-sept apiculteurs de la wilaya ont bénéficié d'un soutien financier de 93 millions DA. La Direction des services agricoles contribue également à l'essor de la filière en apportant son soutien technique aux apiculteurs pour la conduite de leurs ruchers, estimé actuellement à 40.350 ruches, et en leur assurant une assistance vétérinaire contre les maladies qui affectent l'abeille comme la loque européenne et américaine, le varroa, et la fausse teigne. La DSA a également confectionné, avec la collaboration de l'Institut technique des élevages, un dépliant expliquant la technique de transhumance (transfert des ruches vers les zones mellifères).