La communauté internationale multiplie ses efforts pour mettre fin au blocus israélien sur Ghaza, réclamant en même temps une enquête internationale sur l'assaut sanglant israélien contre le convoi humanitaire "La Flottille de la Liberté", chargé d'aide à ce territoire palestinien. Dans le cadre des efforts pour accélérer la levée du blocus imposé par Israël à Ghaza depuis près de quatre ans, la Ligue arabe a affirmé jeudi avoir été informée par la France, que les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne (UE) arrêteront leur position à l'égard de la fin du blocus imposé à Ghaza lors de leur réunion prévue le 16 juin prochain. L'UE présentera "une vision nouvelle afin d'apporter sa contribution aux efforts visant la fin du blocus et le lancement d'un mécanisme pour l'ouverture des points de passage et l'acheminement des matériaux de construction", a déclaré le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhalli. L'organisation panarabe avait annoncé lundi la visite de son secrétaire général, Amr Moussa à Ghaza, la première du genre, pour exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien qui fait face au blocus israélien et appeler à la consécration de la réconciliation palestinienne. Après l'attaque israélienne contre "La Flottille de la Liberté" la semaine dernière, faisant plusieurs victimes parmi les humanitaires, une autre mission dénommée "La Flottille de la Liberté II" se dirigera prochainement vers Ghaza pour mettre fin à l'embargo israélien, a indiqué la campagne européenne pour briser le blocus de ce territoire. Cette nouvelle mission sera plus imposante que la précédente et verra la participation d'importantes personnalités internationales, dont des parlementaires et des journalistes, a indiqué Ramy Abdou, membre de cette campagne, l'un des principaux organisateurs de la première flottille. Dans la même perspective, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a également réitéré son soutien et sa solidarité envers le peuple palestinien victime de la politique répressive israélienne, contraire à tous les principes et lois internationales. L'OCI, en condamnant l'attaque dont a été victime la flottille de la liberté, a appelé à la levée du blocus imposé sans raison contre la bande de Ghaza. Pour sa part, la Turquie, qui a condamné l'assaut israélien a exhorté l'Etat sioniste à "donner son feu vert à la création de la commission prévue par le droit international". Imposé de façon injuste et inhumaine à la population de Ghaza, le blocus israélien a été fustigé par plusieurs pays occidentaux qui ont appelé à sa levée afin de mettre fin à la situation désastreuse prévalant dans cette enclave palestinienne. A Washington, le président Barack Obama a en recevant mercredi à la Maison-Blanche son homologue palestinien Mahmoud Abbas, affirmé que la situation dans la bande de Ghaza, sous blocus israélien est intenable. "Non seulement le statu quo à Ghaza est-il intenable, mais le statut quo est aussi intenable au Proche-Orient, il est temps d'aller de l'avant, de progresser sur une solution à deux Etats", a-t-il dit, en promettant une aide de 400 millions de dollars pour la population palestinienne. Interpellé par la situation à Ghaza, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence de l'UE a indiqué que le Conseil des ministres européens des Affaires étrangères tentera le 14 juin à Luxembourg d'élaborer une proposition commune visant à une levée du blocus de la bande de Ghaza. De leur côté, les ministres italien et britannique des Affaires étrangères, Franco Frattini et William Hague, ont dénoncé la situation "inacceptable" à Ghaza, appelant à ouvrir un passage humanitaire vers ce territoire afin d'améliorer "les conditions de vie impossibles" des Ghazaouis. Garantir l'entrée de l'aide humanitaire à Ghaza, reste ainsi le principal enjeux des missions humanitaires pour ce territoire face à la répression de l'armée israélienne qui a arraisonné dans le sang le dernier convoi humanitaire vers Ghaza, un acte qualifié de "piraterie" par la communauté internationale. Le Conseil de sécurité des Nations unies avait exigé l'ouverture d'une enquête internationale "impartiale et crédible" sur ce tragique incident lors duquel plusieurs humanitaires avaient perdu la vie. L'enquête a reçu le soutien de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Russie et la Chine estimant qu'une participation internationale donnera plus de crédibilité à cette initiative. Cependant Israël, dans le but de détourner l'attention de la communauté internationale de plus en plus critique à son égard, refuse toute commission internationale, et a offert d'alléger son blocus sur Ghaza, si sa demande d'une enquête interne et menée par ses soins venait à être approuvée. APS