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Une infrastructure en déliquescence
Annaba, gare routière
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2010

De conception et de réalisation modernes, la gare routière d'Annaba, qui a coûté de fortes sommes d'argent au Trésor public, offre, depuis déjà quelques années, un aspect d'abandon indigne. Elle est le reflet d'une gestion typiquement anarchique, sinon inexistante.
De conception et de réalisation modernes, la gare routière d'Annaba, qui a coûté de fortes sommes d'argent au Trésor public, offre, depuis déjà quelques années, un aspect d'abandon indigne. Elle est le reflet d'une gestion typiquement anarchique, sinon inexistante.
Les usagers des lignes desservant les nombreuses villes d'Algérie éprouvent de grandes difficultés à comprendre le sort qui a frappé cette bâtisse qui connaît d'une manière régulière un trafic dense avec une moyenne quotidienne qui pourrait dépasser les 450 bus transportant les quelques milliers de passagers qui se tassent de bonne heure sur les quais. Les structures d'accueil, ou du moins ce qui reste de cette station, sont loin de répondre aux normes les plus élémentaires destinées à agrémenter le séjour, aussi court soit-il, dans ces lieux. En effet, le délabrement très avancé de ces lieux, l'absence d'hygiène et autres, qui rendent quasiment impossible la circulation des usagers à l'intérieur de la gare ou encore les multiples infiltrations de ces mêmes eaux durant les grandes pluies que connaît la région, interpellent les responsables de cet endroit à préserver cet ouvrage qui semble lancer de lui même un S.O.S face à toutes ces incommodités, détritus et autres odeurs nauséabondes que dégagent les nombreux avaloirs en l'absence d'une maintenance appropriée. La non utilisation des guichets réservés à l'effet des ventes des billets de transport, les vitres brisées, l'état fort dégradant des sanitaires, la transformation des locaux en des lieux insalubres laisse supposer la démission des gestionnaires face à l'anarchie qui s'y est ancrée. Pour rappel, la gare routière d'Annaba qui reflète aussi bien l'intérêt que lui accordent les élus locaux que le vrai visage qu'offre cette ville à ces transitaires et voyageurs dont la plupart est constituée de Maghrébins, constitue le point le plus fréquenté de l'extrême Est, du fait que cette dernière sert, entre autres, de gare d'attache aux milliers de voyageurs de l'intérieur du pays empruntant les lignes aériennes et navales. « Je suis un abonné de ces lieux et je suis perplexe devant l'indifférence des responsables face à la détérioration de cet édifice public à même de représenter un pôle économique des plus rentables pour peu qu'il soit pris en charge», nous a affirmé un voyageur qui attendait son bus en ajoutant qu' «il y a aussi les citoyens qui ne respectent pas l'endroit. C'est d'une part une affaire de civisme et de l'autre une question de conscience professionnelle de la part de ceux qui ont à charge la gestion de cet endroit.» Cette situation a, cependant, connu une dégradation totale de la sécurité des citoyens particulièrement aux horaires avancés. Ce point demeure l'une des principales inquiétudes des citoyens empruntant ces voies terrestres. La gare routière d'Annaba qui demeure, de par son aspect architectural, l'une des meilleures stations du pays appelle à plus de considération particulièrement en ce début de siècle où le modernisme semble à travers le monde l'emporter. Quand donc soulagera t-on ces passagers des désagréments qui leur sont, quotidiennement, causés au vu des retards qu'accusent les travaux pour la réalisation de la nouvelle gare située sur la RN 44 et très loin de la ville ?
Les usagers des lignes desservant les nombreuses villes d'Algérie éprouvent de grandes difficultés à comprendre le sort qui a frappé cette bâtisse qui connaît d'une manière régulière un trafic dense avec une moyenne quotidienne qui pourrait dépasser les 450 bus transportant les quelques milliers de passagers qui se tassent de bonne heure sur les quais. Les structures d'accueil, ou du moins ce qui reste de cette station, sont loin de répondre aux normes les plus élémentaires destinées à agrémenter le séjour, aussi court soit-il, dans ces lieux. En effet, le délabrement très avancé de ces lieux, l'absence d'hygiène et autres, qui rendent quasiment impossible la circulation des usagers à l'intérieur de la gare ou encore les multiples infiltrations de ces mêmes eaux durant les grandes pluies que connaît la région, interpellent les responsables de cet endroit à préserver cet ouvrage qui semble lancer de lui même un S.O.S face à toutes ces incommodités, détritus et autres odeurs nauséabondes que dégagent les nombreux avaloirs en l'absence d'une maintenance appropriée. La non utilisation des guichets réservés à l'effet des ventes des billets de transport, les vitres brisées, l'état fort dégradant des sanitaires, la transformation des locaux en des lieux insalubres laisse supposer la démission des gestionnaires face à l'anarchie qui s'y est ancrée. Pour rappel, la gare routière d'Annaba qui reflète aussi bien l'intérêt que lui accordent les élus locaux que le vrai visage qu'offre cette ville à ces transitaires et voyageurs dont la plupart est constituée de Maghrébins, constitue le point le plus fréquenté de l'extrême Est, du fait que cette dernière sert, entre autres, de gare d'attache aux milliers de voyageurs de l'intérieur du pays empruntant les lignes aériennes et navales. « Je suis un abonné de ces lieux et je suis perplexe devant l'indifférence des responsables face à la détérioration de cet édifice public à même de représenter un pôle économique des plus rentables pour peu qu'il soit pris en charge», nous a affirmé un voyageur qui attendait son bus en ajoutant qu' «il y a aussi les citoyens qui ne respectent pas l'endroit. C'est d'une part une affaire de civisme et de l'autre une question de conscience professionnelle de la part de ceux qui ont à charge la gestion de cet endroit.» Cette situation a, cependant, connu une dégradation totale de la sécurité des citoyens particulièrement aux horaires avancés. Ce point demeure l'une des principales inquiétudes des citoyens empruntant ces voies terrestres. La gare routière d'Annaba qui demeure, de par son aspect architectural, l'une des meilleures stations du pays appelle à plus de considération particulièrement en ce début de siècle où le modernisme semble à travers le monde l'emporter. Quand donc soulagera t-on ces passagers des désagréments qui leur sont, quotidiennement, causés au vu des retards qu'accusent les travaux pour la réalisation de la nouvelle gare située sur la RN 44 et très loin de la ville ?


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