Afin de mieux préserver la mémoire collective de nos valeureux chouhada et moudjahidine, un musée a été implanté sur une colline de la ville de Souk-Ahras et inauguré le week-end dernier par le ministre des Moudjahidine, Cherif Abbas. Ce monument est censé contenir des centaines, voire des milliers de documents et autres photos et armes utilisées lors de la guerre d'Algérie ainsi que toutes sortes de mines et d'instruments de torture et de mort dont l'occupant se servait à l'image des fils barbelés de la ligne Morrice ou de la guillotine surtout si on sait que Souk-Ahras était la base de l'Est et avait connu des dizaines de grandes batailles à l'image de celle de Oued Chouk qui avait duré 8 jours et causé la mort de 623 héros du 4e bataillon tombés au champ d'honneur. Ce que nous avons pu constater lors de l'inauguration est loin de satisfaire le visiteur puisque la majorité des documents exposés traitent de l'historique des grands dirigeants de la révolution de Ñovembre 1954 (groupe des 22, chefs de wilaya historiques…), alors que ceux traitant de l'histoire de Souk-Ahras comme base de l'Est et zone de transit des armes vers les wilayas de l'intérieur sont minimes à l'exception de quelques photos de moudjahidine. Ce musée renferme, rappelons-le, une grande salle d'exposition, une salle de conférence, une salle d'informatique (cyber) et une bibliothèque presque vide. Pour faire de ce musée une vraie source d'histoire qui éclaire les futures générations sur les atrocités et les crimes de l'occupant et les sacrifices du peuple algérien, beaucoup reste à faire. K.M Afin de mieux préserver la mémoire collective de nos valeureux chouhada et moudjahidine, un musée a été implanté sur une colline de la ville de Souk-Ahras et inauguré le week-end dernier par le ministre des Moudjahidine, Cherif Abbas. Ce monument est censé contenir des centaines, voire des milliers de documents et autres photos et armes utilisées lors de la guerre d'Algérie ainsi que toutes sortes de mines et d'instruments de torture et de mort dont l'occupant se servait à l'image des fils barbelés de la ligne Morrice ou de la guillotine surtout si on sait que Souk-Ahras était la base de l'Est et avait connu des dizaines de grandes batailles à l'image de celle de Oued Chouk qui avait duré 8 jours et causé la mort de 623 héros du 4e bataillon tombés au champ d'honneur. Ce que nous avons pu constater lors de l'inauguration est loin de satisfaire le visiteur puisque la majorité des documents exposés traitent de l'historique des grands dirigeants de la révolution de Ñovembre 1954 (groupe des 22, chefs de wilaya historiques…), alors que ceux traitant de l'histoire de Souk-Ahras comme base de l'Est et zone de transit des armes vers les wilayas de l'intérieur sont minimes à l'exception de quelques photos de moudjahidine. Ce musée renferme, rappelons-le, une grande salle d'exposition, une salle de conférence, une salle d'informatique (cyber) et une bibliothèque presque vide. Pour faire de ce musée une vraie source d'histoire qui éclaire les futures générations sur les atrocités et les crimes de l'occupant et les sacrifices du peuple algérien, beaucoup reste à faire. K.M