Le parti de Moussa Touati n'aura pas le privilège de siéger au bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN). Sa demande, formulée avec insistance, vient en effet d'être officiellement rejetée par le bureau de l'APN qui s'est réuni avant-hier sous la présidence de Abdelaziz Ziari. Cette instance de la Chambre basse a décidé, après un long débat, de maintenir la répartition actuelle des postes de vice-présidents de l'APN et des douze commissions permanentes. «Ce sont à l'évidence les chef des groupes parlementaires des trois partis de l'Alliance présidentielle qui ont pesé dans la balance pour maintenir le statu quo» a indiqué, hier, Saâd Arrous, chef du groupe parlementaire du FNA. Ce dernier parti, qui soutenait avoir vingt-cinq députés dans ses rangs, estimait être en droit d'avoir un poste de vice-présidence de l'assemblée. Ce d'autant que l'article 13 du règlement intérieur, selon les arguments du parti de Moussa Touati, le permettait. En effet cet article stipule que lorsque un parti dispose de dix-neuf députés à l'Assemblée, il peut siéger au bureau de l'Assemblée. Or, selon Saâd Arrous, contacté hier, «le Parti des travailleurs et le RCD, qui ne disposent respectivement que de douze et quinze députés, sont représentés au bureau de l'APN. Ceci est vraiment injuste». Apparemment les partis de l'Alliance présidentielle n'ont pas voulu changer l'actuel équilibre au sein de la Chambre basse craignant que cela n'induise à une situation dont les conséquences sont imprévisibles. Car il est vrai que cela risque d'ouvrir grandes les portes de la dissidente qui, si elle s'est déjà manifestée au sein de quelques partis, risque fort bien d'aller crescendo. En acceptant la demande du FNA le bureau de l'APN aurait, par exemple, conforté une demande similaire des députés qui ont déserté les rangs du MSP pour rejoindre le Mouvement de prédication et du changement (MPC) créé il y a de cela quelques mois déjà. Selon des sources parlementaires le chef du groupe parlementaire du RND a réfuté avec force cette demande du FNA pour ne pas indisposer son nouveau allié, le Parti des travailleurs , avec lequel il est lié par un accord politique. Les députés du FNA, dira en outre notre interlocuteur, «vont saisir l'opportunité des débats en plénière pour dénoncer cette position du bureau de l'APN», ajoutant que «les promesses de Ziari selon lesquelles la révision du règlement intérieur interviendra en 2012 ne nous enchante pas». Rappelons qu'au tout début de la législature actuelle, soit en mai 2007, le FNA n'avait décroché que quinze sièges à l'Assemblée, d'où son exclusion du bureau, contrairement au PT et au RCD qui ont remporté, respectivement, vingt-six et dix-neuf sièges. Mais ces deux partis ont connu par la suite la désaffection de quelques députés qui ont rejoint d'autres formations politiques représentées à l'APN, notamment le FLN. Rappelons que dans l'actuel bureau de l'APN Abdelaziz Ziari a 9 vice-présidents qui se repartissent entre le FLN (3 postes ) le RND (2 postes , alors que le MSP, le PT, le RCD et le groupe parlementaire des indépendants disposent chacun d'un poste. Notons que chaque année l'APN procède au renouvellement de ses structures et ce avant la fin de la session de printemps. Ziari a donc recommandé aux chefs des groupes parlementaires de finaliser cette opération avant la clôture de cette session prévue, pour rappel, le 22 juillet courant. Le parti de Moussa Touati n'aura pas le privilège de siéger au bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN). Sa demande, formulée avec insistance, vient en effet d'être officiellement rejetée par le bureau de l'APN qui s'est réuni avant-hier sous la présidence de Abdelaziz Ziari. Cette instance de la Chambre basse a décidé, après un long débat, de maintenir la répartition actuelle des postes de vice-présidents de l'APN et des douze commissions permanentes. «Ce sont à l'évidence les chef des groupes parlementaires des trois partis de l'Alliance présidentielle qui ont pesé dans la balance pour maintenir le statu quo» a indiqué, hier, Saâd Arrous, chef du groupe parlementaire du FNA. Ce dernier parti, qui soutenait avoir vingt-cinq députés dans ses rangs, estimait être en droit d'avoir un poste de vice-présidence de l'assemblée. Ce d'autant que l'article 13 du règlement intérieur, selon les arguments du parti de Moussa Touati, le permettait. En effet cet article stipule que lorsque un parti dispose de dix-neuf députés à l'Assemblée, il peut siéger au bureau de l'Assemblée. Or, selon Saâd Arrous, contacté hier, «le Parti des travailleurs et le RCD, qui ne disposent respectivement que de douze et quinze députés, sont représentés au bureau de l'APN. Ceci est vraiment injuste». Apparemment les partis de l'Alliance présidentielle n'ont pas voulu changer l'actuel équilibre au sein de la Chambre basse craignant que cela n'induise à une situation dont les conséquences sont imprévisibles. Car il est vrai que cela risque d'ouvrir grandes les portes de la dissidente qui, si elle s'est déjà manifestée au sein de quelques partis, risque fort bien d'aller crescendo. En acceptant la demande du FNA le bureau de l'APN aurait, par exemple, conforté une demande similaire des députés qui ont déserté les rangs du MSP pour rejoindre le Mouvement de prédication et du changement (MPC) créé il y a de cela quelques mois déjà. Selon des sources parlementaires le chef du groupe parlementaire du RND a réfuté avec force cette demande du FNA pour ne pas indisposer son nouveau allié, le Parti des travailleurs , avec lequel il est lié par un accord politique. Les députés du FNA, dira en outre notre interlocuteur, «vont saisir l'opportunité des débats en plénière pour dénoncer cette position du bureau de l'APN», ajoutant que «les promesses de Ziari selon lesquelles la révision du règlement intérieur interviendra en 2012 ne nous enchante pas». Rappelons qu'au tout début de la législature actuelle, soit en mai 2007, le FNA n'avait décroché que quinze sièges à l'Assemblée, d'où son exclusion du bureau, contrairement au PT et au RCD qui ont remporté, respectivement, vingt-six et dix-neuf sièges. Mais ces deux partis ont connu par la suite la désaffection de quelques députés qui ont rejoint d'autres formations politiques représentées à l'APN, notamment le FLN. Rappelons que dans l'actuel bureau de l'APN Abdelaziz Ziari a 9 vice-présidents qui se repartissent entre le FLN (3 postes ) le RND (2 postes , alors que le MSP, le PT, le RCD et le groupe parlementaire des indépendants disposent chacun d'un poste. Notons que chaque année l'APN procède au renouvellement de ses structures et ce avant la fin de la session de printemps. Ziari a donc recommandé aux chefs des groupes parlementaires de finaliser cette opération avant la clôture de cette session prévue, pour rappel, le 22 juillet courant.