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Des «Verts» bien dans leurs «shoes»
Le Midi quatorze heures
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 06 - 2010

L'Angleterre taille champion ? Un costume apparemment trop grand pour elle et le brillant couturier Capello, en bon Italien, n'aime pas. Aura sûrement bien de la peine à trouver les bonnes mesures pour revoir son «patron» sorti des rêves insensés de joueurs en mal de provocation. Sûrs d'être de la fête du 11 juin. Que la «belle» paraît désormais inaccessible. S'éloigner de joueurs sans charme, incapables de charmer. S'éloigner de Londres où l'on prépare déjà la fête. Les «Verts», dans un bon soir, qui en voulaient, voulaient tellement en découdre, renvoyer les grandes gueules du jour se rhabiller, sont passés par là. Devraient même regretter de ne pas y avoir cru, poussé encore plus, mis plus d'audace pour signer un joli coup.
Des «Verts» vexés d'être pris de haut, bien dans leurs souliers, qui mettront quelques belles semelles pour montrer qu'ils étaient là, bien présents, capables d'exploits, présents dans le pressing, solides derrière. Qui ont très tôt balayé les craintes de départ en entrant dans le match par le bon bout. Sans jamais aller, seul gros regret au tableau, au bout de leur œuvre en mettant dedans ces nombreux contres. Mission remplie pour avoir redistribué les cartes du groupe et maintenu intact le suspense quant à la distribution des deux billets menant aux huitièmes dans lesquelles le fanfaron Rooney, cuit par une saison d'enfer, et ses camarades loin du niveau, se voyaient déjà. Bien avant de faire leurs matches. Avec deux déjà de ratés. Bienvenue dans le couloir des doutes. Saâdane et sa troupe sont encore là. Toujours vivants. En lice pour le paradis. Partants pour une fin palpitante. Regrets. Pour une équipe, l'Algérie, revenue de loin. En mesure de ravir la vedette à un «futur» champion du monde. Faut-il seulement ne pas rater le chemin de l'Amérique. Dans ses cordes. Des «Fennecs» à nouveau lucides. Capables du meilleur. D'aller au bout du rêve de leurs millions de fans en signant, en attendant mieux, une présence historique au second tour où tout deviendra possible. Où il n'y aura plus de «petits». Où il sera possible de donner raison à l'entraîneur serbe du Ghana, Milovan Rajevac, qui signalait, avant le match piège Ghana-Australie, que «la donne a changé dans cette Coupe du Monde 2010.» Prévenant ses poulains, il balancera, avec la conviction qu'on lui connaît, ces propos que la performance des Algériens, une sorte de petite «délivrance» dans cette joute, face à des Anglais rarement aussi perfides, rend plus que d'actualité. Remet au goût du jour: «Regardez les résultats. Un pays comme l'Espagne a perdu, l'Allemagne a perdu, l'Italie n'en était pas loin. Il n'y a plus de favori, plus de règles. C'est le terrain qui décide. On ne gagne pas en parlant avant les matches.» Avant Algérie-Angleterre, les Anglais ont beaucoup, trop (merci Rooney pour la motivation supplémentaire) parlé, pendant que les Algériens, adoptant un profil bas pour les raisons que l'on sait (une défense fébrile, une attaque muette, un collectif pas encore au point et manquant de personnalité, comme écrasé par la lourdeur de la responsabilité) sont restés sans voix avant de s‘attaquer à une montagne à l'ascension finalement facile. Les «Fennecs», s'ils ont été présents, sur ce qu'il fallait faire (ne pas perdre, entre autres), ont fait preuve de solidarité, sont restés debouts défensivement, mais pêché par un petit manque d'ambition face à un adversaire à aucun moment dominateur. Vite gagné par le dépit. Qui n'a rien montré de ces dominateurs communs des équipes qui vont loin en Coupe du monde. En mesure d'atteindre la finale. La rue algérienne est maintenant d'accord sur au moins un point. Face à l'Angleterre, les «Verts» ont été là, essayé de construire sur du solide, en contrant leur adversaire sur un registre inhabituel. Sauf que le potentiel offensif, réduit à sa plus simple expression en l'absence d'un avant-centre (ou chasseur de but) attitré et d'un meneur à la Meghni, avec sa touche technique et de meneur de jeu, a fait défaut. Laborieux en matches de préparation, se loupant en match d'ouverture (Slovénie), ils n'ont néanmoins pas donné l'impression de changer de mentalité en ouvrant le jeu pour se transformer en équipe offensive, agréable à voir jouer. Ce ne sera sûrement pas pour mercredi prochain car il faudra, d'abord et surtout, assurer le résultat. Jouer à fond leur chance de continuer à rêver et nous faire rêver. Saâdane continuera-t-il à faire du Saâdane ? On le vérifiera dans un peu plus de 72 heures. L'Amérique ? C'est par là.
