Une centaine de jeunes ouvriers, recrutés dans le cadre du dispositif d'emploi du Contrat de formation et d'insertion (CFI), ont fermé, dans la matinée d'hier, à l'aide de barricades et d'objets hétéroclites, la RN 12 à hauteur de la commune de Naciria (Lâaziv) à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, pour réclamer le payement de leurs arriérés de salaires du mois de mai dernier. Ils réclament aussi le renouvellement de leur contrat qui prendra fin le 30 du mois en cours. «Nous n'avons que la rue pour exprimer notre colère», déclare un jeune ouvrier qui intervient dans l'entretien des voies et espaces publics dans la ville de Naciria. «On nous a recrutés dans le cadre du CFI pour lutter contre le chômage et voilà maintenant qu'ils ne nous payent pas et à chaque fin de mois, nous sommes contraints de descendre dans la rue pour exiger notre salaire», tempête un autre jeune qui ajoute que ledit dispositif est loin d'atteindre les objectifs escomptés. Par ailleurs, toujours à Naciria, c'est le tour de dizaines d'occupants d'un site de chalets se trouvant à proximité de la RN 12, de fermer, en milieu de journée d'hier, ladite route pour protester contre la pénurie d'eau potable qui frappe leur site depuis une vingtaine de jours. «Ça fait plus de quinze jours que l'eau n'a pas coulé dans nos robinets et nous sommes contraints à l'achat de ce produit précieux auprès des particuliers», nous dira un habitant dudit site qui affirme ne pas pouvoir continuer à acheter de l'eau à longueur d'été. Notons que ces deux actions de rue ont perturbé le trafic routier durant au moins deux heures et la circulation n'a été rétablie qu'après l'intervention de notables de la région. Ces derniers jours, la protesta dans la wilaya de Boumerdès fait effet boule de neige. En effet, la semaine dernière, la RN 12, notamment à hauteur de la localité de Si Mustapha, a été le théâtre d'un mouvement de protestation enclenché par des jeunes qui réclamaient, eux aussi, leurs arriérés de salaires. T. O. Une centaine de jeunes ouvriers, recrutés dans le cadre du dispositif d'emploi du Contrat de formation et d'insertion (CFI), ont fermé, dans la matinée d'hier, à l'aide de barricades et d'objets hétéroclites, la RN 12 à hauteur de la commune de Naciria (Lâaziv) à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, pour réclamer le payement de leurs arriérés de salaires du mois de mai dernier. Ils réclament aussi le renouvellement de leur contrat qui prendra fin le 30 du mois en cours. «Nous n'avons que la rue pour exprimer notre colère», déclare un jeune ouvrier qui intervient dans l'entretien des voies et espaces publics dans la ville de Naciria. «On nous a recrutés dans le cadre du CFI pour lutter contre le chômage et voilà maintenant qu'ils ne nous payent pas et à chaque fin de mois, nous sommes contraints de descendre dans la rue pour exiger notre salaire», tempête un autre jeune qui ajoute que ledit dispositif est loin d'atteindre les objectifs escomptés. Par ailleurs, toujours à Naciria, c'est le tour de dizaines d'occupants d'un site de chalets se trouvant à proximité de la RN 12, de fermer, en milieu de journée d'hier, ladite route pour protester contre la pénurie d'eau potable qui frappe leur site depuis une vingtaine de jours. «Ça fait plus de quinze jours que l'eau n'a pas coulé dans nos robinets et nous sommes contraints à l'achat de ce produit précieux auprès des particuliers», nous dira un habitant dudit site qui affirme ne pas pouvoir continuer à acheter de l'eau à longueur d'été. Notons que ces deux actions de rue ont perturbé le trafic routier durant au moins deux heures et la circulation n'a été rétablie qu'après l'intervention de notables de la région. Ces derniers jours, la protesta dans la wilaya de Boumerdès fait effet boule de neige. En effet, la semaine dernière, la RN 12, notamment à hauteur de la localité de Si Mustapha, a été le théâtre d'un mouvement de protestation enclenché par des jeunes qui réclamaient, eux aussi, leurs arriérés de salaires. T. O.