La CNEP (Caisse nationale d'épargne et de prévoyance) a été, durant de très longues années, le seul établissement financier à accorder des crédits immobiliers, à la seule condition que pour pouvoir bénéficier des avantages de ce segment, il fallait être épargnant. Une condition qui serait due au fait que les pouvoirs publics avaient le souci de drainer l'épargne des ménages vers un bien durable qui était l'immobilier. Depuis l'ouverture de l'économie nationale au marché, la CNEP s'est vue contrainte de s'adapter aux lois qui le régissent en dépit de quelques restrictions imposées par les autorités qui ne voulaient ou ne souhaitaient pas que la CNEP disperse ses efforts dans d'autres créneaux, autrement plus juteux que l'immobilier. Elles ont en fait, au juste, un outil pour la promotion et le développement de l'habitat pour les couches sociales moyennes. Un rôle qu'elle a tenu malgré quelques vicissitudes rencontrées sur son chemin qui ont nécessité le recadrage de ses opération sur le crédit immobilier, un axe fondamental de sa politique. Recadrage de l'activité Les résultats ont suivi. «Nous avons une augmentation de 20% dans l'octroi des crédits immobiliers depuis le début de cette année», souligne le chargé de la communication au sein de la CNEP-Banque qui explique que de «par sa grande expérience dans les crédits immobiliers, la CNEP-Banque a instauré une politique attractive avec une large gamme de produits capables de concrétiser le rêve de tout Algérien d'acquérir un bien immobilier, que ce soit un logement neuf acheté auprès d'un promoteur public ou privé sous ses trois formules : fini, logement social participatif et VSP (Vente sur plan)». La CNEP-Banque offre aussi, explique la responsable de l'organisme, «une solution pour l'achat d'un logement auprès d'un particulier, l'achat d'un terrain auprès d'une agence foncière ou chez un particulier, la construction d'un logement individuel ou dans le cadre d'une coopérative immobilière, l'extension ou la surélévation d'un logement et l'aménagement d'un bien». Il faut souligner que pour développer cette politique de crédit, la CNEP-Banque n'a cessé d'améliorer les conditions d'éligibilité au crédit hypothécaire aux particuliers. Les conditions ont été assouplies et les épargnants bénéficient d'un meilleur crédit à un taux préférentiel. Actuellement, selon cette responsable, «les deux taux appliqués aux épargnants sont de 5,75% pour les détenteurs du livret logement (Livret épargne logement) et 6,25% aux détenteurs de livret populaire (Livret d'épargne populaire). Pour les non épargnants, ils peuvent postuler pour le crédit immobilier de leur choix, mais à un taux un peu plus élevé fixé à 6,5%». Une autre facilitation est accordée aux postulants à un crédit immobilier. Le crédit peut être en effet conforté grâce à la caution du débiteur principal par le conjoint à raison de 30%, l'ascendant ou le descendant à raison de 15% ou carrément par le biais de la codébition, a-t-elle remarqué, expliquant que «cette dernière est la solution qui permet à deux personnes de s'engager solidairement et individuellement avec leurs deux salaires pour un meilleur crédit quelle que soit la personne : conjoint, collatéral, ascendant, descendant ou même une tierce personne, mais cette dernière deviendra ainsi copropriétaire et figurera sur l'acte de propriété». Les conditions d'éligibilité à ces types de crédits immobiliers varient selon l'âge du postulant, son salaire. Il reste à savoir que les jeunes et les émigrés n'ont pas été oubliés dans la politique de la CNEP-Banque. Ces deux catégories de la population peuvent bénéficier d'un crédit immobilier selon certaines conditions spécifiques. Rapidité de traitement des dossiers et souplesse dans le remboursement des crédits Le délai de traitement des dossiers de crédit dépend de la valeur du montant sollicité. Ainsi, il est, assure la responsable «de 4 jours pour un crédit de 2 millions de dinars, dossier traité par l'agence. Il est de 3 jours pour ceux qui dépassent les 5 millions de dinars, dossiers traités par le réseau. Il faut 2 jours pour les dossiers qui dépassent les 5 millions de dinars. Ces dossiers sont étudiés par la direction centrale». La durée maximale du crédit est de 40 ans. Pour les salariés la mensualité reste dans la limite de 30 à 55%. Pour les commerçants et fonctions libérales, la capacité de remboursement est de 40 à 60%. La CNEP-Banque, crédit à taux bonifié Le dernier produit proposé par la CNEP-Banque pour l'immobilier est le crédit à taux bonifié. Après un léger flottement, le crédit immobilier à taux bonifié est mis en place. Le décret signé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia le 14 mars 2010 a donné le feu vert à cette opération qui intéresse des milliers de ménages à la recherche d'un toit. Cette opération vient appuyer la nouvelle politique des pouvoirs publics pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens en matière d'habitat. Pour la CNEP-Banque, l'opération a été lancée le 4 mai 2010, suite à une décision réglementaire. Les emprunteurs pourront désormais contracter un crédit à taux bonifié à la CNEP-Banque pour l'acquisition d'un logement neuf auprès d'un promoteur immobilier, soumis au régime de la propriété, soit totalement fini, soit dans le cadre de la vente sur plan et pour la construction d'un logement rural. Les formules concernées par la bonification des taux d'intérêt sont les LSP et les LPA. La