L'Algérie disputera son deuxième match du premier tour de la Coupe du monde demain. Le hasard du tirage au sort a voulu que l'Algérie soit confrontée à l'une des grande équipes au niveau mondial. Après l'amère défaite concédée devant la Slovénie, l'Algérie se mesurera à un grand morceau qui n'est plus à présenter. Ratera-t-elle son retour après plus d'une vingtaine d'années d'absence ? Avec quel effectif entrera-t-elle contre les Anglais de Capello qui ne jurent que par la qualification ? Compte-t-elle des joueurs aptes à faire face aux coéquipiers de Gérrard ? Saâdane a-t-il eu raison d'écarter les joueurs locaux juste après la coupe d'Afrique ? C'est à ces questions que l'expert international Mohamed-Tahar Zerdoumi n'a pas hésité à répondre dans cet entretien à 24 h de ce tournant décisif. L'Algérie disputera son deuxième match du premier tour de la Coupe du monde demain. Le hasard du tirage au sort a voulu que l'Algérie soit confrontée à l'une des grande équipes au niveau mondial. Après l'amère défaite concédée devant la Slovénie, l'Algérie se mesurera à un grand morceau qui n'est plus à présenter. Ratera-t-elle son retour après plus d'une vingtaine d'années d'absence ? Avec quel effectif entrera-t-elle contre les Anglais de Capello qui ne jurent que par la qualification ? Compte-t-elle des joueurs aptes à faire face aux coéquipiers de Gérrard ? Saâdane a-t-il eu raison d'écarter les joueurs locaux juste après la coupe d'Afrique ? C'est à ces questions que l'expert international Mohamed-Tahar Zerdoumi n'a pas hésité à répondre dans cet entretien à 24 h de ce tournant décisif. L'Algérie dispute demain son deuxième match du premier tour de la Coupe du monde après sa première sortie ratée face à la Slovénie. Quelle lecture en faites-vous ? Effectivement, comme tout Algérien qui se respecte, nous sommes tous avec la sélection nationale, sauf que des fois il faut dire les choses telles qu'elles sont pour pouvoir avancer. En tout état de cause, nous avons vu une belle équipe lors du premier match. Pour une fois, nous avons vu notre équipe jouer un bon football. Il y a surtout le milieu qui faisait du bon travail, notamment Yebda qui a véritablement démontré de belles choses lors de la première sortie. Le plus qu'il a apporté à la sélection était vraiment remarquable. Mais en attaque, on a joué avec le frein à main. On avait peur d'encaisser un but et on voulait en marquer un. Mais quand on joue, on ne peut gagner qu'en attaquant, ce qui était loin d'être le cas. Ce problème est récurrent d'abord au niveau de nos clubs ensuite dans notre sélection nationale. Nous n'avons pas de véritables attaquants comme dans le temps où nous avions les Assad, Madjer, Belloumi et j'en passe. C'était des attaquants de métier. Concernant le match contre la Slovénie, en moins de dix minutes, le ciel est tombé sur nos têtes. Je ne condamne pas le gardien de but Chaouchi, c'était un ballon très difficile. Cela s'est passé même avec le gardien français et celui de l'Angleterre, d'autant plus qu'il était caché par Halliche. La plus grande déception était l'attitude de notre attaquant Ghezzal qui a pris en moins de dix minutes deux cartons. Il joue dans un grand club, il sait que les arbitres qui sont retenus pour ce rendez-vous planétaire sont très fermes. Par la suite on s'attendait, après la sortie de Ghezzal, à la rentrée de Boudebouz juste après, de telle manière à mettre la pression sur la défense adverse. Même avec dix, on a causé des difficultés à notre vis-à-vis. Autre chose, le coach n'est pas responsable. Sa mission consiste à préparer l'équipe à l'entraînement, ce n'est pas lui qui joue. Certes on était tous déçus, mais les Algériens, comme vous le savez, sont de nature optimistes. Sans l'optimisme on ne peut pas avancer. Revenons maintenant au tournant décisif qui attend demain la sélection algérienne. Les deux équipes jouent toutes leurs chances afin de remporter ce deuxième match. Face aux Anglais, les coéquipiers du capitaine Antar Yahia joueront certainement leur va-tout, comment voyez-vous les choses ? Le match de demain est très important. C'est un match qu'il faut gagner coûte que coûte. La pression sera sur les épaules des Anglais pas sur nous. Maintenant, pour ce qui concerne nos athlètes, il ne faut pas se leurrer, nous n'avons pas de grands joueurs qui jouent dans des grands clubs à l'étranger. La majorité évolue dans de petits clubs européens. Nous n'avons pas un groupe soudé, mais nous avons des individualités sur le terrain. L'Algérie manque énormément de finisseurs. Le match de demain sera à double tranchant. C'est un quitte ou double. Soit on gagne et on espère ou on perd et on laisse le troisième match aux remplaçants. Une chose est sûre, les Algériens devraient jouer leur jeu tout en oubliant la dernière défaite. L'Angleterre est une grande équipe très bien en place. Il nous suffit de la harceler, de la déstabiliser, car mis à part le milieu et le compartiment offensif, leur défense n'est pas bonne. Elle est toujours en retard d'un cran. Beaucoup de joueurs locaux ont été remerciés après la Coupe d'Afrique. Pensez-vous qu'au niveau de notre championnat il y a des joueurs susceptibles de combler le vide en attaque ? Si l'entraîneur a écarté les locaux, il s'est rendu compte qu'ils ne sont pas efficaces, il