Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural s'est voulu rassurant lorsqu'il a indiqué, jeudi dernier, que le marché est stable et que, par conséquent, toute augmentation du prix du lait est exclue. Il n'a pas manqué aussi d'égratigner quelque peu certains producteurs de lait qui sont à ses yeux responsables de cette tension que connaît le marché ces derniers jours. «Si certains producteurs s'imaginent qu'ils peuvent faire pression sur l'Etat, ils se trompent» a-t-il souligné, en effet, jeudi dernier à l'APN, en marge d'une session plénière consacrée aux questions orales. Se voulant rassurant, le ministre de l'Agriculture a exclu toute augmentation du prix du sachet de lait en affirmant que les services de son département ministériel ont pris toutes les mesures et ont les moyens nécessaires pour intervenir et réguler le marché. Interpellé sur l'ouverture d'enquêtes pour mettre à nu les spéculateurs qui seraient responsables de cette tension, Benaissa dira que «les enquêtes des services du ministère de l'Agriculture ou ceux du ministère du Commerce sont régulières. C'est un travail quotidien.» Cependant, évoquant le dialogue qui s'est engagé depuis trois mois entre les professionnels de la filière lait que sont les producteurs, distributeurs et transformateurs, il indique que «bien sûr, chacun tend à défendre ses intérêts mais la commission nationale de cette filière tend à rapprocher les points de vue dans l'intérêt du pays et surtout pour réduire l'importation de la poudre de lait». Il dira à ce propos que les pouvoirs publics veulent que cette réduction soit de l'ordre de 10% chaque année et ce, jusqu'à l'horizon 2014. Dans cette même veine, tout est fait pour améliorer la collecte de lait. A ce titre, Rachid Benaissa a affirmé que l'objectif à l'horizon 2014 consiste d'atteindre le seuil de 600 à 700 millions de litres collectées. L'année dernière, la diminution de l'importation a été de l'ordre de 40 mille tonnes de poudre de lait permettant au Trésor public de réaliser un gain de 100 millions de dollars. Dans le but d'améliorer les performances de cette filière stratégique, l'Etat a mis aussi beaucoup de moyens et c'est ainsi qu'en 2009 la subvention accordée a été estimée à 12 milliards de dinars, dont une partie est consacrée au chapitre importation. Mais pour Benaissa, cela ne saurait continuer car à l'avenir le soutien de l'Etat ira exclusivement à la production nationale. L'importation de vaches laitières est un autre segment important qui favorisera à terme la production nationale. Le ministre a annoncé que rien que pour le semestre de l'année en cours, 12.700 vaches laitières ont été importées par des opérateurs privés contre 14 mille vaches l'année dernière. Le ministre a enfin appelé tous les acteurs de la filière lait à la rationalisation de l'utilisation de la poudre de lait. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural s'est voulu rassurant lorsqu'il a indiqué, jeudi dernier, que le marché est stable et que, par conséquent, toute augmentation du prix du lait est exclue. Il n'a pas manqué aussi d'égratigner quelque peu certains producteurs de lait qui sont à ses yeux responsables de cette tension que connaît le marché ces derniers jours. «Si certains producteurs s'imaginent qu'ils peuvent faire pression sur l'Etat, ils se trompent» a-t-il souligné, en effet, jeudi dernier à l'APN, en marge d'une session plénière consacrée aux questions orales. Se voulant rassurant, le ministre de l'Agriculture a exclu toute augmentation du prix du sachet de lait en affirmant que les services de son département ministériel ont pris toutes les mesures et ont les moyens nécessaires pour intervenir et réguler le marché. Interpellé sur l'ouverture d'enquêtes pour mettre à nu les spéculateurs qui seraient responsables de cette tension, Benaissa dira que «les enquêtes des services du ministère de l'Agriculture ou ceux du ministère du Commerce sont régulières. C'est un travail quotidien.» Cependant, évoquant le dialogue qui s'est engagé depuis trois mois entre les professionnels de la filière lait que sont les producteurs, distributeurs et transformateurs, il indique que «bien sûr, chacun tend à défendre ses intérêts mais la commission nationale de cette filière tend à rapprocher les points de vue dans l'intérêt du pays et surtout pour réduire l'importation de la poudre de lait». Il dira à ce propos que les pouvoirs publics veulent que cette réduction soit de l'ordre de 10% chaque année et ce, jusqu'à l'horizon 2014. Dans cette même veine, tout est fait pour améliorer la collecte de lait. A ce titre, Rachid Benaissa a affirmé que l'objectif à l'horizon 2014 consiste d'atteindre le seuil de 600 à 700 millions de litres collectées. L'année dernière, la diminution de l'importation a été de l'ordre de 40 mille tonnes de poudre de lait permettant au Trésor public de réaliser un gain de 100 millions de dollars. Dans le but d'améliorer les performances de cette filière stratégique, l'Etat a mis aussi beaucoup de moyens et c'est ainsi qu'en 2009 la subvention accordée a été estimée à 12 milliards de dinars, dont une partie est consacrée au chapitre importation. Mais pour Benaissa, cela ne saurait continuer car à l'avenir le soutien de l'Etat ira exclusivement à la production nationale. L'importation de vaches laitières est un autre segment important qui favorisera à terme la production nationale. Le ministre a annoncé que rien que pour le semestre de l'année en cours, 12.700 vaches laitières ont été importées par des opérateurs privés contre 14 mille vaches l'année dernière. Le ministre a enfin appelé tous les acteurs de la filière lait à la rationalisation de l'utilisation de la poudre de lait.