L'Angleterre taille champion ? Un costume apparemment trop grand pour elle et le brillant couturier Capello, en bon Italien, n'aime pas. Aura sûrement bien de la peine à trouver les bonnes mesures pour revoir son «patron» sorti des rêves insensés de joueurs en mal de provocation. Sûrs d'être de la fête du 11 juin. Que la «belle» paraît désormais inaccessible. S'éloigner de joueurs sans charme, incapables de charmer. S'éloigner de Londres où l'on prépare déjà la fête. Les «Verts», dans un bon soir, qui en voulaient, voulaient tellement en découdre, renvoyer les grandes gueules du jour se rhabiller, sont passés par là. Devraient même regretter de ne pas y avoir cru, poussé encore plus, mis plus d'audace pour signer un joli coup.
Des «Verts» vexés d'être pris de haut, bien dans leurs souliers, qui mettront quelques belles semelles pour montrer qu'ils étaient là, bien présents, capables d'exploits, présents dans le pressing, solides derrière. Qui ont très tôt balayé les craintes de départ en entrant dans le match par le bon bout. Sans jamais aller, seul gros regret au tableau, au bout de leur œuvre en mettant dedans ces nombreux contres. Mission remplie pour avoir redistribué les cartes du groupe et maintenu intact le suspense quant à la distribution des deux billets menant aux huitièmes dans lesquelles le fanfaron Rooney, cuit par une saison d'enfer, et ses camarades loin du niveau, se voyaient déjà. Bien avant de faire leurs matches. Avec deux déjà de ratés. Bienvenue dans le couloir des doutes. Saâdane et sa troupe sont encore là. Toujours vivants. En lice pour le paradis. Partants pour une fin palpitante. Regrets. Pour une équipe, l'Algérie, revenue de loin. En mesure de ravir la vedette à un «futur» champion du monde. Faut-il seulement ne pas rater le chemin de l'Amérique. Dans ses cordes. Des «Fennecs» à nouveau lucides. Capables du meilleur. D'aller au bout du rêve de leurs millions de fans en signant, en attendant mieux, une présence historique au second tour où tout deviendra possible. Où il n'y aura plus de «petits». Où il sera possible de donner raison à l'entraîneur serbe du Ghana, Milovan Rajevac, qui signalait, avant le match piège Ghana-Australie, que «la donne a changé dans cette Coupe du Monde 2010.» Prévenant ses poulains, il balancera, avec la conviction qu'on lui connaît, ces propos que la performance des Algériens, une sorte de petite «délivrance» dans cette joute, face à des Anglais rarement aussi perfides, rend plus que d'actualité. Remet au goût du jour: «Regardez les résultats. Un pays comme l'Espagne a perdu, l'Allemagne a perdu, l'Italie n'en était pas loin. Il n'y a plus de favori, plus de règles. C'est le terrain qui décide. On ne gagne pas en parlant avant les matches.» Avant Algérie-Angleterre, les Anglais ont beaucoup, trop (merci Rooney pour la motivation supplémentaire) parlé, pendant que les Algériens, adoptant un profil bas pour les raisons que l'on sait (une défense fébrile, une attaque muette, un collectif pas encore au point et manquant de personnalité, comme écrasé par la lourdeur de la responsabilité) sont restés sans voix avant de s‘attaquer à une montagne à l'ascension finalement facile. Les «Fennecs», s'ils ont été présents, sur ce qu'il fallait faire (ne pas perdre, entre autres), ont fait preuve de solidarité, sont restés debouts défensivement, mais pêché par un petit manque d'ambition face à un adversaire à aucun moment dominateur. Vite gagné par le dépit. Qui n'a rien montré de ces dominateurs communs des équipes qui vont loin en Coupe du monde. En mesure d'atteindre la finale. La rue algérienne est maintenant d'accord sur au moins un point. Face à l'Angleterre, les «Verts» ont été là, essayé de construire sur du solide, en contrant leur adversaire sur un registre inhabituel. Sauf que le potentiel offensif, réduit à sa plus simple expression en l'absence d'un avant-centre (ou chasseur de but) attitré et d'un meneur à la Meghni, avec sa touche technique et de meneur de jeu, a fait défaut. Laborieux en matches de préparation, se loupant en match d'ouverture (Slovénie), ils n'ont néanmoins pas donné l'impression de changer de mentalité en ouvrant le jeu pour se transformer en équipe offensive, agréable à voir jouer. Ce ne sera sûrement pas pour mercredi prochain car il faudra, d'abord et surtout, assurer le résultat. Jouer à fond leur chance de continuer à rêver et nous faire rêver. Saâdane continuera-t-il à faire du Saâdane ? On le vérifiera dans un peu plus de 72 heures. L'Amérique ? C'est par là.


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