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Canicule et morosité sur la ville
Tizi Ouzou, absence d'activités récréatives
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 07 - 2010

En dehors de deux festivals qui précéderont à l'animation de la ville durant quelques jours, la ville reste plongée dans une grande torpeur. D'ailleurs beaucoup de familles préfèrent l'évasion vers d'autre cieux plus cléments en été.
En dehors de deux festivals qui précéderont à l'animation de la ville durant quelques jours, la ville reste plongée dans une grande torpeur. D'ailleurs beaucoup de familles préfèrent l'évasion vers d'autre cieux plus cléments en été.
Depuis le match de l'équipe nationale contre celle des Etats-Unis d'Amérique, Tizi-Ouzou reste plongée dans une morosité indescriptible. Avant l'élimination des Verts, de jeunes vendeurs de CD à la gloire de ces derniers et autres tee-shirts aux couleurs nationales avaienet réussi à instaurer une certaine animation dans une ville désertées en été par la majorité de ses résidants. Une ambiance qui n'a pas fait long feu et a laissé un vide criant après l'élimination des poulains de Saâdane. La hausse des températures a accentué cette atmosphère morne qui persistera jusqu'au 17 juillet prochain. Fort heureusement la Direction de la culture de Tizi-Ouzou a programmé le festival international de la danse populaire pour amaener un peu de gaiété. Le Festival panafricain de la danse populaire se déroulera du 17 au 22 juillet. Il égayera les rues de la ville des Genêts. Outre les troupes de danses folkloriques qui viendront de plusieurs pays africain, le festival verra la participation de plusieurs groupes qui s'inviteront de différents pays arabes, mais aussi d'une vingtaine de wilayas du pays. En attendant, les Tiziouzéens continueront à affronter la torpeur des longues journées où la chaleur et l'ennui se disputent la première place. Pour rappel, Tizi-Ouzou, en dépit de sa densité populaire, souffre énormément d'absence d'infrastructures de loisirs et de détente. La maison de la culture Mouloud-Mammeri a beau tenter de combler, à elle seule, tous les vides en la matière, elle n'y parvient pas. D'autant plus qu'en été, la nature des activités doivent différer de celles des autres saisons à cause des chaleurs torrides qui régnent sur la ville et ses habitants. Depuis une quinzaine d'années, toutes les salles de cinéma de la ville ont baissé rideau de même que le théâtre régional Kateb-Yacine. Les travaux de réhabilitation de cet établissement ne cessent de s'étirer en longueur. Actuellement, les habitants de la ville n'ont plus que le parc d'attraction Tamaghra, situé dans la Nouvelle-Ville pour s'offrir des moments d'évasion. Encore que ce parc n'est réservé que pour les enfants, les parents ne pouvant qu'accompagner leurs petits. Devant ce «désert», il ne reste aux citoyens de Tizi-Ouzou et de sa périphérie que l'évasion vers des cieux plus cléments. Les Tiziouzéens optent pour la forêt de Yakouren qui est ainsi quotidiennement prise d'assaut par les familles, vu la fraîcheur qu'elle leur offre. Le week-end dernier a enregistré le plus haut taux de fréquentation des deux villes côtières de la wilaya : Tigzirt et Azeffoun. Mais dans ces deux villes aussi, en dehors des agréments de la mer, le visiteur ne peut espérer aucune sorte d'animation artistique ou autres. Il faut dire que l'animation culturelle est concentrée au niveau du chef-lieu de wilaya pénalisant ainsi les autres localités, dont ces deux villes balnéaires. Il y a lieu de se réjouir toutefois que le mois de juillet verra la tenue du Festival de la poterie de Maatkas. Cette activité avait, par le passé, le statut de fête, avant que la ministre de la Culture ne décide qu'elle soit érigée en festival. Ce festival fera certainement le bonheur des familles d'une bonne partie de la wilaya ainsi que des visiteurs qui viendront des quatre coins du pays.
Depuis le match de l'équipe nationale contre celle des Etats-Unis d'Amérique, Tizi-Ouzou reste plongée dans une morosité indescriptible. Avant l'élimination des Verts, de jeunes vendeurs de CD à la gloire de ces derniers et autres tee-shirts aux couleurs nationales avaienet réussi à instaurer une certaine animation dans une ville désertées en été par la majorité de ses résidants. Une ambiance qui n'a pas fait long feu et a laissé un vide criant après l'élimination des poulains de Saâdane. La hausse des températures a accentué cette atmosphère morne qui persistera jusqu'au 17 juillet prochain. Fort heureusement la Direction de la culture de Tizi-Ouzou a programmé le festival international de la danse populaire pour amaener un peu de gaiété. Le Festival panafricain de la danse populaire se déroulera du 17 au 22 juillet. Il égayera les rues de la ville des Genêts. Outre les troupes de danses folkloriques qui viendront de plusieurs pays africain, le festival verra la participation de plusieurs groupes qui s'inviteront de différents pays arabes, mais aussi d'une vingtaine de wilayas du pays. En attendant, les Tiziouzéens continueront à affronter la torpeur des longues journées où la chaleur et l'ennui se disputent la première place. Pour rappel, Tizi-Ouzou, en dépit de sa densité populaire, souffre énormément d'absence d'infrastructures de loisirs et de détente. La maison de la culture Mouloud-Mammeri a beau tenter de combler, à elle seule, tous les vides en la matière, elle n'y parvient pas. D'autant plus qu'en été, la nature des activités doivent différer de celles des autres saisons à cause des chaleurs torrides qui régnent sur la ville et ses habitants. Depuis une quinzaine d'années, toutes les salles de cinéma de la ville ont baissé rideau de même que le théâtre régional Kateb-Yacine. Les travaux de réhabilitation de cet établissement ne cessent de s'étirer en longueur. Actuellement, les habitants de la ville n'ont plus que le parc d'attraction Tamaghra, situé dans la Nouvelle-Ville pour s'offrir des moments d'évasion. Encore que ce parc n'est réservé que pour les enfants, les parents ne pouvant qu'accompagner leurs petits. Devant ce «désert», il ne reste aux citoyens de Tizi-Ouzou et de sa périphérie que l'évasion vers des cieux plus cléments. Les Tiziouzéens optent pour la forêt de Yakouren qui est ainsi quotidiennement prise d'assaut par les familles, vu la fraîcheur qu'elle leur offre. Le week-end dernier a enregistré le plus haut taux de fréquentation des deux villes côtières de la wilaya : Tigzirt et Azeffoun. Mais dans ces deux villes aussi, en dehors des agréments de la mer, le visiteur ne peut espérer aucune sorte d'animation artistique ou autres. Il faut dire que l'animation culturelle est concentrée au niveau du chef-lieu de wilaya pénalisant ainsi les autres localités, dont ces deux villes balnéaires. Il y a lieu de se réjouir toutefois que le mois de juillet verra la tenue du Festival de la poterie de Maatkas. Cette activité avait, par le passé, le statut de fête, avant que la ministre de la Culture ne décide qu'elle soit érigée en festival. Ce festival fera certainement le bonheur des familles d'une bonne partie de la wilaya ainsi que des visiteurs qui viendront des quatre coins du pays.


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