CNEP (Caisse nationale d'épargne et de prévoyance) a été, durant de très longues années, le seul établissement financier à accorder des crédits immobiliers, à la seule condition que pour pouvoir bénéficier des avantages de ce segment, il fallait être épargnant. Une condition qui serait due au fait que les pouvoirs publics avaient le souci de drainer l'épargne des ménages vers un bien durable qui était l'immobilier. Depuis l'ouverture de l'économie nationale au marché, la CNEP s'est vue contrainte de s'adapter aux lois qui le régissent en dépit de quelques restrictions imposées par les autorités qui ne voulaient ou ne souhaitaient pas que la CNEP disperse ses efforts dans d'autres créneaux, autrement plus juteux que l'immobilier. Elles ont en fait, au juste, un outil pour la promotion et le développement de l'habitat pour les couches sociales moyennes. Un rôle qu'elle a tenu malgré quelques vicissitudes rencontrées sur son chemin qui ont nécessité le recadrage de ses opération sur le crédit immobilier, un axe fondamental de sa politique. Recadrage de l'activité Les résultats ont suivi. «Nous avons une augmentation de 20% dans l'octroi des crédits immobiliers depuis le début de cette année», souligne le chargé de la communication au sein de la CNEP-Banque qui explique que de «par sa grande expérience dans les crédits immobiliers, la CNEP-Banque a instauré une politique attractive avec une large gamme de produits capables de concrétiser le rêve de tout Algérien d'acquérir un bien immobilier, que ce soit un logement neuf acheté auprès d'un promoteur public ou privé sous ses trois formules : fini, logement social participatif et VSP (Vente sur plan)». La CNEP-Banque offre aussi, explique la responsable de l'organisme, «une solution pour l'achat d'un logement auprès d'un particulier, l'achat d'un terrain auprès d'une agence foncière ou chez un particulier, la construction d'un logement individuel ou dans le cadre d'une coopérative immobilière, l'extension ou la surélévation d'un logement et l'aménagement d'un bien». Il faut souligner que pour développer cette politique de crédit, la CNEP-Banque n'a cessé d'améliorer les conditions d'éligibilité au crédit hypothécaire aux particuliers. Les conditions ont été assouplies et les épargnants bénéficient d'un meilleur crédit à un taux préférentiel. Actuellement, selon cette responsable, «les deux taux appliqués aux épargnants sont de 5,75% pour les détenteurs du livret logement (Livret épargne logement) et 6,25% aux détenteurs de livret populaire (Livret d'épargne populaire). Pour les non épargnants, ils peuvent postuler pour le crédit immobilier de leur choix, mais à un taux un peu plus élevé fixé à 6,5%». Une autre facilitation est accordée aux postulants à un crédit immobilier. Le crédit peut être en effet conforté grâce à la caution du débiteur principal par le conjoint à raison de 30%, l'ascendant ou le descendant à raison de 15% ou carrément par le biais de la codébition, a-t-elle remarqué, expliquant que «cette dernière est la solution qui permet à deux personnes de s'engager solidairement et individuellement avec leurs deux salaires pour un meilleur crédit quelle que soit la personne : conjoint, collatéral, ascendant, descendant ou même une tierce personne, mais cette dernière deviendra ainsi copropriétaire et figurera sur l'acte de propriété». Les conditions d'éligibilité à ces types de crédits immobiliers varient selon l'âge du postulant, son salaire. Il reste à savoir que les jeunes et les émigrés n'ont pas été oubliés dans la politique de la CNEP-Banque. Ces deux catégories de la population peuvent bénéficier d'un crédit immobilier selon certaines conditions spécifiques. Rapidité de traitement des dossiers et souplesse dans le remboursement des crédits Le délai de traitement des dossiers de crédit dépend de la valeur du montant sollicité. Ainsi, il est, assure la responsable «de 4 jours pour un crédit de 2 millions de dinars, dossier traité par l'agence. Il est de 3 jours pour ceux qui dépassent les 5 millions de dinars, dossiers traités par le réseau. Il faut 2 jours pour les dossiers qui dépassent les 5 millions de dinars. Ces dossiers sont étudiés par la direction centrale». La durée maximale du crédit est de 40 ans. Pour les salariés la mensualité reste dans la limite de 30 à 55%. Pour les commerçants et fonctions libérales, la capacité de remboursement est de 40 à 60%. La CNEP-Banque, crédit à taux bonifié Le dernier produit proposé par la CNEP-Banque pour l'immobilier est le crédit à taux bonifié. Après un léger flottement, le crédit immobilier à taux bonifié est mis en place. Le décret signé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia le 14 mars 2010 a donné le feu vert à cette opération qui intéresse des milliers de ménages à la recherche d'un toit. Cette opération vient appuyer la nouvelle politique des pouvoirs publics pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens en matière d'habitat. Pour la CNEP-Banque, l'opération a été lancée le 4 mai 2010, suite à une décision réglementaire. Les emprunteurs pourront désormais contracter un crédit à taux bonifié à la CNEP-Banque pour l'acquisition d'un logement neuf auprès d'un promoteur immobilier, soumis au régime de la propriété, soit totalement fini, soit dans le cadre de la vente sur plan et pour la construction d'un logement rural. Les formules concernées par la bonification des taux d'intérêt sont les LSP et les LPA.