Lancé en 2009, le programme national quinquennal de soutien à la croissance économique évalué à 36,5 milliards DA, soit 386 millions d'euros, prévoit une intensification des activités dans le secteur de l'environnement en englobant plusieurs réalisations. Sachant que 50 % de ce montant réservé au secteur de l'environnement sont consacrés aux études à travers le programme de gestion des déchets ménagers (Progdem) et le plan national de gestion des déchets spéciaux (Pnagdes), d'importants projets de développement durable doivent être finalisés entre 2010 et 2013. Il s'agit, en fait, selon le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, de nombreux projets inhérents à l'étude de fermeture ou de réhabilitation de décharges. En effet, certaines décharges situées près des agglomérations sont dangereuses pour la santé publique, telles que les décharges à ciel ouvert de Oued Smar et de Tizi Ouzou qui sont à l'origine de l'émanation de gaz et de fumées toxiques, difficilement respirables par les automobilistes empruntant l'autoroute, sans parler des habitations et des entreprises environnantes très exposées à ces nuages polluants. Parmi les autres réalisations relatives à l'amélioration du cadre de vie et de la dépollution, on peut notamment citer une action précise au niveau des communes et des wilayas. Elles concernent les schémas directeurs de gestion des déchets ménagers, industriels et hospitaliers, la réalisation de déchetteries et de 300 centres d'enfouissement (CET). Les autres actions menées par le ministère ont trait à l'introduction du tri sélectif et la mise en place d'un CET pour l'enfouissement des déchets industriels spéciaux à Sidi Bel Abbés, tandis qu'un premier CET similaire localisé à Bir El Atel (Tebessa), a nécessité la mobilisation de 25 millions d'euros. Par ailleurs, la stratégie environnementale nationale prévoit l'installation de laboratoires de contrôle de la qualité de l'air et du littoral, la dépollution industrielle et la politique de recyclage et de valorisation des déchets. Le développement du tourisme en Algérie requiert également d'importants investissements en dehors de la construction d'infrastructures hôtelières. Conclu en 2008, le projet de fonds de solidarité prioritaire (FSP) mené entre le gouvernement algérien et français prévoit, notamment, (en collaboration avec la délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (Diact-France)), la formation de cadres algériens aux nouveaux métiers de l'ingénierie territoriale, considérée comme un outil important de l'application du Schéma national d'aménagement du territoire (Snat). Celui-ci envisage le renforcement du capital humain et des compétences nationales en vue de contribuer efficacement au développement durable et la maîtrise des coûts relatifs aux objectifs assignés au Snat. Etalé sur une période à long terme allant jusqu'en 2025, le Snat nécessite, néanmoins et préalablement, la poursuite de plusieurs actions concomitantes, à savoir la durabilité des ressources, le rééquilibrage du territoire, l'attractivité et la compétitivité des territoires et l'équité sociale et territoriale. En matière de coopération environnementale algéro-française, une spécialiste d'agronomie, Charlotte Farcy, a remporté récemment le premier prix décerné par Ubifrance pour les 60 VIE implantées en Algérie (Volontaires internationales en entreprise) pour son professionnalisme dans sa mission au sein de l'entreprise nantaise SCE qui travaille en Algérie dans le domaine de la gestion de l'eau et de l'environnement. A. A. Lancé en 2009, le programme national quinquennal de soutien à la croissance économique évalué à 36,5 milliards DA, soit 386 millions d'euros, prévoit une intensification des activités dans le secteur de l'environnement en englobant plusieurs réalisations. Sachant que 50 % de ce montant réservé au secteur de l'environnement sont consacrés aux études à travers le programme de gestion des déchets ménagers (Progdem) et le plan national de gestion des déchets spéciaux (Pnagdes), d'importants projets de développement durable doivent être finalisés entre 2010 et 2013. Il s'agit, en fait, selon le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, de nombreux projets inhérents à l'étude de fermeture ou de réhabilitation de décharges. En effet, certaines décharges situées près des agglomérations sont dangereuses pour la santé publique, telles que les décharges à ciel ouvert de Oued Smar et de Tizi Ouzou qui sont à l'origine de l'émanation de gaz et de fumées toxiques, difficilement respirables par les automobilistes empruntant l'autoroute, sans parler des habitations et des entreprises environnantes très exposées à ces nuages polluants. Parmi les autres réalisations relatives à l'amélioration du cadre de vie et de la dépollution, on peut notamment citer une action précise au niveau des communes et des wilayas. Elles concernent les schémas directeurs de gestion des déchets ménagers, industriels et hospitaliers, la réalisation de déchetteries et de 300 centres d'enfouissement (CET). Les autres actions menées par le ministère ont trait à l'introduction du tri sélectif et la mise en place d'un CET pour l'enfouissement des déchets industriels spéciaux à Sidi Bel Abbés, tandis qu'un premier CET similaire localisé à Bir El Atel (Tebessa), a nécessité la mobilisation de 25 millions d'euros. Par ailleurs, la stratégie environnementale nationale prévoit l'installation de laboratoires de contrôle de la qualité de l'air et du littoral, la dépollution industrielle et la politique de recyclage et de valorisation des déchets. Le développement du tourisme en Algérie requiert également d'importants investissements en dehors de la construction d'infrastructures hôtelières. Conclu en 2008, le projet de fonds de solidarité prioritaire (FSP) mené entre le gouvernement algérien et français prévoit, notamment, (en collaboration avec la délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (Diact-France)), la formation de cadres algériens aux nouveaux métiers de l'ingénierie territoriale, considérée comme un outil important de l'application du Schéma national d'aménagement du territoire (Snat). Celui-ci envisage le renforcement du capital humain et des compétences nationales en vue de contribuer efficacement au développement durable et la maîtrise des coûts relatifs aux objectifs assignés au Snat. Etalé sur une période à long terme allant jusqu'en 2025, le Snat nécessite, néanmoins et préalablement, la poursuite de plusieurs actions concomitantes, à savoir la durabilité des ressources, le rééquilibrage du territoire, l'attractivité et la compétitivité des territoires et l'équité sociale et territoriale. En matière de coopération environnementale algéro-française, une spécialiste d'agronomie, Charlotte Farcy, a remporté récemment le premier prix décerné par Ubifrance pour les 60 VIE implantées en Algérie (Volontaires internationales en entreprise) pour son professionnalisme dans sa mission au sein de l'entreprise nantaise SCE qui travaille en Algérie dans le domaine de la gestion de l'eau et de l'environnement. A. A.