La communauté internationale multiplie ses efforts pour mettre fin au blocus israélien sur Ghaza, réclamant en même temps une enquête internationale sur l'assaut sanglant israélien contre le convoi humanitaire "La Flottille de la Liberté", chargé d'aide à ce territoire palestinien. Dans le cadre des efforts pour accélérer la levée du blocus imposé par Israël à Ghaza depuis près de quatre ans, la Ligue arabe a affirmé jeudi avoir été informée par la France, que les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne (UE) arrêteront leur position à l'égard de la fin du blocus imposé à Ghaza lors de leur réunion prévue le 16 juin prochain. L'UE présentera "une vision nouvelle afin d'apporter sa contribution aux efforts visant la fin du blocus et le lancement d'un mécanisme pour l'ouverture des points de passage et l'acheminement des matériaux de construction", a déclaré le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhalli. L'organisation panarabe avait annoncé lundi la visite de son secrétaire général, Amr Moussa à Ghaza, la première du genre, pour exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien qui fait face au blocus israélien et appeler à la consécration de la réconciliation palestinienne. Après l'attaque israélienne contre "La Flottille de la Liberté" la semaine dernière, faisant plusieurs victimes parmi les humanitaires, une autre mission dénommée "La Flottille de la Liberté II" se dirigera prochainement vers Ghaza pour mettre fin à l'embargo israélien, a indiqué la campagne européenne pour briser le blocus de ce territoire. Cette nouvelle mission sera plus imposante que la précédente et verra la participation d'importantes personnalités internationales, dont des parlementaires et des journalistes, a indiqué Ramy Abdou, membre de cette campagne, l'un des principaux organisateurs de la première flottille. Dans la même perspective, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a également réitéré son soutien et sa solidarité envers le peuple palestinien victime de la politique répressive israélienne, contraire à tous les principes et lois internationales. L'OCI, en condamnant l'attaque dont a été victime la flottille de la liberté, a appelé à la levée du blocus imposé sans raison contre la bande de Ghaza. Pour sa part, la Turquie, qui a condamné l'assaut israélien a exhorté l'Etat sioniste à "donner son feu vert à la création de la commission prévue par le droit international". Imposé de façon injuste et inhumaine à la population de Ghaza, le blocus israélien a été fustigé par plusieurs pays occidentaux qui ont appelé à sa levée afin de mettre fin à la situation désastreuse prévalant dans cette enclave palestinienne. A Washington, le président Barack Obama a en recevant mercredi à la Maison-Blanche son homologue palestinien Mahmoud Abbas, affirmé que la situation dans la bande de Ghaza, sous blocus israélien est intenable. "Non seulement le statu quo à Ghaza est-il intenable, mais le statut quo est aussi intenable au Proche-Orient, il est temps d'aller de l'avant, de progresser sur une solution à deux Etats", a-t-il dit, en promettant une aide de 400 millions de dollars pour la population palestinienne. Interpellé par la situation à Ghaza, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence de l'UE a indiqué que le Conseil des ministres européens des Affaires étrangères tentera le 14 juin à Luxembourg d'élaborer une proposition commune visant à une levée du blocus de la bande de Ghaza. De leur côté, les ministres italien et britannique des Affaires étrangères, Franco Frattini et William Hague, ont dénoncé la situation "inacceptable" à Ghaza, appelant à ouvrir un passage humanitaire vers ce territoire afin d'améliorer "les conditions de vie impossibles" des Ghazaouis. Garantir l'entrée de l'aide humanitaire à Ghaza, reste ainsi le principal enjeux des missions humanitaires pour ce territoire face à la répression de l'armée israélienne qui a arraisonné dans le sang le dernier convoi humanitaire vers Ghaza, un acte qualifié de "piraterie" par la communauté internationale. Le Conseil de sécurité des Nations unies avait exigé l'ouverture d'une enquête internationale "impartiale et crédible" sur ce tragique incident lors duquel plusieurs humanitaires avaient perdu la vie. L'enquête a reçu le soutien de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Russie et la Chine estimant qu'une participation internationale donnera plus de crédibilité à cette initiative. Cependant Israël, dans le but de détourner l'attention de la communauté internationale de plus en plus critique à son égard, refuse toute commission internationale, et a offert d'alléger son blocus sur Ghaza, si sa demande d'une enquête interne et menée par ses soins venait à être approuvée. APS