les connaît très bien. Et puis il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis, les joueurs locaux ne s'entraînent pas convenablement. Je ne dirai pas que c'est de leur faute, mais c'est la faute à tout un système. C'est un système qui devrait être revu. Je pense maintenant que le professionnalisme va amener un début de solution. Il faudrait une charge de travail plus importante. Je pense que c'est dans cette optique que l'entraîneur a choisi son effectif. Est-ce qu' il a raison ou il a tort, laissons se terminer le tour puis on en tirera les leçons. Moi je n'aime pas tirer les leçons après un match. Nous allons analyser ensuite une situation pour essayer d'améliorer et faire mieux. Nous ne sommes contre personne, mais nous essayons d'analyser les choses comment elles se présentent. L'Algérie dispute demain son deuxième match du premier tour de la Coupe du monde après sa première sortie ratée face à la Slovénie. Quelle lecture en faites-vous ? Effectivement, comme tout Algérien qui se respecte, nous sommes tous avec la sélection nationale, sauf que des fois il faut dire les choses telles qu'elles sont pour pouvoir avancer. En tout état de cause, nous avons vu une belle équipe lors du premier match. Pour une fois, nous avons vu notre équipe jouer un bon football. Il y a surtout le milieu qui faisait du bon travail, notamment Yebda qui a véritablement démontré de belles choses lors de la première sortie. Le plus qu'il a apporté à la sélection était vraiment remarquable. Mais en attaque, on a joué avec le frein à main. On avait peur d'encaisser un but et on voulait en marquer un. Mais quand on joue, on ne peut gagner qu'en attaquant, ce qui était loin d'être le cas. Ce problème est récurrent d'abord au niveau de nos clubs ensuite dans notre sélection nationale. Nous n'avons pas de véritables attaquants comme dans le temps où nous avions les Assad, Madjer, Belloumi et j'en passe. C'était des attaquants de métier. Concernant le match contre la Slovénie, en moins de dix minutes, le ciel est tombé sur nos têtes. Je ne condamne pas le gardien de but Chaouchi, c'était un ballon très difficile. Cela s'est passé même avec le gardien français et celui de l'Angleterre, d'autant plus qu'il était caché par Halliche. La plus grande déception était l'attitude de notre attaquant Ghezzal qui a pris en moins de dix minutes deux cartons. Il joue dans un grand club, il sait que les arbitres qui sont retenus pour ce rendez-vous planétaire sont très fermes. Par la suite on s'attendait, après la sortie de Ghezzal, à la rentrée de Boudebouz juste après, de telle manière à mettre la pression sur la défense adverse. Même avec dix, on a causé des difficultés à notre vis-à-vis. Autre chose, le coach n'est pas responsable. Sa mission consiste à préparer l'équipe à l'entraînement, ce n'est pas lui qui joue. Certes on était tous déçus, mais les Algériens, comme vous le savez, sont de nature optimistes. Sans l'optimisme on ne peut pas avancer. Revenons maintenant au tournant décisif qui attend demain la sélection algérienne. Les deux équipes jouent toutes leurs chances afin de remporter ce deuxième match. Face aux Anglais, les coéquipiers du capitaine Antar Yahia joueront certainement leur va-tout, comment voyez-vous les choses ? Le match de demain est très important. C'est un match qu'il faut gagner coûte que coûte. La pression sera sur les épaules des Anglais pas sur nous. Maintenant, pour ce qui concerne nos athlètes, il ne faut pas se leurrer, nous n'avons pas de grands joueurs qui jouent dans des grands clubs à l'étranger. La majorité évolue dans de petits clubs européens. Nous n'avons pas un groupe soudé, mais nous avons des individualités sur le terrain. L'Algérie manque énormément de finisseurs. Le match de demain sera à double tranchant. C'est un quitte ou double. Soit on gagne et on espère ou on perd et on laisse le troisième match aux remplaçants. Une chose est sûre, les Algériens devraient jouer leur jeu tout en oubliant la dernière défaite. L'Angleterre est une grande équipe très bien en place. Il nous suffit de la harceler, de la déstabiliser, car mis à part le milieu et le compartiment offensif, leur défense n'est pas bonne. Elle est toujours en retard d'un cran. Beaucoup de joueurs locaux ont été remerciés après la Coupe d'Afrique. Pensez-vous qu'au niveau de notre championnat il y a des joueurs susceptibles de combler le vide en attaque ? Si l'entraîneur a écarté les locaux, il s'est rendu compte qu'ils ne sont pas efficaces, il les connaît très bien. Et puis il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis, les joueurs locaux ne s'entraînent pas convenablement. Je ne dirai pas que c'est de leur faute, mais c'est la faute à tout un système. C'est un système qui devrait être revu. Je pense maintenant que le professionnalisme va amener un début de solution. Il faudrait une charge de travail plus importante. Je pense que c'est dans cette optique que l'entraîneur a choisi son effectif. Est-ce qu' il a raison ou il a tort, laissons se terminer le tour puis on en tirera les leçons. Moi je n'aime pas tirer les leçons après un match. Nous allons analyser ensuite une situation pour essayer d'améliorer et faire mieux. Nous ne sommes contre personne, mais nous essayons d'analyser les choses comment elles se présentent.